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Nouvelle baisse du taux de chômage · Il est passé de 9,8% en 2007 à 9,6% en 2008
· 20.000 postes perdus en milieu rural
· Services et BTP, principaux pourvoyeurs d’emplois
Le marché du travail se porte bien au Maroc. Le constat ressort de l’enquête nationale sur l’emploi menée par le Haut commissariat au plan (HCP) et dont les chiffres viennent d’être rendus publics. Ainsi, au terme de l’année 2008, l’économie nationale a créé quelque 133.000 emplois nets (contre 128.000 en 2007). De même, le taux de chômage a reculé pour s’établir à 14,7% en milieu urbain (contre 15,4% en 2007) et à 9,6% au niveau national (contre 9,8% en 2007).
La population active, âgée de 15 ans et plus, a atteint 11.267.000 personnes en 2008, soit une hausse de 1,1% par rapport à l’année d’avant (+2,2% en milieu urbain contre -0,2% en milieu rural). Cependant, le taux d’activité a légèrement reculé passant de 51% en 2007 à 50,6% en 2008.
D’un autre côté, 310.000 postes d’emploi rémunérés ont été créés et 177.000 emplois non rémunérés ont été perdus, ce qui s’est traduit globalement par une création nette d’emplois de 133.000 postes (+153.000 dans les villes et -20.000 dans les campagnes). Le volume global de l’emploi est passé en conséquence, entre les deux périodes, de 10.056.000 à 10.189.000 personnes.
Par ailleurs, les services viennent en tête des secteurs ayant généré de nouveaux emplois avec 102.000 postes, soit un accroissement du volume de l’emploi du secteur de 2,8%. Suivis des bâtiments et travaux publics (BTP) avec 65.000 postes, soit une hausse de 7,7%. L’emploi dans le secteur agricole a, quant à lui, reculé au niveau national de 67.000 postes, soit une baisse de 1,6%. En zones urbaines, pratiquement tous les secteurs d’activité économique ont contribué à la création des nouveaux emplois. Ainsi, les services ont généré 80.000 nouveaux emplois, soit une hausse du volume de l’emploi du secteur de 2,6%. De leur côté, les BTP ont contribué à hauteur de 39.000 emplois, soit une hausse de 7,4%. Talonnés de près par l’industrie avec 30.000 emplois, soit une hausse de 3%. L’agriculture, forêt et pêche restent le maillon faible puisqu’elles n’ont généré que 2.000 emplois, soit une hausse de 0,6%.
Par contre, les zones rurales ont connu la perte de 20.000 postes d’emploi résultant d’une régression de l’emploi agricole de 68.000 postes et d’un accroissement de l’emploi non agricole de 48.000 postes. Les plus importantes créations d’emplois ont été observées dans les BTP (26.000 postes) et les services» (22.000 postes).
A noter également que la population active en chômage est passée, au niveau national, de 1.092.000 en 2007 à 1.078.000 chômeurs en 2008, soit 14.000 en moins ou une baisse relative de 1,3%. Signalons cependant que cette diminution concerne exclusivement le milieu urbain car le stock de chômeurs a augmenté de 11.000 en milieu rural. Les baisses les plus importantes du chômage, en milieu urbain, ont été observées chez les jeunes âgés de 25 à 34 ans et chez les diplômés.
Tarik HARI
· 20.000 postes perdus en milieu rural
· Services et BTP, principaux pourvoyeurs d’emplois
Le marché du travail se porte bien au Maroc. Le constat ressort de l’enquête nationale sur l’emploi menée par le Haut commissariat au plan (HCP) et dont les chiffres viennent d’être rendus publics. Ainsi, au terme de l’année 2008, l’économie nationale a créé quelque 133.000 emplois nets (contre 128.000 en 2007). De même, le taux de chômage a reculé pour s’établir à 14,7% en milieu urbain (contre 15,4% en 2007) et à 9,6% au niveau national (contre 9,8% en 2007).
La population active, âgée de 15 ans et plus, a atteint 11.267.000 personnes en 2008, soit une hausse de 1,1% par rapport à l’année d’avant (+2,2% en milieu urbain contre -0,2% en milieu rural). Cependant, le taux d’activité a légèrement reculé passant de 51% en 2007 à 50,6% en 2008.
D’un autre côté, 310.000 postes d’emploi rémunérés ont été créés et 177.000 emplois non rémunérés ont été perdus, ce qui s’est traduit globalement par une création nette d’emplois de 133.000 postes (+153.000 dans les villes et -20.000 dans les campagnes). Le volume global de l’emploi est passé en conséquence, entre les deux périodes, de 10.056.000 à 10.189.000 personnes.
Par ailleurs, les services viennent en tête des secteurs ayant généré de nouveaux emplois avec 102.000 postes, soit un accroissement du volume de l’emploi du secteur de 2,8%. Suivis des bâtiments et travaux publics (BTP) avec 65.000 postes, soit une hausse de 7,7%. L’emploi dans le secteur agricole a, quant à lui, reculé au niveau national de 67.000 postes, soit une baisse de 1,6%. En zones urbaines, pratiquement tous les secteurs d’activité économique ont contribué à la création des nouveaux emplois. Ainsi, les services ont généré 80.000 nouveaux emplois, soit une hausse du volume de l’emploi du secteur de 2,6%. De leur côté, les BTP ont contribué à hauteur de 39.000 emplois, soit une hausse de 7,4%. Talonnés de près par l’industrie avec 30.000 emplois, soit une hausse de 3%. L’agriculture, forêt et pêche restent le maillon faible puisqu’elles n’ont généré que 2.000 emplois, soit une hausse de 0,6%.
Par contre, les zones rurales ont connu la perte de 20.000 postes d’emploi résultant d’une régression de l’emploi agricole de 68.000 postes et d’un accroissement de l’emploi non agricole de 48.000 postes. Les plus importantes créations d’emplois ont été observées dans les BTP (26.000 postes) et les services» (22.000 postes).
A noter également que la population active en chômage est passée, au niveau national, de 1.092.000 en 2007 à 1.078.000 chômeurs en 2008, soit 14.000 en moins ou une baisse relative de 1,3%. Signalons cependant que cette diminution concerne exclusivement le milieu urbain car le stock de chômeurs a augmenté de 11.000 en milieu rural. Les baisses les plus importantes du chômage, en milieu urbain, ont été observées chez les jeunes âgés de 25 à 34 ans et chez les diplômés.
Tarik HARI
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