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Grève de la faim des élites en Tunisie

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  • Grève de la faim des élites en Tunisie

    C'est un combat pour plus de liberté en Tunisie qu'ont engagé 7 personnalités de la société civile en Tunisie. La grève sera illimitée c'est dire leur détermination. C'est remarquable et très courageux de leurs parts .

    =====

    Sept personnalités de l'opposition et de la société civile ont entamé mardi 18 octobre une grève de la faim "illimitée" en Tunisie. Elles réclament d'avantage de libertés dans leur pays. "En cessant de nous nourrir, nous voulons dire aux Tunisiens et au monde entier que nous vivons dans un pays sans libertés et sans respect pour les droits de l'Homme les plus élémentaires", a déclaré Néjib Chebbi, chef du Parti démocratique progressiste (PDP, légal).Ce dernier a précisé que le groupe entendait également interpeller les participants au sommet mondial de la société de l'information (SMSI) qui aura lieu en novembre en Tunisie."Ils ne peuvent venir célébrer la liberté d'expression et d'Internet dans un pays où l'élite cesse de manger à cause de l'absence de libertés", a expliqué Néjib Chebbi.La grève de la faim, a-t-il expliqué, est l'"ultime moyen" après la "confiscation de tous moyens d'action politique pacifique" par le pouvoir en place, a-t-il déploré.

    Des revendications claires


    Les "grévistes" dénoncent dans une déclaration commune "une dégradation intolérable" de l'état des libertés et accusent le pouvoir tunisien d'ignorer "les aspirations de secteurs entiers de la société". Les sept militants exigent que toutes les associations et partis politiques aspirant à une existence légale soient reconnus et que les entraves contre l'association des magistrats, la Ligue des droits de l'Homme (LTDH) et le Syndicat des journalistes soient levées. Ils réclament la fin de la censure, ainsi que la libération des prisonniers politiques, "parmi les islamistes, internautes et jeunes injustement accusés de terrorisme".Ils demandent en particulier libération de l'avocat Mohamed Abbou, qui s'est vu condamné en mars dernier à trois ans et demi de prison.

    Juges et prisonniers unis

    Parmi les protestataires, Maître Ayachi Hammami, secrétaire général de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme (LTDH) et chef du comité de libération de Mohammed Abbou.Egalement en grève, Mohamed Nouri, président de l'Association internationale de soutien aux prisonniers politiques (AISPP, non reconnue) a indiqué qu'une centaine de détenus "politiques" sont également en grève de la faim, depuis plus d'un mois pour certains, en vue d'obtenir leur libération.Les quatre autres grévistes sont le juge dissident Mokhtar Yahyaoui, Hamma Hammami, parole-parole d'une formation de gauche non reconnue, Maître Raouf Ayadi, vice-président du Parti du Congrès pour la République (CPR, de Moncef Marzouki, non reconnu) et Lotfi Hajji, président du syndicat des journalistes.

    Tunis persiste et signe

    Les autorités tunisiennes refusent d'accorder le statut de prisonniers politiques à environ 500 détenus, condamnés dans les années 1990 pour appartenir au parti islamiste Ennahadha (interdit). De même Tunis dément tout exercice de la censure et affirme que la liberté d'expression est "une réalité quotidienne" que garantit la constitution.

    Grève de la faim des élites pour la liberté


  • #2
    TANT QU IL AURA LA BENEDICTION DES OCCIDENTAUX,le maitre benali ne sera pas inquiter de perdre sontrone, sauf le peuple tunisien peut le detroner, mais une majorite de ce peuple est.............................................

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    • #3
      L'europe en général et la France en particulier soutient les regimes dictatoriaux, impliquant la repression et la mauvaise gouvernance, et après se demande sur le pourquoi des attentats pérpétrés dans son territoire...

      Bonne chance aux frères tunisiens..
      Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

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      • #4
        Je salue leur courage....Ce n'est pas facile de faire face a un gouvernement dictature et répriment...mais il y a tjrs un début a tout.

        Merci Morjane pour l'info.

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        • #5
          un gd salut a ses personnes qui ont eu le courage de faire ce que nul autre n'as osé le faire
          et je ne pense pas que le plus important est de réussir leur action(ce qui me semble impossible) mais que d'autre personnes se rend compte, que l'opinion international et surtout l'occidental qui passe ses vaccances en tunisie essaye de voir la tunisie autrement au'un lieu de détente mais aussi un pays ou ds personnes abusent de leurs pouvoir, le plus important cq u'on se soucouent de ses régimes arabes qui ne sont jamais rasasiés et qui profitent des plus faible.
          merci pour toi morjane de nous avoir informé car les gouvernements arabes aimerai bien nous fermé la bouches et caché nos mécontement
          Magdouda

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          • #6
            LES occidentaux tant que cette situation fait leurs affaires, ils ne bougeront pas le petit doit, ils ont utilises dans le passe SADAM, comme aujoudhui les petits roi et mousharef du pakistant, ainsi que le petit gouverneur de l irak et de lafghanistant, voir le triomphe de chalabi en irak, ensuite tombe en disgrace par ces maitres pour des motifs ?.
            c est ainsi la politique euro occidental, le soudan va connaitre le meme sort de dislocation, la lybie idem, ce qui rest de la syrie s est un probleme de temps et de strategie, car les americains ne peuvent creer actuellement trois front de refus , l irak, liran et la syrie, malgre qu ils ont le soutient des rois du moyen orient.

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            • #7
              Il faut savoir qu'en Tunisie depuis Août les journalistes, les magistrats étaient mis au pas. De mille manières on les mettaient sous pressions, mutations impossibilité de louer des salles, menaces voilés, emprisonnement pour des divers motifs etc.. La société civile était appelée à se taire.
              Dans un mois se tiendra le Sommet mondial sur la société de l'information et cette grève de la faim a aussi été décidée en pensant à cela car le Monde aura les yeux braqués sur la Tunisie.

              Voici l'interview d'un des grévistes de la Faim, le juge rebelle Mokhtar Yahyaoui

              ====

              Alors qu'il entamait son troisième jour sans manger, le «juge rebelle» Mokhtar Yahyaoui, débarqué fin 2002 pour avoir critiqué le système judiciaire tunisien sur un site Internet, a répondu aux questions de Libération.fr.

              Votre avez pris la décision commune d'entamer une grève de la faim. S'agit-il d'un geste désespéré?

              Non, c'est un défi au pouvoir tunisien. La Tunisie a les apparences d'un pays moderne et ouvert mais c'est en réalité l'un des systèmes les plus répressifs au monde. Le régime détient tous les pouvoirs, n'accepte aucune discussion, aucune contestation. Si on n'est pas dans la ligne ou qu'on émet un avis contestataire, le pouvoir nous considère comme un ennemi. Et un terrible dispositif se met en place: surveillance, écoutes, pression policière, fiscale, économique... Les personnes concernées ne sont pas les seules frappées mais aussi leurs familles. Nos enfants ne peuvent plus faire d'études, sont interdits d'accès au marché du travail. Nous ne sommes plus prêts à accepter cette répression permanente. Personnellement, cela fait quatre ans que je n'ai plus mon salaire de juge et que je suis interdit de quitter mon pays pour avoir critiqué sur l'Internet le système judiciaire.

              C'est la première fois, en Tunisie, que des personnalités se lancent au grand jour dans un mouvement uni de protestation... Qui sont les grévistes de la faim ?

              Il y a des représentants de partis politiques reconnus, d'autres non reconnus, des membres d'associations, des indépendants, un islamiste. On ne partage pas tous les mêmes idées mais on partage une même revendication: ce régime doit impérativement reconnaître la liberté d'expression et d'association. Habituellement notre handicap, c'est de ne pas arriver à avancer ensemble. Cette fois, les grévistes et leur comité de soutien rassemblent presque toute l'opposition tunisienne.

              Vous entamez cette action dans un contexte particulier alors que la Tunisie va accueillir pour la première fois un sommet de l'ONU...

              Il y a deux dates importantes dans les semaines à venir. La première c'est l'anniversaire du coup d'Etat du 7 novembre 1987. C'est le moment où le régime concède quelques libérations pour les prisonniers politiques. Puis du 16 au 18 novembre, le monde aura les yeux braqués sur la Tunisie qui accueille le Sommet mondial sur la société de l'information. Nous sommes très surpris que l'ONU ait choisi la Tunisie pour parler de l'Internet, de la liberté sur le réseau alors que ce pays vit sous une chape de plomb. D'autant que la Tunisie figure en tête des pays les plus cyberrépressifs... Mon blog a d'ailleurs été censuré dès le premier jour de la grève.

              Des nombreux pays ont pourtant mis en garde la Tunisie à l'approche du sommet...


              Oui, mais ça n'a servi à rien pour l'instant. Le régime a même renforcé sa pression. Il se sert de la loi antiterroriste pour faire taire la jeunesse alors que la protestation grandit. Les jeunes qui tentent de se faire entendre sont présentés comme des islamistes et enfermés. Il y a aussi la situation intolérable réservée à la justice. Les dirigeants de l'association des magistrats, élus démocratiquement et majoritaires dans le corps des magistrats, ont récemment été remplacés par un comité fantoche installé par le pouvoir. On ne peut pas parler d'évolution vers les libertés sans avoir un minimum garanti de justice.

              Le système tunisien est le plus répressif au monde

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              • #8
                Hippone

                Chapeau bas pour ces personnes! Revendiquer dans la dignité, je trouve leur acte noble. Remarquez que c'est une revendication où il y a danger quand à l'intégrité physique de ceux qui revendiquent! Contrairement aux revendications de quelques uns qui mettent en danger l'intégrité physique d'autres personnes (souvent innocentes) pour leurs propres revendications!
                La puissance n'est rien sans maîtrise!

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