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L'Algérie connaît une situation assez favorable malgré la crise économique et financière ; ceci et l'avis de Peter Frisch, responsable des relations avec l'Algérie à la Direction générale des relations extérieures de la Commission européenne, lors d'une réunion préparatoire d'une visite de la délégation Maghreb du Parlement européen en Algérie, prévue du 23 au 26 février. Selon lui, au moment où la crise économique mondiale menace de récession beaucoup de pays, "la situation économique et financière, l'Algérie est quand même assez favorable malgré cette crise". Le Fonds de régulation des recettes (FRR) a permis à l'Algérie de "résister, et il faudrait que cette situation perdure pendant des années pour qu'elle affecte vraiment ses politiques", estime-t-il. S'agissant de la politique d'emploi menée par l'Algérie, Frisch la qualifie de performante, relevant les efforts déployés à cet effet et qui ont eu pour résultat de ramener le chômage de 30% en 2000, à 12,7% actuellement.
Abordant les grands dossiers en chantier actuellement entre l'Algérie et l'Union européenne, il citera l'Accord d'association entré en vigueur en 2005, et confirmera la volonté de l'Algérie d'"en tirer le maximum de potentiel". Parmi ces secteurs d'intérêts communs, il citera les réformes économiques, le commerce, l'énergie, la circulation des personnes et la lutte contre le terrorisme. Selon lui, les deux parties ont également mis l'accent sur d'autres secteurs, contenus dans l'Accord d'association, dont les droits de l'homme et l'Etat de droit. Par ailleurs, il a évoqué les craintes des autorités algériennes au sujet de l'accès de produits algériens hors hydrocarbures aux marchés européens. Peter Frisch, a en outre évoqué les dossiers qui sont d'actualité entre les deux parties, il en citera trois : le dialogue énergétique, avec des discussions techniques pour l'instant sur un mémorandum dans ce domaine ; le dossier Affaires intérieures, dont l'accord de réadmission et de facilitation de visas ; et le Commerce, avec le dossier d'accession à l'OMC.
S'agissant du dossier énergie, et concernant l'initiative lancée en février 2006, il a relevé "l'interdépendance très claire" qui existe dans ce secteur, en soulignant que "l'Algérie a été un fournisseur de gaz très fiable". Il soulignera également l'intérêt de l'Algérie d'aller dans les énergies alternatives et de travailler sur la sécurité de l'utilisation du nucléaire. Cependant, et pour ce qui est de la coopération financière bilatérale, Frish pense que l'Algérie est un partenaire avec lequel l'UE a un programme de coopération qui semble, selon lui, solide et auquel une enveloppe de 55 millions d'euros est consacrée par an. "L'intérêt de l'Algérie ne semble pratiquement pas du côté financier, mais c'est plutôt du côté du transfert du savoir faire et de l'appui managérial aux réformes", a-t-il précisé.
source : Le Maghreb
Abordant les grands dossiers en chantier actuellement entre l'Algérie et l'Union européenne, il citera l'Accord d'association entré en vigueur en 2005, et confirmera la volonté de l'Algérie d'"en tirer le maximum de potentiel". Parmi ces secteurs d'intérêts communs, il citera les réformes économiques, le commerce, l'énergie, la circulation des personnes et la lutte contre le terrorisme. Selon lui, les deux parties ont également mis l'accent sur d'autres secteurs, contenus dans l'Accord d'association, dont les droits de l'homme et l'Etat de droit. Par ailleurs, il a évoqué les craintes des autorités algériennes au sujet de l'accès de produits algériens hors hydrocarbures aux marchés européens. Peter Frisch, a en outre évoqué les dossiers qui sont d'actualité entre les deux parties, il en citera trois : le dialogue énergétique, avec des discussions techniques pour l'instant sur un mémorandum dans ce domaine ; le dossier Affaires intérieures, dont l'accord de réadmission et de facilitation de visas ; et le Commerce, avec le dossier d'accession à l'OMC.
S'agissant du dossier énergie, et concernant l'initiative lancée en février 2006, il a relevé "l'interdépendance très claire" qui existe dans ce secteur, en soulignant que "l'Algérie a été un fournisseur de gaz très fiable". Il soulignera également l'intérêt de l'Algérie d'aller dans les énergies alternatives et de travailler sur la sécurité de l'utilisation du nucléaire. Cependant, et pour ce qui est de la coopération financière bilatérale, Frish pense que l'Algérie est un partenaire avec lequel l'UE a un programme de coopération qui semble, selon lui, solide et auquel une enveloppe de 55 millions d'euros est consacrée par an. "L'intérêt de l'Algérie ne semble pratiquement pas du côté financier, mais c'est plutôt du côté du transfert du savoir faire et de l'appui managérial aux réformes", a-t-il précisé.
source : Le Maghreb
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