L’avenir de l’Union pour la Méditerranée serait compromis si l’on se fie aux déclarations de l’ambassadrice de l’Union européenne à Alger. Selon Mme Laura Baeza, invitée au forum d’El Moudjahid, l’UPM est bloquée à cause de la situation qui prévaut actuellement au Proche-Orient.
Ainsi, l’Union européenne reconnaît que cette entité transnationale, regroupant 43 pays européens et arabes, ne pourra avancer que si la paix est instaurée au Proche-Orient. Commentant cette déclaration pour le moins inattendue, les analystes s’interrogent si l’Algérie et l’Union européenne seraient aujourd’hui sur la même longueur d’onde pour ce qui est du Proche-Orient en général et de la question palestinienne en particulier.
La représentante de l’UE à Alger a bien signifié que l’UPM est en panne et que cet immobilisme qu’elle qualifie de conjoncturel est lié à la guerre menée par Israël contre le peuple palestinien de Gaza. «Ce qui s’est passé à Gaza n’a laissé personne indifférent, encore moins les gouvernements de l’Union européenne», commente un observateur de la scène politique.
D’aucuns tiennent, par ailleurs, à souligner que l’Algérie n’a jamais cessé de conditionner son adhésion «pleine et entière» à cet espace, qui englobe aussi Israël, à l’aboutissement d’une solution juste et définitive de la question palestinienne. «L’Algérie n’a rien inventé dans ce chapitre. Le président de la République, qui a rappelé que l’Algérie est toujours partante pour le projet UPM, martèle que rien ne peut se consacrer sans les Palestiniens», analyse un politologue spécialisée des questions euro-arabes.
Au lendemain d’une conférence ministérielle de l’UPM, tenue à Marseille en novembre 2008, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci a parlé d’inefficience pour qualifier le plan d’action de l’organisation, née à Paris en Juillet 2008. En lançant le mot, le chef de la diplomatie algérienne ne s’est-il pas fait l’écho d’une bonne partie de l’opinion publique plutôt hostile au projet ? Les observateurs tiennent à souligner qu’une telle déclaration ne serait jamais en porte-à-faux avec la vision du chef de l’Etat, également responsable de la politique extérieure.
Le Jeune Indépendant
Ainsi, l’Union européenne reconnaît que cette entité transnationale, regroupant 43 pays européens et arabes, ne pourra avancer que si la paix est instaurée au Proche-Orient. Commentant cette déclaration pour le moins inattendue, les analystes s’interrogent si l’Algérie et l’Union européenne seraient aujourd’hui sur la même longueur d’onde pour ce qui est du Proche-Orient en général et de la question palestinienne en particulier.
La représentante de l’UE à Alger a bien signifié que l’UPM est en panne et que cet immobilisme qu’elle qualifie de conjoncturel est lié à la guerre menée par Israël contre le peuple palestinien de Gaza. «Ce qui s’est passé à Gaza n’a laissé personne indifférent, encore moins les gouvernements de l’Union européenne», commente un observateur de la scène politique.
D’aucuns tiennent, par ailleurs, à souligner que l’Algérie n’a jamais cessé de conditionner son adhésion «pleine et entière» à cet espace, qui englobe aussi Israël, à l’aboutissement d’une solution juste et définitive de la question palestinienne. «L’Algérie n’a rien inventé dans ce chapitre. Le président de la République, qui a rappelé que l’Algérie est toujours partante pour le projet UPM, martèle que rien ne peut se consacrer sans les Palestiniens», analyse un politologue spécialisée des questions euro-arabes.
Au lendemain d’une conférence ministérielle de l’UPM, tenue à Marseille en novembre 2008, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci a parlé d’inefficience pour qualifier le plan d’action de l’organisation, née à Paris en Juillet 2008. En lançant le mot, le chef de la diplomatie algérienne ne s’est-il pas fait l’écho d’une bonne partie de l’opinion publique plutôt hostile au projet ? Les observateurs tiennent à souligner qu’une telle déclaration ne serait jamais en porte-à-faux avec la vision du chef de l’Etat, également responsable de la politique extérieure.
Le Jeune Indépendant
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