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L'intelligence économique en débat en Algérie

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  • L'intelligence économique en débat en Algérie

    Les spécialistes ont aussi leur mot à dire concernant le management en Algérie. La vision des experts est on ne peut plus claire. L’économie algérienne doit être en contact perpétuel avec le reste du monde.

    En ce sens que nos entreprises devraient appliquer les dernières techniques de gestion. Pour Mourad Preure qui s’exprimait récemment sur cette question tout entre dans le cadre de l’intelligence économique.

    Ce concept désigne aux yeux de cet expert l’anticipation de l’ensemble des actions permettant à une organisation de prendre des décisions sur la base des informations et des connaissances en sa possession. Autrement dit, la décision (la moins mauvaise) doit être l’épine dorsale de l’entreprise. Cet expert a expliqué que l’intelligence économique qui doit être l’objet d’une politique publique, notamment dans le cas de l’Algérie, nécessite pour sa réussite une «action vigoureuse de modernisation menée sous la supervision
    de l’Etat en s’inspirant des expériences asiatiques» afin de servir de levier à l’expansion des entreprises algériennes de manière générale.

    Pour les PME, l’expert a affirmé qu’il est nécessaire pour ces entreprises de s’adapter aux nouvelles donnes de concurrence, notamment par la mise à niveau et la réhabilitation de leurs capacités managériales et technologiques ainsi que par l’anticipation des menaces et opportunités. D’autres experts pensent par ailleurs que le management en Algérie est caractérisé par «une combinaison de souplesse relationnelle et de rigidité structurelle». Le premier concept peut être expliqué par la centralisation des pouvoirs au sein de
    l’entreprise. La rigidité structurelle, «c’est ce qui permet de tenir l’ensemble et de maintenir sa cohérence. Il s’agit à travers un cadre hyper structuré de cadrer les conduites et de justifier les positions et les choix. La rigidité structurelle fixe les limites de la souplesse relationnelle et indique les bornes à ne pas franchir pour ne pas aller trop loin.

    Dans l’organisation, les priorités, les orientations changent en permanence en fonction de la qualité et du statut des interlocuteurs, des enjeux perçus sur le moment.

    De là, la rigidité structurelle a une fonction d’enveloppe dans une organisation». Dans ce système, on pense que «l’adaptation aux événements, aux personnes, au temps est un trait caractéristique». Son avantage «réside dans le souci permanent de relation entre les membres de l’équipe, la capacité à changer ses plans dans les réflexes individuels et collectifs d’ajustement aux priorités de chacun».

    Par contre, son inconvénient, «c’est qu’il est difficile de structurer dans le long terme et de planifier des résultats, puisque tout bouge sans cesse».

    Par la Tribune
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