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EDF est dans les "starting blocks" pour son introduction en Bourse prévu la semaine prochaine.
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Tout est désormais prêt pour l'introduction en Bourse d'Electricité de France (EDF) et le processus pourrait être lancé dès la semaine prochaine, déclare-t-on de sources proches du dossier.
Les deux derniers préalables posés par le Premier ministre Dominique de Villepin à la mise en oeuvre effective de l'opération sont en passe d'être levés.
Le groupe finalise un contrat de service public dont la signature devrait être abondamment médiatisée pour permettre au gouvernement d'insister sur les aspects sociaux, notamment les mesures en faveur des plus démunis, selon un responsable.
La question du programme d'investissement est également sur le point d'être réglée. Alors que le groupe avait indiqué dans son document de base transmis à l'Autorité des Marchés Financiers (AMF) qu'il prévoyait d'investir 26 milliards d'euros sur trois ans Dominique de Villepin a évoqué 30 milliards en insistant sur la nécessité de favoriser la production en France.
Même si EDF parvenait à mobiliser une telle somme il n'est pas certain qu'il puisse trouver des projets précis d'autant qu'il prévoit déjà 12 milliards d'investissements sur la période en France.
Selon des sources proches du dossier, pour résoudre cette contradiction, on s'achemine vers la présentation d'un programme couvrant une période plus longue que les trois ans. "Cela pourrait être 40 milliards sur cinq. Mais ce n'est qu'un exemple. Le plan est en train d'être finalisé", a dit un responsable impliqué dans le processus.
Selon une autre source, "tout est prêt. Cela pourrait être lancé rapidement. Tout le monde est confiant".
Chez EDF, à l'hôtel Matignon et au ministère de l'Economie et des Finances, on s'est refusé à tout commentaire.
Les analystes financiers travaillant sur le dossier sont eux aussi confiants. Ils attendent le feu vert de Bercy pour pouvoir envoyer leurs études de valorisation au groupe et à ses conseils juridiques. Cette procédure avait été annulée le 22 septembre.
Le Figaro a rapporté jeudi que l'aval du gouvernement sur ce point pourrait intervenir "dans les prochaines heures".
Selon un spécialiste du secteur d'une banque européenne, basé à Londres, "les avocats d'EDF auront besoin de deux jours pour relire les études. Si on a le feu vert d'ici vendredi, cela pourrait être fait au cours du week-end. Cela signifie que le gouvernement pourrait lancer l'opération la semaine prochaine".
"Du coup, les banquiers pourraient entamer le road show auprès des investisseurs pendant trois ou quatre semaines et la première cotation pourrait avoir lieu fin novembre"', ajoute-t-il.
Un tel calendrier est cohérent avec celui du ministre de l'Economie et des Finances, Thierry Breton, qui a prévu une opération avant la fin de l'automne, le 21 décembre.
Source: Reuters
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Tout est désormais prêt pour l'introduction en Bourse d'Electricité de France (EDF) et le processus pourrait être lancé dès la semaine prochaine, déclare-t-on de sources proches du dossier.
Les deux derniers préalables posés par le Premier ministre Dominique de Villepin à la mise en oeuvre effective de l'opération sont en passe d'être levés.
Le groupe finalise un contrat de service public dont la signature devrait être abondamment médiatisée pour permettre au gouvernement d'insister sur les aspects sociaux, notamment les mesures en faveur des plus démunis, selon un responsable.
La question du programme d'investissement est également sur le point d'être réglée. Alors que le groupe avait indiqué dans son document de base transmis à l'Autorité des Marchés Financiers (AMF) qu'il prévoyait d'investir 26 milliards d'euros sur trois ans Dominique de Villepin a évoqué 30 milliards en insistant sur la nécessité de favoriser la production en France.
Même si EDF parvenait à mobiliser une telle somme il n'est pas certain qu'il puisse trouver des projets précis d'autant qu'il prévoit déjà 12 milliards d'investissements sur la période en France.
Selon des sources proches du dossier, pour résoudre cette contradiction, on s'achemine vers la présentation d'un programme couvrant une période plus longue que les trois ans. "Cela pourrait être 40 milliards sur cinq. Mais ce n'est qu'un exemple. Le plan est en train d'être finalisé", a dit un responsable impliqué dans le processus.
Selon une autre source, "tout est prêt. Cela pourrait être lancé rapidement. Tout le monde est confiant".
Chez EDF, à l'hôtel Matignon et au ministère de l'Economie et des Finances, on s'est refusé à tout commentaire.
Les analystes financiers travaillant sur le dossier sont eux aussi confiants. Ils attendent le feu vert de Bercy pour pouvoir envoyer leurs études de valorisation au groupe et à ses conseils juridiques. Cette procédure avait été annulée le 22 septembre.
Le Figaro a rapporté jeudi que l'aval du gouvernement sur ce point pourrait intervenir "dans les prochaines heures".
Selon un spécialiste du secteur d'une banque européenne, basé à Londres, "les avocats d'EDF auront besoin de deux jours pour relire les études. Si on a le feu vert d'ici vendredi, cela pourrait être fait au cours du week-end. Cela signifie que le gouvernement pourrait lancer l'opération la semaine prochaine".
"Du coup, les banquiers pourraient entamer le road show auprès des investisseurs pendant trois ou quatre semaines et la première cotation pourrait avoir lieu fin novembre"', ajoute-t-il.
Un tel calendrier est cohérent avec celui du ministre de l'Economie et des Finances, Thierry Breton, qui a prévu une opération avant la fin de l'automne, le 21 décembre.
Source: Reuters
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