La répression dont les amazighes en Afrique du nord sont victime s'intensifie. Aux agressions se conjuguent les tracasseries administratives, les harcèlements et les incarcérations arbitraires. Dans la contrée du Colonel, les amazighes de la ville d'Irfan sont dans la tourmente. Le Colonel et ses sbires continuent de terroriser la population et menacent par le châtiment extrême les militants amazighes qui résistent et persistent dans la défense de leurs droits linguistique, identitaires et historiques légitimes. Les milices du despote arabe ont violés leurs domiciles et saccagé leurs biens. Ni la « rue arabe », ni les corporations arabistes des droit de l'homme « arabe » n'ont jugé nécessaire de dénoncer ces violations qui menacent les amazighes de nettoyage ethnique.
En Algérie, l'oligarchie militaro théocratique mène une politique de « clochardisation » de la Kabylie, bastion de la résistance amazighe contre le rouleau compresseur d'un pouvoir arabiste arrogant et génocidaire. Les amazighes chrétiens sont persécutés et le tissu associatif est harcelé. Aucune ONG arabe ou instance arabe des droits humains n'a levé le petit doigt pour soutenir leur « frères » de Kabylie.
Dans l'émigration, l'Etat marocain aurait adressé une circulaire à ses ambassades les sommant de refuser d'inscrire dans les registres de l'Etat civil les prénoms amazighes. La lutte contre l'amazighité est ainsi érigée en priorité par l'Etat qui conçoit toujours l'amazighité comme hérésie, en dépit du discours officiel qui sert de façade.
Dans les geôles marocaines croupissent des détenus politiques amazighes, de jeunes étudiants qui ont eu le tord d'avoir osé défier la psychose du pouvoir et porter leur revendication dans des espaces publics.
Au sein des établissements scolaires, l'enseignement de la langue amazighe agonise. La politique de l'Etat dans ce domaine est des plus ambiguë. Ni le Ministère de tutelle, ni le Conseil Supérieur de l'Enseignement n'a formulé de propositions claires à même de rendre visible l'avenir de l'enseignement de cette langue, entamé depuis 2003.
L'hypothétique projet de création d'une chaîne amazighe traîne et est enveloppé de flou. L'Etat refuse toujours de s'exprimer sur la nature de la chaîne, son volume horaire, son contenu et sur les moyens humains qui seront chargés de sa gestion. Nous ignorons également si cette hypothétique chaîne sera accessible sur tout le territoire national ou sera limité à quelques zones urbaines. Quant au budget alloué à cette future chaîne, il est plus que dérisoire et conduira, certainement, à la diffusion d'émissions folkloriques et folklorisante et aux bricolages de toutes formes.
En Algérie, l'oligarchie militaro théocratique mène une politique de « clochardisation » de la Kabylie, bastion de la résistance amazighe contre le rouleau compresseur d'un pouvoir arabiste arrogant et génocidaire. Les amazighes chrétiens sont persécutés et le tissu associatif est harcelé. Aucune ONG arabe ou instance arabe des droits humains n'a levé le petit doigt pour soutenir leur « frères » de Kabylie.
Dans l'émigration, l'Etat marocain aurait adressé une circulaire à ses ambassades les sommant de refuser d'inscrire dans les registres de l'Etat civil les prénoms amazighes. La lutte contre l'amazighité est ainsi érigée en priorité par l'Etat qui conçoit toujours l'amazighité comme hérésie, en dépit du discours officiel qui sert de façade.
Dans les geôles marocaines croupissent des détenus politiques amazighes, de jeunes étudiants qui ont eu le tord d'avoir osé défier la psychose du pouvoir et porter leur revendication dans des espaces publics.
Au sein des établissements scolaires, l'enseignement de la langue amazighe agonise. La politique de l'Etat dans ce domaine est des plus ambiguë. Ni le Ministère de tutelle, ni le Conseil Supérieur de l'Enseignement n'a formulé de propositions claires à même de rendre visible l'avenir de l'enseignement de cette langue, entamé depuis 2003.
L'hypothétique projet de création d'une chaîne amazighe traîne et est enveloppé de flou. L'Etat refuse toujours de s'exprimer sur la nature de la chaîne, son volume horaire, son contenu et sur les moyens humains qui seront chargés de sa gestion. Nous ignorons également si cette hypothétique chaîne sera accessible sur tout le territoire national ou sera limité à quelques zones urbaines. Quant au budget alloué à cette future chaîne, il est plus que dérisoire et conduira, certainement, à la diffusion d'émissions folkloriques et folklorisante et aux bricolages de toutes formes.
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