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Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohammed ElBaradei, considère que l'Iran ne coopère toujours pas pleinement pour résoudre les questions en suspens sur son programme nucléaire.
Lors d'une conférence de presse à Paris, le directeur de l'institution onusienne a répété que l'Iran se conformait à l'obligation de laisser des inspecteurs pénétrer sur ses sites nucléaires, mais que Téhéran ne coopérait pas en ce qui concerne ses activités passées.
"L'Iran ne fournit actuellement aucun accès ni aucune clarification concernant ces études et la dimension militaire éventuelle dans son ensemble", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Paris.
"Non, je ne suis évidemment pas satisfait par le niveau de coopération. Ils empêchent toute coopération avec l'agence concernant ces derniers mois", a-t-il ajouté.
Les Occidentaux, Américains en tête, soupçonnent Téhéran de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme d'énergie électrique civil. L'Iran dément, tout en affirmant son droit souverain au nucléaire civil.
Selon Mohammed ElBaradei, l'Iran ne s'est pas doté de centrifugeuses supplémentaires pour raffiner l'uranium enrichi.
"Ils n'ont pas vraiment ajouté de centrifugeuses, ce qui est une bonne chose", a-t-il dit. "Notre analyse est qu'il s'agit d'une décision politique".
Mohammed ElBaradei a indiqué par ailleurs que les échantillons prélevés sur un site syrien bombardé par Israël en 2007 - que l'Etat hébreu soupçonnait d'abriter un programme nucléaire - ne permettaient pas de tirer des conclusions.
Il a souhaité une plus grande coopération de la part des autorités syriennes à ce sujet.
source : Reuters
Lors d'une conférence de presse à Paris, le directeur de l'institution onusienne a répété que l'Iran se conformait à l'obligation de laisser des inspecteurs pénétrer sur ses sites nucléaires, mais que Téhéran ne coopérait pas en ce qui concerne ses activités passées.
"L'Iran ne fournit actuellement aucun accès ni aucune clarification concernant ces études et la dimension militaire éventuelle dans son ensemble", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Paris.
"Non, je ne suis évidemment pas satisfait par le niveau de coopération. Ils empêchent toute coopération avec l'agence concernant ces derniers mois", a-t-il ajouté.
Les Occidentaux, Américains en tête, soupçonnent Téhéran de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme d'énergie électrique civil. L'Iran dément, tout en affirmant son droit souverain au nucléaire civil.
Selon Mohammed ElBaradei, l'Iran ne s'est pas doté de centrifugeuses supplémentaires pour raffiner l'uranium enrichi.
"Ils n'ont pas vraiment ajouté de centrifugeuses, ce qui est une bonne chose", a-t-il dit. "Notre analyse est qu'il s'agit d'une décision politique".
Mohammed ElBaradei a indiqué par ailleurs que les échantillons prélevés sur un site syrien bombardé par Israël en 2007 - que l'Etat hébreu soupçonnait d'abriter un programme nucléaire - ne permettaient pas de tirer des conclusions.
Il a souhaité une plus grande coopération de la part des autorités syriennes à ce sujet.
source : Reuters