Le ministre français de la Défense, Hervé Morin, a déclaré que «nous devons reconnaître les victimes des essais nucléaires».
Il y a cinquante ans, au plus fort de la lutte de Libération en 1960, la France procédait à des essais nucléaires en Algérie. Il y a seulement quelques mois, fidèle à sa tradition qui consiste à persister dans ce qu’elle croit être le droit et l’honneur, la France tourne le dos à son passé, qui ne fut pas sans ombre aussi bien vis-à-vis de ses militaires qui furent, comme ils le disent, des cobayes sacrifiés sur l’autel du prestige de la France comme puissance nucléaire mais aussi et dans le même temps, la destruction de la vie sur un territoire de manoeuvre et cela sans aucun remord ni regret et encore moins de repentir avec des partenaires qui persistent quant aux bienfaits de la colonisation. Parmi ces «bienfaits» qui nous ont été légués, nous allons, cette fois, lever le voile sur un épisode tragique: les essais nucléaires par des scientifiques qui étaient loin de mesurer les conséquences de leurs expériences, jouant de ce fait aux apprentis sorciers avec la vie des autres.
«C’est au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, écrit Rabah Beldjenna, que la France a lancé son programme nucléaire avec le fervent désir de concevoir sa propre arme à destruction massive, et de là, obtenir le statut de puissance mondiale aux côtés des USA, de l’Angleterre et de l’ex-URSS. Alors, un Commissariat à l’énergie atomique a été créé par le général de Gaulle, le 8 mai 1945, qui avait pour mission la conception de la bombe atomique. Les essais nucléaires aériens ou souterrains effectués au Sahara ont produit beaucoup de déchets, enfouis seulement à quelques centimètres de profondeur et fait beaucoup de victimes.»(1)
Le premier site d’essais français au Sahara se trouvait à côté de Reggane, dans le Tanezrouf. La base avancée pour le tir était à Hamoudia. Le secteur comportant une population sédentaire notable se trouvait au nord de Reggane et dans la vallée du Touat. C’est là qu’ont eu lieu les quatre premiers tirs atmosphériques du 13 février 1960 au 25 avril 1961. Outre dans tout le Sahara algérien, les retombées radioactives ont été enregistrées jusqu’à plus de 3000km du site (Ouagadougou, Bamako, Abidjan, Dakar, Khartoum, etc.).
.................................................. .........l'expression.
Il y a cinquante ans, au plus fort de la lutte de Libération en 1960, la France procédait à des essais nucléaires en Algérie. Il y a seulement quelques mois, fidèle à sa tradition qui consiste à persister dans ce qu’elle croit être le droit et l’honneur, la France tourne le dos à son passé, qui ne fut pas sans ombre aussi bien vis-à-vis de ses militaires qui furent, comme ils le disent, des cobayes sacrifiés sur l’autel du prestige de la France comme puissance nucléaire mais aussi et dans le même temps, la destruction de la vie sur un territoire de manoeuvre et cela sans aucun remord ni regret et encore moins de repentir avec des partenaires qui persistent quant aux bienfaits de la colonisation. Parmi ces «bienfaits» qui nous ont été légués, nous allons, cette fois, lever le voile sur un épisode tragique: les essais nucléaires par des scientifiques qui étaient loin de mesurer les conséquences de leurs expériences, jouant de ce fait aux apprentis sorciers avec la vie des autres.
«C’est au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, écrit Rabah Beldjenna, que la France a lancé son programme nucléaire avec le fervent désir de concevoir sa propre arme à destruction massive, et de là, obtenir le statut de puissance mondiale aux côtés des USA, de l’Angleterre et de l’ex-URSS. Alors, un Commissariat à l’énergie atomique a été créé par le général de Gaulle, le 8 mai 1945, qui avait pour mission la conception de la bombe atomique. Les essais nucléaires aériens ou souterrains effectués au Sahara ont produit beaucoup de déchets, enfouis seulement à quelques centimètres de profondeur et fait beaucoup de victimes.»(1)
Le premier site d’essais français au Sahara se trouvait à côté de Reggane, dans le Tanezrouf. La base avancée pour le tir était à Hamoudia. Le secteur comportant une population sédentaire notable se trouvait au nord de Reggane et dans la vallée du Touat. C’est là qu’ont eu lieu les quatre premiers tirs atmosphériques du 13 février 1960 au 25 avril 1961. Outre dans tout le Sahara algérien, les retombées radioactives ont été enregistrées jusqu’à plus de 3000km du site (Ouagadougou, Bamako, Abidjan, Dakar, Khartoum, etc.).
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