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Le secteur bancaire marocain n'est pas affecté par la crise financière internationale

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  • Le secteur bancaire marocain n'est pas affecté par la crise financière internationale

    Le secteur bancaire marocain n'est nullement affecté par la crise financière internationale (GPBM)

    Fès - Le président du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM), M. Othman Benjelloun, a écarté, vendredi à Fès, tout impact négatif de la crise mondiale sur le secteur bancaire et financier marocain.



    "Le secteur bancaire et financier marocain n’est nullement affecté par la crise internationale", a affirmé M. Benjelloun au cours d’une conférence de presse conjointe avec les parties signataires du contrat programme public-privé 2009-2015, donnée à l’issue d’une cérémonie présidée par SM le Roi Mohammed VI.

    Il a fait savoir que les banques, qui ont affiché en 2008 des tendances à la hausse dans leurs chiffres d’affaires, comptent réaliser des résultats positifs cette année, rappelant que la demande de crédits n’a pas baissé, comme en témoigne la poursuite de la réalisation partout au Maroc de plusieurs chantiers d’infrastructure, qui nécessitent énormément de crédits.

    "Les banques sont en bonne santé et les 6 premières semaines de l’année en cours ont enregistré une augmentation de 20 pc des crédits alloués aux PME", s’est il réjoui.
    Tout en affirmant que les effets de cette crise ne manqueront pas d’être ressentis au niveau de quelques secteurs, il a souligné que d’autres secteurs vont probablement en profiter pour se développer et permettre au Maroc de réaliser cette année un taux de croissance variant entre 4 et 6 pc, contrairement à d’autres pays dont les économies sont en décroissance.

    Tout en se déclarant "optimiste", le PDG du groupe Banque Marocaine du Commerce Extérieur (BMCE) a, par ailleurs, noté, que son établissement va continuer son extension en Afrique dans le but de s’implanter dans tous les pays du continent et les faire bénéficier de l’expérience marocaine en matière bancaire.

    Le contrat-programme public-privé 2009-2015, rappelle-t-on, a été conclu entre l’Etat représenté par les départements de la Justice, de l’Intérieur, de l’économie et des Finances, de l’Agriculture et des Pêches Maritimes, de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur, de la Formation des Cadres et de la Recherche Scientifique, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, du Commerce Extérieur et des Affaires Economiques et Générales, d’une part, et le secteur privé représenté par la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et le GPBM, d’autre part.

  • #2
    Cela veut dire tout simplement que ce n'est pas encore tout à fait des banques.

    En tous les cas pas encore connectées à l''économie mondiale.

    Tant mieux
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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    • #3
      Ce sont bien des banques. Mais le choix du pays de ne pas rendre sa monnaie convertible (ce que je critiquais hier et je me suis trompé) car trop fragile, a été un bon choix. Aussi les lois du pays interdisent aux banques d'investir dans des actifs spéculatifs à l'étranger. Du coups ils n'ont pas pris de subprimes, ni investit dans des Hedge founds à l'inverse des autres banques (ce choix a été fait pour éviter les détournement et la fuite de capitaux entre autres, mais aussi pour protéger des banques encore naissante).

      Notre modèle protectionniste nous a protégé en fin de compte. Et c'est tant mieux. Car il nous permet de nous attaquer à un secteur bancaire africain, sans craindre les assauts des européens trop occupés à sauver leurs têtes.

      Mais attention! Il y a surement des hommes d'affaires marocains qui ont perdu de l'argent dans les affaires Madoff et Leman.
      Seulement ils le cachent
      La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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