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La guerre nucléaire : l’enfer sur terre

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  • La guerre nucléaire : l’enfer sur terre

    Au moment ou l’Iran a envoyé en orbite un satellite de télé communication. Non pas pour démontrer des prouesses spatiales, mais pour affirmer au monde, à terme ses possibilités de projection nucléaire.

    Heureusement selon l’Agence internationale sur l’énergie atomique (AIEA), l’Iran n’a pas encore acquis l’arme nucléaire. Par contre l’Inde et le Pakistan ont tous les deux la bombe et peut être qu’en cas de conflit, ils pourraient en faire usage. Nous n’avons pour le moment rien à craindre, la guerre nucléaire n’est pas encore pour demain, mais peut être pour bientôt, surtout si nos dirigeants sont inconscients. Que se passerait-il en cas de guerre nucléaire ?



    Une étude sérieuse a été publiée, il y a déjà longtemps en 1983, sur le sujet ; le TTPAS, des initiales des scientifiques qui ont participé au projet, Turco, Toon, Ackerman, Pollack et Sagan.

    Cette étude permet d’envisager ce qui se passerait en cas de conflit ?

    Les effets de court terme ;

    L’étude part sur le postulat d’une guerre nucléaire moyenne, d’une puissance d’environ 10 000 Mégatonnes (Mt). Le projet détaille les différentes phases d’élimination de l’humanité, de la faune et de la flore.

    L’étude estime que l’effet des bombes ne ferait que de 1 à 1,5 milliards de morts sur le coup. Une simple bombe d’un mégatonne explosant sur Paris, causerait 2 millions de morts La variable dépendrait des cibles des bombes (l’étude envisage que 90% des attaques se passeraient dans le Nord de la planète). Il est évident que des attaques ciblées sur des centres à forte densité de population causeraient beaucoup plus de morts. L’effet de destruction serait amplifié par les éléments dangereux tel que des zones de stockage, de raffinage de pétrole ou de gaz ou tout simplement des centrales nucléaires. bien entendu une très grande partie des infrastructures ; transports, eau, électricité, communication …etc seraient détruites et inopérantes. L’étude envisage aussi que ces attaques nucléaires causeraient à la chaine des catastrophes naturelles, tels que des tsunamis. Les morts directs des attaques seraient causés par le souffle, la chaleur, la radioactivité ou par l’effet induit d’autres catastrophes.

    Une simple explosion de 10 Mt, causerait ;

    Des brûlures de premier degré jusqu’à environ 17 km de son centre d’impact

    Des brûlures de second degré, des feux de matériaux inflamables jusqu’à environ 15 km de son centre d’impact

    Un rayonnement lumineux de 500 rems, jusqu’à environ 4 km

    Des destructions d’immeubles, sur environ 10 km de son centre d’impact.
    L’étude ne prend pas en compte les comportements humains, les effets de paniques, voir peut être même des émeutes ?
    Ces effets de court terme sont relativement négligeables, vis à vis des effets de long terme. Mieux vaut-il alors mourir dans une guerre nucléaire qu’y survivre ?

    Les effets de long terme ;

    Une guerre nucléaire de 10 000 Mt aurait d’abord des conséquences climatiques catastrophiques. La couche d’ozone serait détruite, l’atmosphère serait fortement contaminée par la radioactivité. Des nuages de poussières et de fumées couvriraient une bonne partie de la planète, que les rayons du soleil ne parviendraient pas à transpercer. La température pourrait chuter de 10 à 20 degrés, selon les zones touchées ou non. L’étude estime que cette nuit noire pourrait durée entre 3 à 5 mois selon les lieux touchés ; ce serait alors l’hiver nucléaire. Une faible luminosité se prolongerait durant une année.

    Cette modification du climat de quelques mois entraînerait des transformations notables de l’environnement, empêchant la survie de la plupart des végétaux, des animaux, des cultures, provoquant le gel des rivières et lacs …et. Soit la disparition à plus ou moins long terme de la faune et de la flaure en milieux terrestres et aquatiques. En plus tous les élements survivants seraient contaminés. Rien ne serait cultivable avant au moins une année. Il en découlera une famine générale. L’étude laisse aussi présager que des épidémies pourraient être causées par la putréfaction des cadavres et la transmission accrue des maladies par les insectes, plus résistants que les humains. Enfin les survivants de l’hiver nucléaire devront affronter les rayons UV et le rayonnements cosmiques, puisqu’ils ne disposeront plus de la couche d’ozone.

    Les effets de long terme de la guerre nucléaire pourrait causer de 4 à 5 milliards de morts. L’humanité se résumerait alors à une poignée de survivants.

    - AGORA
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