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L'excès de confiance peut parfois tuer.
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Quatre jeunes marginaux, trois hommes et une jeune fille ont été présentés vendredi matin à un juge d'instruction à Toulouse après le meurtre avec torture d'un autre marginal retrouvé carbonisé dans une voiture en feu il y a une semaine, a-t-on appris de source judiciaire.
La victime, un Algérien de 36 ans sans emploi, a été victime d'un "déchaînement de violence improvisé sur fond d'alcoolisation importante" dans le squat ou logeaient les quatre jeunes âgés de 19 à 25 ans, qui le connaissaient à peine mais l'avaient invité à une soirée, a expliqué le procureur de la République de Toulouse Michel Valet.
"Il n'y avait pas de contentieux entre eux, mais des propos perçus comme injurieux auraient pu servir de déclencheur", a-t-il ajouté.
Les trois hommes sont poursuivis pour meurtre et la jeune fille pour complicité.
L'un des auteurs présumés, ayant déjà un casier judiciaire pour violences, est poursuivi pour actes de torture et de barbarie, à l'aide de bouteille, couteau, serpette, hache et sécateur, qui ont tous été utilisés pendant une heure contre la victime selon les enquêteurs.
Avec un deuxième homme, il est aussi poursuivi pour la destruction par incendie de la voiture qui avait été volée le 28 janvier.
La victime avait été retrouvée vendredi dernier à 03h00 du matin dans le coffre d'une voiture en feu sur une voie ferrée du quartier sensible de Bagatelle, à 250 mètres environ du squat où les enquêteurs situent le crime.
Le rapport complet d'autopsie n'est pas encore entre les mains de la justice et on ignore encore si la victime était morte avant l'incendie, même si "les coups très violents, notamment à la tête et au thorax, étaient de nature à entraîner sa mort" selon le procureur.
La police continue de rechercher au moins un homme qui aurait pu participer aux faits, a indiqué M. Valet.
En revanche, une cinquième personne logeant habituellement dans ce squat, qui avait été placée en garde à vue, a été relâchée car elle était absente au moment du crime.
La mise en examen des quatre auteurs présumés et leur incarcération, demandée par le parquet, devraient être décidées dans la soirée de vendredi.
Ces jeunes marginaux viennent des quatre coins de la France, Normandie, Nord, région lyonnaise et Var et s'étaient connus à Toulouse.
Un seul d'entre eux avait "un lien superficiel et récent" avec la victime. Ce dernier, un marginal né à Mostaganem (Algérie) mais qui avait passé l'essentiel de sa vie en France, était père d'un jeune enfant. Il logeait ces derniers temps dans sa famille, dans le quartier voisin de la Faourette.
AFP
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Quatre jeunes marginaux, trois hommes et une jeune fille ont été présentés vendredi matin à un juge d'instruction à Toulouse après le meurtre avec torture d'un autre marginal retrouvé carbonisé dans une voiture en feu il y a une semaine, a-t-on appris de source judiciaire.
La victime, un Algérien de 36 ans sans emploi, a été victime d'un "déchaînement de violence improvisé sur fond d'alcoolisation importante" dans le squat ou logeaient les quatre jeunes âgés de 19 à 25 ans, qui le connaissaient à peine mais l'avaient invité à une soirée, a expliqué le procureur de la République de Toulouse Michel Valet.
"Il n'y avait pas de contentieux entre eux, mais des propos perçus comme injurieux auraient pu servir de déclencheur", a-t-il ajouté.
Les trois hommes sont poursuivis pour meurtre et la jeune fille pour complicité.
L'un des auteurs présumés, ayant déjà un casier judiciaire pour violences, est poursuivi pour actes de torture et de barbarie, à l'aide de bouteille, couteau, serpette, hache et sécateur, qui ont tous été utilisés pendant une heure contre la victime selon les enquêteurs.
Avec un deuxième homme, il est aussi poursuivi pour la destruction par incendie de la voiture qui avait été volée le 28 janvier.
La victime avait été retrouvée vendredi dernier à 03h00 du matin dans le coffre d'une voiture en feu sur une voie ferrée du quartier sensible de Bagatelle, à 250 mètres environ du squat où les enquêteurs situent le crime.
Le rapport complet d'autopsie n'est pas encore entre les mains de la justice et on ignore encore si la victime était morte avant l'incendie, même si "les coups très violents, notamment à la tête et au thorax, étaient de nature à entraîner sa mort" selon le procureur.
La police continue de rechercher au moins un homme qui aurait pu participer aux faits, a indiqué M. Valet.
En revanche, une cinquième personne logeant habituellement dans ce squat, qui avait été placée en garde à vue, a été relâchée car elle était absente au moment du crime.
La mise en examen des quatre auteurs présumés et leur incarcération, demandée par le parquet, devraient être décidées dans la soirée de vendredi.
Ces jeunes marginaux viennent des quatre coins de la France, Normandie, Nord, région lyonnaise et Var et s'étaient connus à Toulouse.
Un seul d'entre eux avait "un lien superficiel et récent" avec la victime. Ce dernier, un marginal né à Mostaganem (Algérie) mais qui avait passé l'essentiel de sa vie en France, était père d'un jeune enfant. Il logeait ces derniers temps dans sa famille, dans le quartier voisin de la Faourette.
AFP