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Plusieurs écoles primaires de la commune d’Aïn El-Hammam se retrouvent sans chauffage depuis quelques jours, suite à l’épuisement des stocks de gasoil.
Ce qu’il faut savoir, c’est que le chauffage central n’a pas encore atteint les écoles des communes rurales, pour faire face aux rigueurs de l’hiver, les classes sont dotées de poêles à mazout.
Bien que peu efficaces, ces appareils permettent, au moins, de réchauffer, même un peu, la température des locaux. Lorsqu’il arrive que le chauffage fasse défaut, les enfants grelottent dans des salles frigorifiées.
Les parents d’élèves ne décolèrent pas et refusent d’admettre une telle situation. Il est, en effet, inconcevable que l’on parle de pénurie de fuel en 2009 et de surcroît en période hivernale. “Les prévisions pour cette saison auraient dû être établies et les commandes passées, dès la fin de l’été, pour éviter aux responsables d’être pris de court”, nous dit un enseignant. Il ajoute que les enfants pensent plus au froid qui les engourdit qu’à la leçon dispensée. Les quelques exercices physiques, effectués avant le cours, sous la conduite de leur maître, les fatiguent plus qu’ils ne les réchauffent. “Que pouvons-nous faire dans ces conditions ? On ne peut ni les renvoyer ni travailler convenablement”, avoue un instituteur.
On nous signale, cependant, que des parents d’élèves se sont plaints auprès des responsables de la mairie lesquels leur ont promis d’approvisionner les écoles dès les prochains jours.
Ne supportant pas de voir les enfants menacés par le froid qui sévit ces jours-ci, le parent d’un élève de Tamejout a fait don d’une soixantaine de litres de mazout à l’école du village. Ce qui représente la consommation de deux jours, à raison de dix litres quotidiennement par classe. Un geste fort apprécié par le personnel.
Notons que ce problème de chauffage n’est pas spécifique aux écoles primaires. Il a trop tendance à se généraliser aux quelques établissements atteignant même ceux du secondaire, pourtant dotés de chauffage central. Les pannes de chaudières, invoquées ici et là, ou d’approvisionnement, ne devraient pas excéder une journée afin d’éviter de perturber la scolarité des enfants ou de mettre en danger leur santé.
Par la Dépêche de Kabylie
Ce qu’il faut savoir, c’est que le chauffage central n’a pas encore atteint les écoles des communes rurales, pour faire face aux rigueurs de l’hiver, les classes sont dotées de poêles à mazout.
Bien que peu efficaces, ces appareils permettent, au moins, de réchauffer, même un peu, la température des locaux. Lorsqu’il arrive que le chauffage fasse défaut, les enfants grelottent dans des salles frigorifiées.
Les parents d’élèves ne décolèrent pas et refusent d’admettre une telle situation. Il est, en effet, inconcevable que l’on parle de pénurie de fuel en 2009 et de surcroît en période hivernale. “Les prévisions pour cette saison auraient dû être établies et les commandes passées, dès la fin de l’été, pour éviter aux responsables d’être pris de court”, nous dit un enseignant. Il ajoute que les enfants pensent plus au froid qui les engourdit qu’à la leçon dispensée. Les quelques exercices physiques, effectués avant le cours, sous la conduite de leur maître, les fatiguent plus qu’ils ne les réchauffent. “Que pouvons-nous faire dans ces conditions ? On ne peut ni les renvoyer ni travailler convenablement”, avoue un instituteur.
On nous signale, cependant, que des parents d’élèves se sont plaints auprès des responsables de la mairie lesquels leur ont promis d’approvisionner les écoles dès les prochains jours.
Ne supportant pas de voir les enfants menacés par le froid qui sévit ces jours-ci, le parent d’un élève de Tamejout a fait don d’une soixantaine de litres de mazout à l’école du village. Ce qui représente la consommation de deux jours, à raison de dix litres quotidiennement par classe. Un geste fort apprécié par le personnel.
Notons que ce problème de chauffage n’est pas spécifique aux écoles primaires. Il a trop tendance à se généraliser aux quelques établissements atteignant même ceux du secondaire, pourtant dotés de chauffage central. Les pannes de chaudières, invoquées ici et là, ou d’approvisionnement, ne devraient pas excéder une journée afin d’éviter de perturber la scolarité des enfants ou de mettre en danger leur santé.
Par la Dépêche de Kabylie