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L'industrie chocolatière suisse commence à ressentir le contrecoup de la crise économique mondiale. Elle a certes pu boucler 2008 sur un chiffre d'affaires en hausse de 9,3 % à 1,82 milliard de francs suisses (1,2 milliard d'euros), signant une cinquième année record d'affilée.
Mais selon Chocosuisse, la fédération des fabricants helvétiques de chocolat, les affaires de cette industrie, qui exporte plus de 60 % de ses produits, se dégradent à toute vitesse sur ses principaux marchés.
Son premier client, l'Allemagne, a ainsi diminué ses importations de chocolat de 23,7 % en volume en 2008. "La situation s'est fortement dégradée au cours des quatre derniers mois de l'année", commente Franz Urs Schmid, directeur de Chocosuisse. Au Royaume-Uni, son deuxième marché, le chiffre d'affaires a plongé de 12,7 %. "La faiblesse de la livre sterling a fortement pesé sur nos activités", explique M. Schmid.
En France et aux Etats-Unis, les ventes se replient aussi. En fait, à l'international, c'est grâce au dynamisme de certains pays émergents comme l'Inde, l'Egypte, l'Afrique du Sud ou la Turquie que les fabricants suisses sont parvenus à sauver la mise.
Dans la Confédération, le marché - pourtant totalement saturé - a vu ses ventes augmenter de 2,5 % en volume et de 7,8 % en valeur (894 millions d'euros). Toutefois, la forte hausse du chiffre d'affaires reflète avant tout la flambée des prix des matières premières. Celle-ci s'est d'ailleurs répercutée sur le consommateur.
Ainsi, en Suisse, les produits chocolatiers vendus dans le commerce de détail ont augmenté de 13 % entre fin 2007 et fin 2008, selon l'Office fédéral de la statistique (OFS). Et cette tendance pourrait se poursuivre, car les cours du cacao ont bondi de plus de 50 % par rapport à leur plus bas niveau de novembre 2008.
Par Le Monde
Mais selon Chocosuisse, la fédération des fabricants helvétiques de chocolat, les affaires de cette industrie, qui exporte plus de 60 % de ses produits, se dégradent à toute vitesse sur ses principaux marchés.
Son premier client, l'Allemagne, a ainsi diminué ses importations de chocolat de 23,7 % en volume en 2008. "La situation s'est fortement dégradée au cours des quatre derniers mois de l'année", commente Franz Urs Schmid, directeur de Chocosuisse. Au Royaume-Uni, son deuxième marché, le chiffre d'affaires a plongé de 12,7 %. "La faiblesse de la livre sterling a fortement pesé sur nos activités", explique M. Schmid.
En France et aux Etats-Unis, les ventes se replient aussi. En fait, à l'international, c'est grâce au dynamisme de certains pays émergents comme l'Inde, l'Egypte, l'Afrique du Sud ou la Turquie que les fabricants suisses sont parvenus à sauver la mise.
Dans la Confédération, le marché - pourtant totalement saturé - a vu ses ventes augmenter de 2,5 % en volume et de 7,8 % en valeur (894 millions d'euros). Toutefois, la forte hausse du chiffre d'affaires reflète avant tout la flambée des prix des matières premières. Celle-ci s'est d'ailleurs répercutée sur le consommateur.
Ainsi, en Suisse, les produits chocolatiers vendus dans le commerce de détail ont augmenté de 13 % entre fin 2007 et fin 2008, selon l'Office fédéral de la statistique (OFS). Et cette tendance pourrait se poursuivre, car les cours du cacao ont bondi de plus de 50 % par rapport à leur plus bas niveau de novembre 2008.
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