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Le communautarisme

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  • Le communautarisme

    Un simple mot lourd de sens et de conséquences dans nos vies. Ce mot est une invention récente qui est destinée à cataloguer puis stigmatiser, diaboliser puis condamner une catégorie de personnes. Il s’agit du terme : communautarisme dérivé de communauté.
    Pour comprendre ce qu’est le communautarisme, il faut d’abord comprendre ce que représente la notion de communauté dans l’Islam. Je vous pose la question, qu’est-ce que la communauté (Oumma - ﺃﻤﺓ )

    Nous retrouvons ce terme à plusieurs reprises dans le Coran :

    Sourate Al Baqara, verset 143 : « Et aussi Nous avons fait de vous une communauté de justes pour que vous soyez témoins aux gens, comme le Messager sera témoin à vous… »

    Sourate Al Maïda, verset 48 : « Et sur toi (Muhammad) Nous avons fait descendre le Livre avec la vérité, pour confirmer le Livre qui était là avant lui et pour prévaloir sur lui. Juge donc parmi eux d'après ce qu'Allah a fait descendre. Ne suis pas leurs passions, loin de la vérité qui t'est venue. A chacun de vous Nous avons assigné une législation et un plan à suivre. Si Allah avait voulu, certes, Il aurait fait de vous tous une seule communauté. Mais Il veut vous éprouver en ce qu'Il vous donne. Concurrencez donc dans les bonnes œuvres. C'est vers Allah qu'est votre retour à tous; alors Il vous informera de ce en quoi vous divergiez. »

    La notion de communauté en Islam englobe des valeurs éthiques et pratiques irréprochables et plus que dignes ! L’Islam, à travers le Coran et la Sunnah, nous enseigne que les membres de la communauté musulmane ont des caractéristiques bien spécifiques qui doivent les distinguer des autres communautés. Les musulmans se doivent de respecter des règles bien définies afin d’assurer au groupe une vie harmonieuse et respectueuse. C’est un devoir pour chaque musulman et chaque musulmane de respecter ces règles de vie, vis-à-vis de leur Créateur ainsi que de leurs coreligionnaires et de leur environnement.

    Sourate Al Imran, verset 103 : « Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable, et interdit le blâmable. Car ce seront eux qui réussiront. »

    Verset 110 : « Vous êtes la meilleure communauté, qu'on ait fait surgir pour les hommes. Vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah. Si les gens du Livre croyaient, ce serait meilleur pour eux, il y en a qui ont la foi, mais la plupart d'entre eux sont des pervers. »

    Chaque recommandation en Islam ne représente pas une fin en soi, cela ne représente que des moyens d’atteindre un but ultime.

    Allah dit, Sourate Al ‘Ankabout, verset 45 : « Accomplis la Prière, en vérité la Prière préserve du libertinage et de ce qui est blâmable. Le Rappel d'Allah est encore certes ce qu'il y a de plus grand. Et Allah sait ce que vous faites. »

    Le but de la prescription de la prière est ici de préserver le pratiquant du libertinage et de ce qui est blâmable. N’importe qui est en vérité, capable d’accomplir la prière…mais combien sont celles et ceux qui, grâce à la pratique assidue de la prière, arrivent à contrôler leurs pulsions ?

    Allah dit, Sourate Al Baqara, verset 183 : « Ô vous les croyants ! Le jeûne vous a été prescrit, comme il a été prescrit à ceux qui vous ont précédés, peut être serez-vous pieux. »

    Dans ce verset, le moyen d’atteindre la piété est le jeûne.

    Le Prophète a dit : "Celui qui ne délaisse pas la calomnie et les faux propos, Allah n'a pas besoin qu'il se prive de nourriture et de boisson". Hadith rapporté par Al -Bokhary

    Le jeûne doit donc être pratiqué dans un but précis, celui d’atteindre la piété.

    Il en va de même avec chacune des prescriptions de l’Islam, que ce soit au niveau de la piété, de la pudeur, de la mansuétude, de la loyauté, de la clémence, de la générosité, de la justice, de la sincérité, de la fidélité, de la foi, de la prise en charge des orphelins ou bien même de l’hygiène la plus élémentaire... Tout y est édicté afin de guider les êtres à être le plus magnanime possible dans le seul but de rencontrer leur Créateur. A chaque fois il est prescrit au musulman une ligne de conduite à honorer en vue de satisfaire son Créateur. En employant tel moyen, le musulman qui pratique correctement ce qui lui est prescrit s’assure d’obtenir tel résultat.

    Sourate Al Baqara, verset 264 : « Ceux parmi vous qui seront les plus proches de moi le Jour de la Résurrection et que j'estime le plus sont ceux qui sont dotés des meilleures qualités. Ceux parmi vous qui seront les plus éloignés de moi le Jour de la Résurrection et que je déteste le plus sont les bavards, les insolents et les vaniteux »

    Un malade, lorsqu’il va chez le médecin afin que ce dernier lui délivre une ordonnance visant à guérir le mal dont il souffre, ne se contente pas d’accrocher la prescription médicale au mur de sa maison, au rétroviseur de sa voiture ou bien autour de son cou. Cela peut sembler ridicule et pourtant c’est l’usage que font beaucoup de « musulmans » du noble et saint Coran sensé guider chacun de leurs pas !

    Le Coran et la tradition de notre prophète nous enjoignent d’être une communauté unie et droite, appelant à la vertu et rejetant le vice. Pourquoi devrions-nous rougir de cela face à des personnes qui ne cherchent qu’à obstruer ce qu’Allah a rendu facile ?

    Sourate As Saff, verset 8 : « Ils veulent éteindre de leurs bouches la lumière d'Allah, alors qu'Allah parachèvera Sa lumière en dépit de l'aversion des mécréants. »

    Alors que les médias et la société tentent d’enfermer la communauté musulmane dans une sphère obscure et diabolique, j’aimerais vous rappeler la réalité de l’Islam et ce qui entoure la notion de communauté :

    Selon Abou Moussa, le Messager d’Allah a dit : « Le croyant par rapport au croyant est comme la construction dont tous les éléments se soutiennent ». (Il fit en même temps croiser ses doigts).

    Toujours selon lui, le Messager d’Allah a dit : « Celui qui traverse l’une de nos mosquées ou de nos rues commerçantes portant une flèche, qu’il tienne sa pointe dans sa main afin de ne pas en blesser un musulman ».

    Selon An-No’mân Ibn Bashir, le Messager d’Allah a dit : « L’image des Croyants dans les liens d’amour, de miséricorde et de compassion qui les unissent les uns aux autres est celle du corps : «dès que l’un de ses membres se plaint de quelque mal, tout le reste du corps accourt à son secours par la veille et la fièvre ».

    Selon Jarîr Ibn ‘Abdullâh, le Messager d’Allah a dit : «Celui qui n’est pas clément avec les autres, Allah ne l’est pas avec lui »

    Selon ‘Omar, le Messager d’Allah a dit : « Le Musulman est le frère du Musulman. Il ne lui fait pas d’injustice et ne le trahit point. Celui qui aide son frère à satisfaire ses besoins, Allah l’aide à satisfaire les siens. Celui qui dissipe une situation affligeante à un Musulman, Allah lui en dissipe une le jour de la résurrection. Celui qui couvre les défauts d’un Musulman, Allah lui recouvre les siens le jour de la résurrection »

    Quelle autre forme d’éducation est capable d’enseigner à autrui qu’il doit voir son semblable comme un frère alors qu’il n’y a aucun lien de parenté qui les unit ? De nos jours d’ailleurs, dans une même fratrie, plusieurs membres peuvent n’avoir aucune estime et aucune attention les uns vis-à-vis des autres ! L’Islam dépasse tout cela et la communauté musulmane dépasse toutes ces barrières pour ne laisser place qu’à une course à la vertu. Doit-on rougir de ces valeurs ? Doit-on les taire et ne plus les revendiquer à cause d’un lobbying certain qui sévit depuis de nombreuses années ?

    Le faire serait prouver l’imperfection de notre foi.

    Sourate Al Maïda, verset 3 : « (…) Aujourd'hui, les mécréants désespèrent (de vous détourner) de votre religion : ne les craignez donc pas et craignez-Moi. Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J'agrée l'Islam comme religion pour vous. (…). »

    S’il est un devoir que nous devons respecter c’est bien celui de former une communauté unie et vertueuse. Persister sera non seulement le moyen d’atteindre, avec la permission d’Allah, le Paradis mais ce sera aussi le seul moyen de faire comprendre aux détracteurs de l’Islam que ce sont eux qui font fausse route.

    Si ces quelques lignes ne suffisent pas à vous faire méditer sur les bienfaits du communautarisme, alors voici un fait que l’on ne pourra qu’admettre et constater. Jusqu'à son dernier souffle, le Prophète était préoccupé par sa communauté. Quand il sera ressuscité, il dira 'Oummati, Oummati' (ma communauté ! ma communauté !) alors que tous les autres gens, y compris les prophètes diront "nafsi !" (Moi ! ma personne !). Ce n’est pas une honte mais un honneur considérable que de faire partie de la Oumma (communauté) du Prophète .



    Sourate Al Baqara, verset 128 :

    رَبَّنَا وَاجْعَلْنَا

    مُسْلِمَيْنِ لَكَ وَمِن ذُرِّيَّتِنَا أُمَّةً مُّسْلِمَةً

    لَّكَ وَأَرِنَا مَنَاسِكَنَا وَتُبْ عَلَيْنَآ إِنَّكَ أَنتَ التَّوَّابُ الرَّحِيمُ
    « Notre Seigneur! Fais de nous Tes Soumis, et de notre descendance une communauté soumise à Toi. Et montre nous nos rites et accepte de nous le repentir. Car c'est Toi certes l'Accueillant au repentir, le Miséricordieux. »
    Désormais, la plume est rangée et l'encre des pages séchée...

  • #2
    C’est long, long, long, mais la preuve des vertus du communautarisme reste à faire.
    Tu as défini ce qu’est la communauté, mais totalement bâclé le communautarisme.

    Le communautarisme, comme tout les !ismes!, c’est d’abord une sorte d’idéologie plus ou moins extrêmiste, plus ou moins modérée. Dans le meilleur des cas, une sorte de patriotisme et dans le pire, du chauvinisme.
    Mais c’est très souvent un repli sur soi, une fermeture aux autres si ce n’est carrément l’exclusion des autres. C’est généralement le détestable et dangereux !Nous ! contre !Eux!. Tu l’as d’ailleurs rappelé à quelques reprises, même si tu t’appuyais sur des hadiths et des versets; ! Nous sommes….Nous serons…. Ils sont …ils seront. Bons, nous sommes…Mauvais, ils sont…etc…

    Comme s’il suffisait d’être musulman et donc de la communauté des musulmans, pour être vertueux, être bon, ne pas faire le mal.
    On le voit bien, hélàs, que c’est loin d’être le cas.
    On le voit bien que nous ne sommes pas mieux lotis que les autres, concernant le vice et le mal.
    On le voit bien, hélàs, que plus la communauté est tricotée serrée, plus elle est rigide, comme en Arabie Séoudite, par exemple, plus c’est étouffant, plus c’est liberticide, plus c’est étroit, plus c’est sectaire. La pureté de la communauté dans ce sens est plutôt une pureté barbare.

    Dans le monde, il semble bien plus que l’intercommunautaire, le métissage, la communauté des communautés hybrides, la communion sont plus salutaires.

    Moi, je préfère de loin être un musulman dont la communauté est l’humanité

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    • #3
      Bachi, ce texte n'est pas de moi...

      et il me semble qu'il commence ainsi :

      Pour comprendre ce qu’est le communautarisme, il faut d’abord comprendre ce que représente la notion de communauté dans l’Islam. Je vous pose la question, qu’est-ce que la communauté (Oumma - ﺃﻤﺓ )....

      Et si tu lisais attentivement le début du texte, l'auteur souligne également la négativité du terme "communautarime"...
      Désormais, la plume est rangée et l'encre des pages séchée...

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      • #4
        Il aurait suffit dans ce cas que tu donnes la source ou l'auteur.

        Je regrette mais je ne lis dans ce texte qu'une éloge de la communauté et du communautarisme.
        Eloge reposant sur de mauvais arguments, car soutenus eux-mêmes par des prémisses qui ignorent les faits.
        La communauté idéale de musulmans idéaux, cela n'existe que dans la théorie coranique.

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        • #5
          Je ne sais pas si le terme "communautarisme" est un bon équivalent pour traduire le terme coranique de "Oumma" (Nation) mais il est indéniable que la principe communautaire est plus qu'important en Islam, primordial.

          Devenir musulman ce n'est pas uniquement profésser une foi et admettre un dogme qui n'engage qu'au niveau personnel. C'est aussi et surtout devenir membre d'une communauté, la "Oumma, et lui prêter allégence au dessus de toutes les allégences possibles et imaginables.

          C'est là un point crucial pour pouvoir comprendre de nombreux aspect de la psychologie d'un musulamn et qui échappent hélas souvent aux occidentaux habitusé a leurs principes nationaux qui prévalent toujours sur la religion (quand ils en ont une !).
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • #6
            Ne mélons pas communauté et communautarisme.

            La communauté, c'est la Oumma.
            Le communautarisme est ce principe dont tu réfères et qui lie les membres de la Oumma. Preter allégeance à l'Oumma des musulmans, disais-tu et cette allégeance devrait dépasser toute autre allégeance...
            Je ne suis pas d'accord à me mettre en dehors des autres, je ne suis pas d"accord à me distinguer des autres.
            Je reprends ce qu'écrivait Abdelhafid à ce sujet, dans un autre topic. Propos que je trouve extrêmement clairs et justes.
            Je te rappelle, et je n'aurai jamais de cesse de le faire, que la fraternité que vise l'Islam est en vérité adamique, cette fraternité intermédiaire que tu évoques à juste titre n'est que le moyen de rétablir la fraternité originelle, faisons attention à ce que nous disons, Allah ne nous a jamais enjoint d'agir envers le non Musulman différemment qu'envers le Musulman, une sorte de favoritisme ou de clientélisme, l'Islam n'est pas fondé sur des relations filiales ou biologiques, mais sur des principes actifs clairement établis en vue d'une solidarité universelle.

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            • #7
              Non BACHI, si ce que dit la citation est tout a fait recevable et vrai je crois qu'il s'agit d'autre chose que le sujet exacte qui nous intéresse ici.

              Si les relations humaines sont un fait important en Islam, et si je suis d'accord pour dire que l'Islam nous demande de traiter tous les hommes de la même manière que nous traitons nos frères musulmans, c'est dans le sens où l'on a pas le droit de se permettre de faire du mal à un étranger juste parcequ'il est étranger, qu'on a pas le droit de voler un chrétien juste parecqu'il est chrétien ni de tuer un juif juste pour sa qualité de Juif. Le vol, le meurtre, le mal en général demeure proscrit envers tout humain qu'il soit musulman ou non.

              Cela dit, quand le prophète institua la première Oumma parès son émigration à Médine il était formel à la fois dans ses paroles et dans son action que cette nouvelle communauté se substituait aux anciennes en toute chose. Les nouveaux musulamns ne devaient plus d'allégence au sens politique et citoyen du terme à leurs tribus, leurs clans, leurs peuples ou leurs Etats ou du moins ils devaient relégués cela à un second plan en face de leur nouvelle allégeance, bâtie uniquement sur une communauté de foi avec les autres musulmans qui deviennent ainsi leurs concitoyens quel que soit leurs couleur ou leur origines. D'autre part on oublie souvent que le terme Oumma couvre tout ceux qui font partie de la communauté -état de l'Islam à l'époque, c'est a dire les tribus juives et aussi les quelques arabes chrétiens qui s'allièrent au Prophète.

              On voit bien donc que c'est autre chose que l'aspect humaniste et universel de l'Islam qui d'ailleurs ne s'oppose en rien a son esprit communautaire trés présent de manière évidente dans le sens où l'Islam est aussi un "Etat" et une société et non pas une Eglise uniquement.
              Dernière modification par Harrachi78, 18 octobre 2005, 17h58.
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #8
                Dans son époque, le prophète a donc fait élever, ses corréligionnaires. Il leur a fait dépasser l'esprit clanique et tribal pour aller vers un ensemble plus large, celui d'une communauté de musulmans. C'est une politique bonne et saine.

                Dans nos temps modernes, un temps oû toutes les religions ou croyances, ou non croyances, cohabitent ensemble dans un monde de plus grande proximité, le principe de communautarisme basé sur la religion est dépassé.


                Je suis musulman et je ne vois pas pourquoi je devrais être plus proche d'un mauvais musulman qu'un bon athée. Tant que je peux être musulman, je ne vois pas pourquoi je devrais preter allégeance de préférence à une Oumma plus qu'une autre. Tant que ma liberté de culte n'est pas entravée, je n'en vois aucune utilité.

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                • #9
                  Bonsoir à tous!

                  Permettez moi en ce qui me concerne de citer un dictionnaire :

                  Communauté, 1) caractère de ce qui est commun à plusieurs personnes, à plusieurs groupes sociaux
                  2) groupe social ayant des caractères ou des intérêts communs
                  3) groupe de personnes vivant ensemble
                  les exemples sont : communauté linguistique, communauté religieuse, communauté scientifique...

                  communautarisme, tendance à privilégier la place des communautés (ethniques, confessionnelles...) dans l'organisation sociale.

                  dans le premier cas, où est le problème? Déja la communauté n'est certainement pas propre aux religions, il s'agit d'une appartenance ou d'un sentiment d'appartenance.
                  dans le deuxième cas, rien de mal non plus sauf que préviligier à l'excès, c'est préférer, si c'est trop fort on arrive à légitimer peu à peu cette préférence, et trop se persuader que seuls les "notres" sont biens, par déduction les autres le sont moins, sous différents aspects, religion, mode de vie, mode de pensée parfois...

                  La communauté est noble quelqu'elle soit, elle est le propre de l'être humain, l'homme est fait pour vivre en société même si certains prétendent le contraire (l'insociable sociabilité...), et l'appartenance à une communauté est propre à beaucoup d'individus. Maintenant inutile de nier que certaines communautés soient plus solidaires, plus soudée et c'est tout à leur honneur surtout dans certains contextes qui conduisent à davantage de solidarité, mais ne privilégier vraiment que la sienne (de communauté) me semble dangereux.

                  Maintenant ceux qui brandissent ce terme à tout bout de champs, pour stigmatiser une communauté, alors je dénonce cela fortement! Ceux qui contribuent à cela de par leur intolérance ou rejet, alors je le dénonce tout aussi fortement! Je m'explique pour le deuxième cas : si un quelqu'un entreprend une démarche et que partout les portes se ferment parce qu'il est différent, quoi de plus normal qu'il se retourne davantage vers ceux qui lui ressemblent, et à la fin ne se tournent plus que vers eux et ne voient même plus les autres, alors que les personnes qui l'ont rejeté ne sont pas "tous les autres".

                  Il me semble important de distinguer les deux termes.
                  Le communautarisme n'est en tout cas pas compatible avec la république (même si je reconnais que la république n'est pas parfaite).
                  On ne peut pas à la fois, au nom de la pluralité, du droit à la différence, de la liberté de ceci ou de cela réclamer légitimement quelque chose, le plus souvent que l'on considère comme un droit,
                  et en même temps faire l'éloge du communautarisme en tentant de persuader que seule telle communauté est légitime ou "la meilleure".

                  Ce n'était que mon analyse...
                  Dernière modification par xxavi, 18 octobre 2005, 20h41.

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                  • #10
                    @bachi

                    Salut,
                    Dans nos temps modernes, un temps oû toutes les religions ou croyances cohabitent ensemble le principe de communautarisme basé sur la religion est dépassé [...] Je suis musulman et je ne vois pas pourquoi je devrais être plus proche d'un mauvais musulman qu'un bon athée [...] je ne vois pas pourquoi je devrais preter allégeance de préférence à une Oumma plus qu'une autre. Tant que ma liberté de culte n'est pas entravée, je n'en vois aucune utilité.
                    En fait ce n'est pas moi ou toi qui décidons de ce qui se doit d'être fait ou obsérvé mais la loi uniquement. En tant que citoyen algérien (ou canadien) c'est la loi du pays qui définit le statut de concitoyen de tel ou tel et non ta décision personelle, aussi juste ou généreuse qu'elle puisse paraître. Evidement parmi les 30 millions de concitoyens algériens (ou leur équivalent canadien) il y'a tant et tant de méchants, mais ce n'est pas pour autant que tu as le droit ni le pouvoir de les renier au motif qu'ils sont "mauvais". Ta nationalité et ta citoyenté t'oblige a observer certains engagements envers tes concitoyens, tout tes concitoyens, tandis que rien ne t'est imposé envers les étrangers, si ce n'est le minimum humain que tous connaissent.

                    Bref, tout cela pour dire que les relations qui te lient a tes frères musulmans, tous tes frères musulmans (tant que tu dis être musulman) ne sont pas a définir par ta propre personne mais par un législateur (le Coran et la Sunna dans ce cas précis). Tu as bien dis que le prophète a établi une communauté en son époque et qu'il a fixé les modalités générales de son fonctionnement. Tu dois surement savoir qu'il bâtit cette communauté sur un socle unique : la foi en Dieu.
                    Ainsi, en Islam le premier des liens entre dex humains doit être leur foi en Dieu. Le reste, tout le reste, vient après. Or, un athé qui nie l'existence de Dieu insulte ce Dieu a chaque moment. C'est ce qu'on apelle en droit romain un "crime de lèse-majesté". D'autre part en niant le pouvoir de Dieu notre athé se montre "rebel" à son égard alors qu'un musulman se veux être le plus "soumis" à son Créateur. Donc, rien que pur ces deux points tout sépare le musulman (bon ou mauvais) de l'athé (bon ou mauvais).

                    Il est connu dans toutes les lois humaines qu'un homme qui est coupable d'insulte envers le souverain est puni et cela même si il s'avère être un homme généreux, gentil, sympathique ... De même, un homme qui se mutine contre l'ordre et le pouvoir légitime (celui de Dieu ne souffre pas du moindre doute !!!!!) est aussi passible de punition et cela même si il est le plus attentionné des pères, le plus liberal des méssène ou le plus débonaire des seigneurs !

                    Certaines choses prennent le pas sur d'autres, et en Islam c'est le foi en Dieu, son méssager et ses commandement qui prend le pas sur tout le reste et plus d'un verset coranique atteste de cela. Ainsi, les liens communautaires qui doivent unir les musulmans (bons et mauvais) ne sont pas une option facultative que chacun définit à sa guise bien mais des obligations certaines pour celui qui se veut être musulman car, encore une fois, être musulman ce n'est seulement une croyance abstraite, mais plutôt une concrétisation de cette foi dans la communauté qui la partage : la Nation de l'Islam, l'Oumma.
                    Dernière modification par Harrachi78, 20 octobre 2005, 17h52.
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                    Commentaire


                    • #11
                      Salam Harrachi.

                      Je comprends très bien ts idées mais ça reste plutôt théorique, ils s'appuient sur un ordre immatériel et donc inopérant...

                      Exemple

                      Bref, tout cela pour dire que les relations qui te lient a tes frères musulmans, tous tes frères musulmans (tant que tu dis être musulman) ne sont pas a définir par ta propre personne mais par un législateur (le Coran et la Sunna dans ce cas précis)
                      Le Coran n'est pas un législateur.
                      Le législateur est un homme ( ou une femme) qui conçoit les lois.
                      Certes, ces lois peuvent être inspirées par le Coran mais les lois restent la chose des humains.
                      Et donc toujours discutables car nul n'est parfait.
                      Dernière modification par Bachi, 21 octobre 2005, 15h33.

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                      • #12
                        je ne pesne pas qu'on doit prendre ce terme avec tant philosophie, c'est vraie que l'islam est basé sur le principe de la commaunité

                        Donc , c'est normal qu'autant que musulmans on appartient à la communauté musulmane qui est heureusement dispercer dans le monde entiers"et ce Dieu et le prophète sas nous a promis ds le CORAN" et c'est tout à son honneur (l'islam bien sur), mais aussi durant l'histoire des musulmans et au tout s début les musulmans avec le prophète ont cotoyés ldes personnes des autres religions etils vivaient cote à cote, et ils marchandisaient avce eux .
                        Dailleure Dieu ds un verset où il a demandé aux musulmanx de se marier avec des musulmanx de préférance (pour les hommes) il a bien dis un musulman bien c'est mieux qu'un autre qui ne crois pas en moi même si l'autre est meilleure donc il a bien précisé un musulman bien
                        c'est que ve dire qu'un musulman se doit de s'améliorer et d'être quelqu'un de bien pour que les autres le cotoient.
                        moi je vis ds un pays étrangé et je ne bosse qu'avec des personnes non muslmanes et même des fois athés , ca ne m'empêche pas de les cotoyer à cd bien sur qu'ils me respectent et mon respect est basé sur ce que moi je suis, donc le respect de ma réligion et de Dieu en qui je crois.
                        Mais aussi c'est normal que j'ai plus d'affinité envers les musulmans
                        car l'islam est une religion que tu ne vis pas seulement qd tu es seul mais bien au contraire c'est une réligion de société de comportement quotidien, ceci dis l'islam exige aussi que tu respecte l'autre autant qu'être humain et pas seuelment autant que musulman.
                        La communauté existe ds l'islam mais c'est pas pour ceci qu'il faut le voir du coté négatif, aucontraire c'est plus pour ne rapprocher mais jamais pour faire mal aux autres croyances
                        Magdouda

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                        • #13
                          @bachi

                          Salut,

                          Je ne crois pas que ce que j'ai dit soit si théorique que cela. Le principe de la communauté musulmane est vivant, au moins en partie, dans l'ensemble des pays et des sociétés musulmanes actuelles, a divers degrés il est vrai.

                          D'autre par, en disant que le Coran était le légistlateur je visais tout simplement Dieu. Je reformulerais donc l'ensemble de l'idée de la sorte : Dieu fixe les règles constitutifs de la Communauté (Oumma) et les lois lient ses membres a travers le Coran et Sunna autant que les Etats fixent ces mêmes règles et lois à travers le constitutions et les codes de nationalités etc ...
                          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                          • #14
                            j'ai l'impression ,que quand j'entend le mot COMMUNITARISME ,comme si il y'a différente race humaine .....
                            d'un coté c'est bien le communitarisme comme chaqu'un de vous l'avez d'ecris ,et je suis tout a fait d'accord avec certains ........
                            MAIS
                            je vois une petite chose négative dans ce mot ..
                            c'est que ça peu pousser a l'intolérence et au racisme , parceque les gens qui restent qu'entre eux et communique qu'entre eux ,ils apprenent pas a connaitre les autres ,peu etre que je me trompe aussi ,mais c'est ce que je pense .....ou je suis a coté de la plaque comme d'habitude !!!!
                            "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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                            • #15
                              d'un coté c'est bien le communitarisme comme chaqu'un de vous l'avez d'ecris
                              Je n'ai jamais, pour ma part, dit que c'était bien...
                              Au contraire.

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