Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Engins volants de tous types

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Engins volants de tous types

    La 3ème édition du Forum international UVS-TECH 2009 a donné l'occasion aux ingénieurs russes de présenter différents projets d'engins volants, voire même de soucoupes volantes. Les machines proposées, avec ou sans pilote, peuvent aller d'un petit engin léger de quelques kilos à des "monstres" de 250 m de diamètre, rapportent RIA Novosti et inauka.ru.


    [IMG]http://*******************/_admin/css/images/star_f.png[/IMG][IMG]http://*******************/_admin/css/images/star_f.png[/IMG][IMG]http://*******************/_admin/css/images/star_f.png[/IMG][IMG]http://*******************/_admin/css/images/rating_star.png[/IMG][IMG]http://*******************/_admin/css/images/rating_star.png[/IMG]
    Notez




    [IMG]http://*******************/photo/1224215-1594064.jpg?v=1234082180[/IMG]





    Aéronautique/ astronomie/ biologie/ Antarctique
    Engins volants de tous types




    Le Centre scientifique et technique RISSA a mis au point un engin volant sans pilote (EVSP) totalement automatique, sorte d'hybride entre l'avion et l'hélicoptère. Ces appareils, appelés en russe "vertikalki", ressemblent extérieurement à des soucoupes volantes, leur hélice, comme tous les autres instruments, étant intégrés dans le corps de l'appareil, explique le directeur général et constructeur général de RISSA, Evguéni Yantchouk. Ce sont des sortes de drones, utilisables notamment par l'armée.

    Ces appareils sans pilote sont totalement automatiques. Toutes les fonctions, du décollage à l'atterrissage, peuvent être effectuées en régime automatique, avec possibilité de passer en régime manuel si nécessaire. Le principe du pilotage est proche de celui du guidage des fusées. Aucun pays au monde ne possède des appareils sans pilote de ce type, pas même Israël", affirme Evguéni Yantchouk. "Nos EVSP surpassent également tous les appareils étrangers par leurs caractéristiques de vol. Ils n'ont pas besoin de pistes d'atterrissage, ni d'aérodromes équipés. Ils peuvent se poser dans un champ".

    Toute une gamme de drones de ce type a été développée, allant d'appareils extrêmement petits, d'un poids au décollage de 3 kilos, aux appareils de classe moyenne (oscillant entre 5 et 30 kilos) et aux poids lourds évoluant à une altitude élevée, destinés à résoudre des objectifs stratégiques. Ces "poids lourds" ont pour atout, notamment, que leur altitude de vol les rend totalement invisibles aux moyens de défense antiaérienne de l'ennemi.

    Evguéni Yantchouk n'a toutefois pas voulu expliquer pourquoi, compte tenu de la qualité exceptionnelle de ses appareils, les militaires russes ont acheté des EVSP à Israël, et non à son entreprise.

    Le ministère de la Défense pourrait être intéressé par un autre appareil volant, sur lequel travaillent actuellement des spécialistes russes. Cet engin, déjà baptisé Lokomskaner, rappelle sur les dessins une soucoupe volante. Selon ses concepteurs, le diamètre de cette machine devrait être de 250 m, et sa hauteur de 100 m. Ce géant pourrait embarquer une charge utile d'un millier et demi de tonnes.

    Cet appareil combine les avantages d'un avion, d'un hélicoptère et d'un aérostat : il peut se déplacer en ligne droite, faire demi-tour, descendre vers un point précis, atterrir à la verticale. Sa forme lui assure une bonne stabilité même en cas de forts vents. Toutes ces qualités en feront un instrument irremplaçable pour travailler dans les régions difficiles d'accès.

    Selon un de ses concepteurs, Igor Trifonov, les possibilités du Lokomskaner ont déjà attiré l'attention de possibles commanditaires tant en Russie qu'à l'étranger. Outre les grosses compagnies d'hydrocarbures, qui pourraient transporter des installations de forage grâce à cet aérostat, cet engin intéresse aussi le ministère russe des Situations d'urgence et celui de la Défense, ainsi qu'une société française travaillant dans le lancement de satellites.

    Le ministère russe de l'Intérieur se montre pour sa part très intéressé par le Dozor-4, un nouvel avion sans pilote, qui rappelle un peu un appareil d'aéromodélisme, en plus gros. Mais ce n'est pas pour jouer que les gardes-frontières russes entendent l'utiliser. Ils l'ont testé déjà avec succès à l'automne dernier au Daguestan. Cet appareil a fait étalage alors de toutes ses possibilités. Il se commande facilement depuis le sol à l'aide de manettes servant à le guider, gérer le moteur et faire pivoter la caméra embarquée. A la différence des autres appareils russes conçus à ce jour, dont la durée de vol est limitée à deux heures, le Dozor-4 peut demeurer en vol huit heures durant. Les gardes-frontières envisagent très sérieusement de créer une unité reposant sur cette machine. 12 appareils supplémentaires ont d'ores et déjà été commandés pour des tests plus approfondis.

    L'Institut aéronautique de Moscou (MAI) a quant à lui présenté le Voron, un nouveau type d'hélicoptère sans pilote : il est doté d'une hélice principale (le rotor de sustentation) en forme de "X", ce qui constitue une première mondiale. D'ordinaire, les rotors de cette forme sont situés sur la queue des hélicoptères. L'engin conçu par les ingénieurs du MAI est de petite taille (il ne pèse que 38 kilos), mais il est capable d'emporter plus d'une cinquantaine de kilos. Son rotor en "X" lui confère, aux dires de ses concepteurs, des qualités exceptionnelles. Cet appareil est, selon eux, aussi maniable qu'un hélicoptère sportif tout en ayant la résistance d'un hélicoptère de transport de fret. Il peut fonctionner en régime aussi bien automatique que manuel.
    tchek tchek tchek
Chargement...
X