Le marché de l’immobilier dans le grand Alger connaît une stagnation dans son segment achats/ventes.
Depuis le début 2009, les transactions immobilières ont fléchi à la grande inquiétude des agences immobilières dont certaines risquent de mettre la clef sous le paillasson.
Et si certains professionnels de l’immobilier incombent cette situation aux retombées de la crise financière internationale sur le secteur, ils n’arrivent cependant pas à s’expliquer ce «passage à vide qui n’a que trop duré».
«Le marché de l’immobilier a connu un boom durant ces dernières années, surtout dans certains quartiers de la capitale où les prix ont dépassé l’imagination et aujourd’hui, même si ce marché est en phase de récession les prix sont relativement à la hausse», souligne Youssef, le gérant de l’agence immobilière «El Djohor» A Alger centre. Exemple : un studio d’une superficie de 60 m2, situé à proximité de l’hôtel Essafir (Alger centre) s’est vendu à plus d’un milliard de centimes.
Ce paradoxe entre un marché morose et une courbe des prix toujours ascendante, Youssef l’interprète par la baisse de l’offre de vente. «Les transactions de vente sont rares car les gens préfèrent désormais louer leurs biens qu’ils considèrent comme un capital, ce qui peut leur rapporter bien plus à moyen et long terme qu’une cession», explique Youssef.
La hausse des loyers chez le privé fonctionne ainsi à plein régime. «Les habitants de Hydra qui louent leurs villas ou appartements sont bien informés des prix, alors quand ils viennent mettre leur maison en location, ils exigent de nous le maximum pour profiter de cette aubaine», observe cet agent d’une agence immobilière située en plein centre de Hydra. Une aubaine qui risque de ne plus l’être. En effet, même dans ce créneau, la crise pointe son nez.
«Le marché de l’immobilier est en stagnation, la ruée des nationaux et des étrangers pour décrocher une location à Hydra, un quartier prisé pour son dispositif sécuritaire, s’est estompée», indique le représentant d’une agence immobilière à Hydra. «Remarquez dans tous les quartiers de la commune des pancartes sont accrochées sur les devantures annonçant la location d’un appartement.
Chose qui n’existait pas avant. Cela explique bien que notre activité a bien reculé», soutient-il. Surtout dans les quartiers résidentiels.
«Nous travaillons beaucoup avec le personnel des ambassades qui souvent se rabat vers nous pour dénicher le meilleur appartement à louer, hors, depuis la crise financière internationale, ses missionnaires ne s’affichent plus autant car la majorité des ambassades a diminué de moitié son budget de fonctionnement et son personnel n’a plus la possibilité de s’offrir le luxe de louer des villas ou des appartement standing», estime un agent immobilier qui soutient que ce manque de liquidités mènera sûrement à un retour aux prix réels de l’immobilier.
N’empêche, pour le moment, la bulle spéculative n’est pas près d’éclater. Un F4 d’une superficie de 200 m2 avec garage est loué à 40 millions de centimes par mois. A Hydra bien sûr.
- Pressedz
Depuis le début 2009, les transactions immobilières ont fléchi à la grande inquiétude des agences immobilières dont certaines risquent de mettre la clef sous le paillasson.
Et si certains professionnels de l’immobilier incombent cette situation aux retombées de la crise financière internationale sur le secteur, ils n’arrivent cependant pas à s’expliquer ce «passage à vide qui n’a que trop duré».
«Le marché de l’immobilier a connu un boom durant ces dernières années, surtout dans certains quartiers de la capitale où les prix ont dépassé l’imagination et aujourd’hui, même si ce marché est en phase de récession les prix sont relativement à la hausse», souligne Youssef, le gérant de l’agence immobilière «El Djohor» A Alger centre. Exemple : un studio d’une superficie de 60 m2, situé à proximité de l’hôtel Essafir (Alger centre) s’est vendu à plus d’un milliard de centimes.
Ce paradoxe entre un marché morose et une courbe des prix toujours ascendante, Youssef l’interprète par la baisse de l’offre de vente. «Les transactions de vente sont rares car les gens préfèrent désormais louer leurs biens qu’ils considèrent comme un capital, ce qui peut leur rapporter bien plus à moyen et long terme qu’une cession», explique Youssef.
La hausse des loyers chez le privé fonctionne ainsi à plein régime. «Les habitants de Hydra qui louent leurs villas ou appartements sont bien informés des prix, alors quand ils viennent mettre leur maison en location, ils exigent de nous le maximum pour profiter de cette aubaine», observe cet agent d’une agence immobilière située en plein centre de Hydra. Une aubaine qui risque de ne plus l’être. En effet, même dans ce créneau, la crise pointe son nez.
«Le marché de l’immobilier est en stagnation, la ruée des nationaux et des étrangers pour décrocher une location à Hydra, un quartier prisé pour son dispositif sécuritaire, s’est estompée», indique le représentant d’une agence immobilière à Hydra. «Remarquez dans tous les quartiers de la commune des pancartes sont accrochées sur les devantures annonçant la location d’un appartement.
Chose qui n’existait pas avant. Cela explique bien que notre activité a bien reculé», soutient-il. Surtout dans les quartiers résidentiels.
«Nous travaillons beaucoup avec le personnel des ambassades qui souvent se rabat vers nous pour dénicher le meilleur appartement à louer, hors, depuis la crise financière internationale, ses missionnaires ne s’affichent plus autant car la majorité des ambassades a diminué de moitié son budget de fonctionnement et son personnel n’a plus la possibilité de s’offrir le luxe de louer des villas ou des appartement standing», estime un agent immobilier qui soutient que ce manque de liquidités mènera sûrement à un retour aux prix réels de l’immobilier.
N’empêche, pour le moment, la bulle spéculative n’est pas près d’éclater. Un F4 d’une superficie de 200 m2 avec garage est loué à 40 millions de centimes par mois. A Hydra bien sûr.
- Pressedz
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