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Mohamed Hadef, (MNE) candidat a l’éléction : «Je suis la voix des sans voix»

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  • Mohamed Hadef, (MNE) candidat a l’éléction : «Je suis la voix des sans voix»

    [IMG]http://www.lejourd***********/Editions/160209/une/Lejour4.jpg[/IMG]Candidat potentiel à l’élection présidentielle du 9 avril 2009, le Dr Mohamed Hadef, connu sur la scène politique en tant que président du Mouvement national de l’espérance (MNE), révèle à travers cet entretien son optimisme quant à l’avancée de la campagne de collecte des signatures, ainsi que les grands axes de son programme.

    Entretien réalisé par
    Habiba Ghrib

    Le Jour d’Algérie : Où en êtes-vous avec la campagne de collecte des signatures ?

    Dr Mohamed Hadef : J’ai fait la déclaration d’intention de candidature à l’élection présidentielle du 9 avril prochain, et la presse a déjà parlé des faux problèmes que j’ai rencontrés, à savoir le nombre insuffisant des formulaires pour la collecte des signatures. J’ai dû attendre 15 jours entre le premier quota et le second. Ce que j’ai reçu, je l’ai distribué sur 30 wilayas.

    Je ne peux pas tout couvrir et n’ai pas voulu me disperser. Nous avons fixé la fin de semaine comme date butoir pour faire le bilan. Je suis optimiste, mais je redoute toutefois un seul problème, celui de la légalisation des formulaires qui se pose dans quatre wilayas dont Chlef et Constantine.
    Nous souhaitons que les autorités compétentes fassent preuve de compréhension concernant l’opération de légalisation des formulaires surtout vis-à-vis des candidats. Je suis viscéralement attaché à la politique noble et j’ai recueilli mes signatures une à une.

    Mohamed Hadef, candidat de l’Algérie profonde, pourquoi ce slogan ?

    Je suis la voix des sans-voix. Cela veut dire des Algériens innocents qui s’expriment dans le silence comme moi. Ceux de Tébessa à Tamanrasset et des villages isolés où peu de gens osent s’aventurer. Je ne cherche pas la conquête du pouvoir pour le pouvoir, je suis un candidat de la politique noble, ma mission est d’être un candidat pour expliquer, clarifier et proposer aux Algériens et Algériennes que la solution nationale fiable existe et que notre pays n’est pas condamné au pessimisme.

    Quelles sont vos chances dans la course électorale pour la présidentielle face à des candidats comme Bouteflika, Touati et Louisa Hanoune ?

    Ce n’est pas une chance arithmétique, la légitimité n’est pas un nombre de voix. Ma chance est d’aller mener une campagne digne et je laisse le choix libre aux Algériens et Algériennes de m’approuver ou pas. Je ne dirai jamais aux Algériens d’aller voter.

    Quel commentaire faites- vous concernant les appels au boycott de l’élection du 9 avril ?

    Les gens qui appellent au boycott, je respecte leur choix, ils sont libres. Maintenant, les gens qui vont boycotter vont le faire à défaut d’étude sociologique électorale, par manque de données qualitatives et quantitatives, ou en ignorant la positon flottante de l’électorat algérien. Nul ne vous dira qu’il y aura un boycott massif ou un vote massif. C’est aux urnes de le dire le 9 avril prochain. Maintenant si on était dans une société entièrement démocratique avec des institutions de sondage fiables et indépendants et d’experts et politologues qualifiés, alors là, nous pouvons connaître l’état réel sociologique de la prochaine élection. Malheureusement, ce n’est pas le cas, car notre pays se connaît mal et dans tous les domaines. Et c’est dommage !

    Quels sont les grands axes de votre programme ?

    Mon programme est tiré d’une vision claire et précise de l’Algérie de demain, il n’est pas rédigé à partir de bouquins. Il répond aux fortes attentes des Algériens. Il est question de la transformation du système éducatif et universitaire, de fonder un secteur industriel moderne compétitif adapté à l’écologie et à l’environnement, et producteur de richesse et d’emploi.

    Y figurent aussi comme axes la modernisation du secteur agricole, la mise en place un nouvel ordre social, la reconstruction des institutions nationales crédibles qui joueront un rôle de contre-pouvoir et de surveillant du pouvoir national et enfin le renforcement des moyens humains, matériels et technologiques de notre défense et sécurité nationale.

    Bio express
    Se presentant comme un algérien authentique, Mohamed Hadef est docteur d’Etat (1981) de l’Institut d’études politiques de Paris. Il est actuel membre de l’Institut français des relations internationales de Paris. Il est président du Mouvement national de l’espérance (MNE). Il se dit observateur engagé de l’Etat et de l’évolution de l’Algérie depuis 1963. Agé de 63 ans, il est marié et père de famille.

    Le Jour d'Algérie
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