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Amnesty international :Le conflit à Sri Lanka fait de plus en plus de morts parmi les civils
http://www.hns-info.net/spip.php?article17271
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/52_Vassy.pdf
http://www.cvm.qc.ca/encephi/Syllabu...restamouls.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_civile_du_Sri_Lanka
http://www.hns-info.net/spip.php?article17271
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/52_Vassy.pdf
http://www.cvm.qc.ca/encephi/Syllabu...restamouls.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_civile_du_Sri_Lanka
Le conflit au Sri Lanka rejaillit sur l'Inde
MADRAS (Inde) - La guerre au Sri Lanka rejaillit sur l'Inde voisine où les 60 millions de citoyens tamouls s'émeuvent du sort de leurs frères sri-lankais tamouls pris au piège dans les combats entre l'armée et la rébellion séparatiste.
New Delhi a déjà payé un très lourd tribut au guêpier sri-lankais: elle y a perdu 1.100 soldats lors d'une intervention armée il y a 20 ans et les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE) ont très probablement assassiné le Premier ministre Rajiv Gandhi en mai 1991.
Mais les manifestations se multiplient depuis quelques jours dans l'Etat méridional du Tamil Nadu, en face du Sri Lanka, où des Indiens tamouls exigent un cessez-le-feu dans le nord de l'île après que des centaines de civils tamouls eurent été tués.
Jeudi dernier, un journaliste indien tamoul, K. Muthukumar, s'est immolé par le feu en pleine rue à Madras, la capitale régionale, après avoir harangué les passants pour qu'ils se mobilisent en faveur de la minorité tamoule du Sri Lanka, de religion hindoue comme en Inde.
La veille, des militants politiques, avocats ou étudiants ont défilé à Madras. Certains ont lancé des pierres sur le consulat et une banque du Sri Lanka. "En tant que Tamouls, nous avons le sentiment que nos frères et coreligionnaires sri-lankais sont persécutés et que les LTTE sont les sauveurs d'une race en voie de disparition", a résumé le politologue Raju Santhanam. "C'est une guerre ethnique", estime-t-il.
MADRAS (Inde) - La guerre au Sri Lanka rejaillit sur l'Inde voisine où les 60 millions de citoyens tamouls s'émeuvent du sort de leurs frères sri-lankais tamouls pris au piège dans les combats entre l'armée et la rébellion séparatiste.
New Delhi a déjà payé un très lourd tribut au guêpier sri-lankais: elle y a perdu 1.100 soldats lors d'une intervention armée il y a 20 ans et les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE) ont très probablement assassiné le Premier ministre Rajiv Gandhi en mai 1991.
Mais les manifestations se multiplient depuis quelques jours dans l'Etat méridional du Tamil Nadu, en face du Sri Lanka, où des Indiens tamouls exigent un cessez-le-feu dans le nord de l'île après que des centaines de civils tamouls eurent été tués.
Jeudi dernier, un journaliste indien tamoul, K. Muthukumar, s'est immolé par le feu en pleine rue à Madras, la capitale régionale, après avoir harangué les passants pour qu'ils se mobilisent en faveur de la minorité tamoule du Sri Lanka, de religion hindoue comme en Inde.
La veille, des militants politiques, avocats ou étudiants ont défilé à Madras. Certains ont lancé des pierres sur le consulat et une banque du Sri Lanka. "En tant que Tamouls, nous avons le sentiment que nos frères et coreligionnaires sri-lankais sont persécutés et que les LTTE sont les sauveurs d'une race en voie de disparition", a résumé le politologue Raju Santhanam. "C'est une guerre ethnique", estime-t-il.