L'entraineur nationale a jeté l'éponge...
La démission de Badou Zaki, qui a essuyé les critiques des médias et supporters marocains, bien avant la défaite face à la Tunisie, constitue une surprise pour certains, sachant que son contrat courait jusqu'à la CAN. Tout au long des matches qualificatifs pour la Coupe du monde, Zaki, le "héros" qui a réussi à former une jeune équipe, révélation de la CAN 2004, est resté confiant en ses choix : l'éviction de son adjoint Naciri, la non sélection du capitaine Naybet et des schémas tactiques portés sur la défense (malgré l'armada d'attaquants dont dispose le Maroc).
Résultat des courses : le Maroc a vu lui échapper la qualification, après avoir achevé sa série de rencontres sans défaite, mais ses cinq matches nuls lui ont finalement coûté cher. A l'échec sportif de Zaki (absence d'une stratégie à la hauteur de l'enjeu), s'est ajoutée son incapacité à gérer sa communication. Au sifflet final à Radès, Zaki a fait valoir que son équipe et lui n'avaient pas été assez soutenus (en plus clair c'est la faute de la fédération, des médias et du public), sans jamais se remettre en question.
Le départ de Zaki devrait faire beaucoup d'heureux, notamment ceux qui cherchaient à le remplacer par Philippe Troussier. D'ailleurs, des noms de techniciens français commencent à circuler (au bon souvenir de Henri Michel, qui a qualifié la Côte d'Ivoire).
A celui de Troussier, le "sorcier blanc" qui a fait le bonheur du public burkinabé et nippon, s'ajoutent ceux de Bruno Metsu, Didier Deschamps, et même Luis Fernandez... Les deux premiers connaissent bien l'Afrique, tout comme Mhamed Fakher, qui nom marocain qui s'impose et qui évitera à la Fédération un salaire faraminuex.
Le CV de Fakher, l'homme aux titres (cinq depuis 2001 : deux titres de championnat avec le Hassania d'Agadir, deux titres de Coupe et un de championnat avec les FAR, qualifiés ce mois pour la finale de la Coupe de la Confédération), est connu du président de la Fédération, ex gardien des militaires. Les résultats encourageants des cadres marocains (Zaki, Madih, Jamal) - et le budget de la FRMF - pourrait faire pencher en faveur de ce choix.
Le raisonnement du bureau fédéral pourrait aller vers la recherche d'un entraîneur expérimenté (quitte à casser sa tirelire), capable de faire avancer un groupe qui a un potentiel formidable, peut-être le meilleur depuis la génération de 1986, celle de Zaki, le gardien. A trois mois de la CAN, le nom du successeur devrait être connu le plus rapidement possible.
La démission de Badou Zaki, qui a essuyé les critiques des médias et supporters marocains, bien avant la défaite face à la Tunisie, constitue une surprise pour certains, sachant que son contrat courait jusqu'à la CAN. Tout au long des matches qualificatifs pour la Coupe du monde, Zaki, le "héros" qui a réussi à former une jeune équipe, révélation de la CAN 2004, est resté confiant en ses choix : l'éviction de son adjoint Naciri, la non sélection du capitaine Naybet et des schémas tactiques portés sur la défense (malgré l'armada d'attaquants dont dispose le Maroc).
Résultat des courses : le Maroc a vu lui échapper la qualification, après avoir achevé sa série de rencontres sans défaite, mais ses cinq matches nuls lui ont finalement coûté cher. A l'échec sportif de Zaki (absence d'une stratégie à la hauteur de l'enjeu), s'est ajoutée son incapacité à gérer sa communication. Au sifflet final à Radès, Zaki a fait valoir que son équipe et lui n'avaient pas été assez soutenus (en plus clair c'est la faute de la fédération, des médias et du public), sans jamais se remettre en question.
Le départ de Zaki devrait faire beaucoup d'heureux, notamment ceux qui cherchaient à le remplacer par Philippe Troussier. D'ailleurs, des noms de techniciens français commencent à circuler (au bon souvenir de Henri Michel, qui a qualifié la Côte d'Ivoire).
A celui de Troussier, le "sorcier blanc" qui a fait le bonheur du public burkinabé et nippon, s'ajoutent ceux de Bruno Metsu, Didier Deschamps, et même Luis Fernandez... Les deux premiers connaissent bien l'Afrique, tout comme Mhamed Fakher, qui nom marocain qui s'impose et qui évitera à la Fédération un salaire faraminuex.
Le CV de Fakher, l'homme aux titres (cinq depuis 2001 : deux titres de championnat avec le Hassania d'Agadir, deux titres de Coupe et un de championnat avec les FAR, qualifiés ce mois pour la finale de la Coupe de la Confédération), est connu du président de la Fédération, ex gardien des militaires. Les résultats encourageants des cadres marocains (Zaki, Madih, Jamal) - et le budget de la FRMF - pourrait faire pencher en faveur de ce choix.
Le raisonnement du bureau fédéral pourrait aller vers la recherche d'un entraîneur expérimenté (quitte à casser sa tirelire), capable de faire avancer un groupe qui a un potentiel formidable, peut-être le meilleur depuis la génération de 1986, celle de Zaki, le gardien. A trois mois de la CAN, le nom du successeur devrait être connu le plus rapidement possible.
Commentaire