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L'Algérie veut développer sa coopération énergétique avec l'Amérique

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  • L'Algérie veut développer sa coopération énergétique avec l'Amérique

    Un communiqué du ministère de l’Énergie et des Mines annonce la participation de M. Chakib Khelil, aujourd’hui, au forum algéro-américain dédié à l’énergie à Washington (2009 US-Algeria Energy Forum). Rien d’étonnant à cela lorsqu’on considère les relations de longue date qui lient Algériens et Américains dans le domaine des hydrocarbures qui placent l’Algérie parmi les premiers fournisseurs d’hydrocarbures des États-Unis, surtout pour ce qui est du pétrole brut, sans oublier le développement des exportations algériennes de GNL vers les États-Unis. La rencontre est organisée par le Conseil d’affaires algéro-américain et portera, selon une source du ministère de l’Énergie et des Mines, sur divers sujets ayant un rapport direct ou indirect avec le domaine de l’énergie, qu’il s’agisse “du développement des énergies renouvelables, des perspectives de production d’électricité ou du programme concernant l’efficacité énergétique en Algérie”.

    C’est dans cette optique que M. Chakib Khelil sera accompagné par les principaux dirigeants de New Energy Algeria (Neal), du Centre de recherche et de développement de l’électricité et du gaz (Credeg) et de l’Agence de la promotion et de la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (Aprue). À cette occasion, le ministre animera une conférence ayant les énergies renouvelables pour thème. Par ailleurs, M. Chakib Khelil s’est déjà entretenu avec divers hauts responsables américains chargés du secteur de l’énergie, et leurs entretiens ont porté sur la politique énergétique nationale et le moyen de développer les relations bilatérales des deux pays à ce propos, ainsi que sur l’état actuel du marché mondial de l’énergie.

    En 2007, l’Algérie se classait à la 6e place des fournisseurs des États-Unis, avec un peu plus de 700 000 barils/jour, soit la moitié de sa production à l’époque, et 6% des importations de brut américaines, le Canada se classant à la première place, devant l’Arabie Saoudite, avec respectivement 2,2 millions de barils/jour et 1,3 mbj, suivis du Mexique, du Venezuela et du Nigeria. Les exportations algériennes de GNL vers les États-Unis se situaient autour de 4 milliards de mètres cubes en 2006. Il est utile de rappeler qu’au cours des années 1990, l’association entre la compagnie nationale Sonatrach et l’américain Anadarko a été couronnée par une douzaine de découvertes de réserves d’une valeur de quelque 2 milliards de barils de brut. Une compétition à fleurets mouchetés, quoique sans concession, continue toujours de se dérouler entre l’ancienne puissance tutélaire de l’Algérie et les États-Unis qui ne veulent surtout plus entendre parler de chasse gardée.

    source : Liberté
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