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L'emploi salarié dans le secteur concurrentiel a reculé de 0,6 % au quatrième trimestre 2008, soit une destruction de 88.700 postes, selon des chiffres provisoires publiés vendredi 13 février par le ministère de l'Emploi. Sur l'ensemble de 2008, ce recul est de 0,7 % (- 115.300 emplois), atteignant 15,9 millions de salariés fin décembre.
Cela signifie que l'économie française a détruit plus d'emplois qu'elle n'en a créés en 2008 dans le privé, confirmation du retournement du marché du travail provoqué par la contraction de l'activité depuis l'été dernier. En effet, après un premier trimestre 2008 encore créateur d'emplois, les trois autres trimestres se sont soldés par des destructions de postes, de plus en plus importantes au fil du temps.
En 2007, la France avait connu un rythme de créations d'emplois inédit depuis 2000 (+ 1,9 %), en créant dans le BTP et les services plus d'effectifs salariés que n'en a détruit l'industrie. Cette performance ne devait pas se reproduire en 2008, avaient prévenu des économistes.
L'industrie et l'intérim sont les secteurs les plus touchés
Par secteurs d'activité, les créations d'emploi ont été nulles au quatrième trimestre dans la construction et ont augmenté de 1,7 % sur un an (+ 25.400 postes). Les services ont accusé une baisse d'effectifs de 0,5 % à la fois sur le dernier trimestre (- 50.000 postes) et sur douze mois (- 59.300). Pour l'industrie à proprement parler, l'hémorragie d'emplois s'est accélérée, avec une baisse de 1,1 % au quatrième trimestre (- 38.900 postes) et de 2,2 % sur l'année (- 81.500).
Les nombreux emplois d'intérimaires se rangent dans la catégorie tertiaire, même quand il s'agit de missions d'intérim effectuées dans l'industrie ou le bâtiment. Or la création d'emplois en intérim a chuté de 12,9 % sur le dernier trimestre (- 76.700) et de 21,2 % (- 139.100) sur l'année.
Les résultats définitifs seront publiés le 12 mars. Hier, l'Unedic a annoncé une prévision de 404.000 demandeurs d'emplois supplémentaires et une destruction nette de 363.000 emplois salariés sur la période 2009-2010.
L'économie française a subi un violent coup d'arrêt au quatrième trimestre 2008 avec une chute de 1,2 % de son Produit intérieur brut (PIB), la plus forte depuis 1974 et la crise provoquée par le choc pétrolier. La croissance sur l'ensemble de l'année 2008 s'en est trouvée ramenée à + 0,7 %.
Par l'Express
Cela signifie que l'économie française a détruit plus d'emplois qu'elle n'en a créés en 2008 dans le privé, confirmation du retournement du marché du travail provoqué par la contraction de l'activité depuis l'été dernier. En effet, après un premier trimestre 2008 encore créateur d'emplois, les trois autres trimestres se sont soldés par des destructions de postes, de plus en plus importantes au fil du temps.
En 2007, la France avait connu un rythme de créations d'emplois inédit depuis 2000 (+ 1,9 %), en créant dans le BTP et les services plus d'effectifs salariés que n'en a détruit l'industrie. Cette performance ne devait pas se reproduire en 2008, avaient prévenu des économistes.
L'industrie et l'intérim sont les secteurs les plus touchés
Par secteurs d'activité, les créations d'emploi ont été nulles au quatrième trimestre dans la construction et ont augmenté de 1,7 % sur un an (+ 25.400 postes). Les services ont accusé une baisse d'effectifs de 0,5 % à la fois sur le dernier trimestre (- 50.000 postes) et sur douze mois (- 59.300). Pour l'industrie à proprement parler, l'hémorragie d'emplois s'est accélérée, avec une baisse de 1,1 % au quatrième trimestre (- 38.900 postes) et de 2,2 % sur l'année (- 81.500).
Les nombreux emplois d'intérimaires se rangent dans la catégorie tertiaire, même quand il s'agit de missions d'intérim effectuées dans l'industrie ou le bâtiment. Or la création d'emplois en intérim a chuté de 12,9 % sur le dernier trimestre (- 76.700) et de 21,2 % (- 139.100) sur l'année.
Les résultats définitifs seront publiés le 12 mars. Hier, l'Unedic a annoncé une prévision de 404.000 demandeurs d'emplois supplémentaires et une destruction nette de 363.000 emplois salariés sur la période 2009-2010.
L'économie française a subi un violent coup d'arrêt au quatrième trimestre 2008 avec une chute de 1,2 % de son Produit intérieur brut (PIB), la plus forte depuis 1974 et la crise provoquée par le choc pétrolier. La croissance sur l'ensemble de l'année 2008 s'en est trouvée ramenée à + 0,7 %.
Par l'Express