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    Les licences audiovisuelles pour cette semaine · Trois scénarios et un nouveau DG pour Medisat

    · Le poids de la publicité et les raisons du retard


    LE suspense tire à sa fin! L’octroi de la 2e vague des licences audiovisuelles «se fera cette semaine et fort probablement ce mercredi», selon des sources concordantes. Le jour où les neuf sages du Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA) tiennent leur réunion hebdomadaire. L’instance délibérative de la Haute autorité de communication audiovisuelle (HACA) devrait désigner les attributaires des licences de cinq radios - une nationale et 4 multirégionales- et deux télévisions. Leurs dernières concertations remontent à vendredi dernier.
    Les dossiers sont globalement «moyens», voire «assez bien ficelés», d’après des sources. Elles évoquent le «poids du marché publicitaire» dans cette course. Des candidats ont basé la viabilité financière de leurs projets sur des «pronostics trop optimistes». Malgré le débat qui s’amorce, la suppression de la publicité du pôle public n’ira pas loin. Le gouvernement devra compenser les recettes annuelles de la publicité. Déjà qu’il a eu «du mal à débourser un demi-milliard de DH pour la chaîne amazighe», souligne-t-on. Difficile mais pas impossible: le gouvernement peut trouver une parade financière. Le plus urgent est surtout un traitement de choc pour les programmes. Quoi qu’il en soit «deux projets de télé: la 3, défendu par Atcom de Othman Benjelloun, et l’Intégrale, qui compte entre autres Al Himma et Akhannouch, sortent du lot», selon nos sources. Les choix se compliquent. Car par ailleurs, politique et juridique s’imbriquent. Une demande de Medisat a atterri janvier dernier chez la HACA. Sa requête se fonde sur: «le passage d’une diffusion satellitaire à une diffusion terrestre et le changement de la ligne éditoriale». La chaîne d’information envisage de «devenir généraliste». Une mutation dictée par des besoins de trésorerie. Si la demande est validée par le régulateur, des modifications de son cahier des charges. Vu le poids géostratégique et l’implication du Maroc et de la France dans la création de Medisat, il n’est pas envisageable de «la laisser sombrer financièrement». D’ailleurs, un nouveau DG, Mustapha Mellouk, ex-directeur d’antenne de 2M, sera incessamment nommé.
    Un élément et pas des moindres, la disponibilité des fréquences. Ressource rare.
    C’est dans ce contexte que la HACA devra trancher. Pour les licences télés, trois scénarios se profilent. Le plus radical: pas d’autorisation de diffusion. C’est le «plus plausible», selon nos sources. L'autre hypothèse serait l’octroi d’une seule licence: Intégrale ou la 3. Le 3e scénario? Une autorisation à Medisat mais «pas tout de suite». Il faut laisser passer la tempête pour… «sauver le soldat Rayan».

    Hitchcockiens

    L’appel à concurrence, lancé en août 2008, devait déboucher sur l’audition des candidats retenus. Mi-novembre, l’ouverture des plis s’est déroulée au siège du régulateur audiovisuel à Rabat. Du 5 au 9 janvier 2009, les soumissionnaires défilent, tour à tour, pour défendre leurs projets. L’épisode bis de la libéralisation audiovisuelle a des airs hitchcockiens. Des licences télés en jeu et de grosses pointures du monde des affaires -Othman Benjelloun ou Aziz Akhannouch- et de la politique -Fouad Ali El Himma- sont sur les starting-blocks. Sa présence parmi les candidats a même poussé l’un des conseillers et son frère d’arme politique, Salah El Ouadi, à se retirer. Conflit d’intérêt oblige. Dans ce match la HACA a légalement le dernier mot.

    Faiçal FAQUIHI
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