Banques commerciales, CDG et BEI seraient parties prenantes.
Depuis deux semaines, des contacts incessants se déroulent dans les coulisses entre les grands établissements financiers de la place et des responsables de Renault. L’enjeu ? Le financement de l’usine que le constructeur français entend construire à Tanger Med, sur le site de Melloussa. En effet, après le retrait de Nissan du projet pour cause de difficultés financières, et face à un marché financier très frileux au sein de l’Hexagone, Renault se devait de chercher d’autre emprunteurs pour un projet qui nécessitera, quelque 6,6 milliards de DH.
Selon des sources bien informées, de grandes banques de la place ont déjà engagé des pourparlers et certaines d’entre elles ont adressé des lettres de manifestation d’intérêt pour accompagner le projet.
Combien Renault compte-il emprunter ? Les banquiers contactés par La Vie éco n’ont pas encore une idée précise des besoins d’autant plus que, comme l’explique l’un d’entre eux, le groupe est en train de redimensionner son programme.
Question : les banques auront-elles la capacité d’apporter un concours qui peut se chiffrer à plusieurs dizaines de milliards de DH ? Ce n’est pas un problème de liquidité mais de réglementation. En effet, une banque ne peut pas engager au profit d’un même client plus de 20% de ses fonds propres. Il est donc certain que le prêt sera consortialisé et il n’est pas exclu que la CDG intervienne dans le financement. A quel hauteur le système financier local participera-t-il ? Pas de visibilité pour le moment. Une chose est sûre, ce ne sera pas du 100% puisque, selon une source gouvernementale, la Banque européenne d’investissement devrait apporter son concours au projet.
lavieeco
Depuis deux semaines, des contacts incessants se déroulent dans les coulisses entre les grands établissements financiers de la place et des responsables de Renault. L’enjeu ? Le financement de l’usine que le constructeur français entend construire à Tanger Med, sur le site de Melloussa. En effet, après le retrait de Nissan du projet pour cause de difficultés financières, et face à un marché financier très frileux au sein de l’Hexagone, Renault se devait de chercher d’autre emprunteurs pour un projet qui nécessitera, quelque 6,6 milliards de DH.
Selon des sources bien informées, de grandes banques de la place ont déjà engagé des pourparlers et certaines d’entre elles ont adressé des lettres de manifestation d’intérêt pour accompagner le projet.
Combien Renault compte-il emprunter ? Les banquiers contactés par La Vie éco n’ont pas encore une idée précise des besoins d’autant plus que, comme l’explique l’un d’entre eux, le groupe est en train de redimensionner son programme.
Question : les banques auront-elles la capacité d’apporter un concours qui peut se chiffrer à plusieurs dizaines de milliards de DH ? Ce n’est pas un problème de liquidité mais de réglementation. En effet, une banque ne peut pas engager au profit d’un même client plus de 20% de ses fonds propres. Il est donc certain que le prêt sera consortialisé et il n’est pas exclu que la CDG intervienne dans le financement. A quel hauteur le système financier local participera-t-il ? Pas de visibilité pour le moment. Une chose est sûre, ce ne sera pas du 100% puisque, selon une source gouvernementale, la Banque européenne d’investissement devrait apporter son concours au projet.
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