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Emergence industrielle:Le détail des mesures d’accompagnement

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  • Emergence industrielle:Le détail des mesures d’accompagnement

    · Dynamiser les filières à fort avantages compétitifs

    · Automobile, aéronautique, électronique, textile et cuir visés


    · Aides à l’installation de 10 à 20% de l’investissement


    Le compte est bon. Cinquante-six mesures aux seuls métiers mondiaux du Maroc dont 28 pour ceux orientés investissements étrangers (offshoring, sous-traitance automobile, électronique et aéronautique) et autant pour les métiers traditionnels (textile et cuir). Quarante-huit sont destinées à renforcer la compétitivité des entreprises notamment dans les volets climat des affaires pour 17 mesures (voir p. 6), formation (14), compétitivité des PME (12) et les parcs industriels intégrés (5 mesures). La gouvernance et l’exécution du nouveau pacte bénéficient de 7 mesures dont 1 pour le suivi. L’organisation institutionnelle autour de ce projet, l’observatoire et le budget jouissent chacun de 2 mesures. A noter que les différents secteurs devant attirer des investissements étrangers, l’Etat a accepté la mise en place d’un cadre incitatif attractif via le statut de zone franche et des aides à l’installation à hauteur de 10% du montant total de l’investissement. En plus d’un budget marketing bénéficiant aux secteurs qui en ont besoin.


    56 mesures pour les métiers mondiaux du Maroc


    Offshoring. Pour l’offre Maroc Off-shoring, ces nouvelles mesures ont permis à l’Etat de renouveler son engagement à la maintenir compétitive, de façon dynamique, autour de trois volets: un cadre incitatif attractif portant sur l’impôt sur le revenu effectif, plafonné à 20%; un dispositif de développement des ressources humaines qualifiées et une offre d’infrastructure et de services aux investisseurs aux meilleurs standards, à travers le développement de 6 zones offshoring dédiées.
    Le volet formation fournira 70 lauréats dont 1.000 managers (1.000), 3.000 ingénieurs, 10.000 techniciens et 55.000 administratifs. Les 3 autres mesures engagent l’Etat à mettre en place une stratégie de communication ciblée autour de l’offre Maroc et dotée d’un budget marketing conséquent qui viendra appuyer l’effort de commercialisation des gestionnaires P2I; il s’agit aussi de démarcher les acteurs de référence du secteur et fera appel aux compétences pour vendre la destination Maroc. Au menu également, le développement des capacités d’accueil suffisantes pour accompagner le développement du secteur. La 6e mesure engage le privé à accompagner et amplifier les efforts de promotion de l’Etat, comme partenaire dans l’organisation, force de proposition et avec une participation active aux actions à programmer conjointement.

    Sous-traitance automobile. Le secteur a connu un fort développement au Maroc sur les deux fronts équipementiers et assembleurs ces 5 dernières années. Les mesures retenues visent à favoriser l’implantation d’équipementiers de rang 2 et 3. Il s’agit d’aller vers l’assemblage de spécialité (poids-lourds, bus, cars, carrosserie et autres spécialités de niche). Et de l’attraction d’un second constructeur majeur au Maroc à terme pour concrétiser le potentiel du Royaume mis en évidence par l’installation du premier constructeur (projet Renault de Tanger).
    L’impact estimé de ces potentiels se chiffre à près de 12 milliards de DH de PIB additionnels et se traduirait par la création d’environ 70.000 emplois dans l’ensemble du secteur à l’horizon 2015.
    L’enjeu est d’«ériger le Maroc en future base industrielle du secteur automobile international». Pour cela, les signataires du pacte ont concocté un plan d’action: une offre Maroc équipementiers (un cadre incitatif attractif via le statut de zone franche et d’aide à l’installation à hauteur de 10% du montant total de l’investissement; un plan de formation adapté aux besoins du secteur; une offre immobilière diversifiée et conforme aux meilleurs standards internationaux au sein des P2I); une offre Maroc constructeurs de spécialités (entre autres, l’Etat s’engage à réserver une capacité foncière d’environ 300 ha pour l’implantation d’un futur site d’assemblage, une offre logistique…); un programme de formation adapté au secteur (70.000 lauréats); la promotion des métiers mondiaux du Maroc dans le secteur en consacrant un budget marketing; des plateformes industrielles intégrées (Tanger Automotive City, qui sera développée sur près de 300 ha pour générer 15.000 emplois à l’horizon 2015 et Kenitra Automotive City, sur 300 ha pour 15.000 emplois également).

    L’électronique. Le potentiel de croissance du secteur est estimé à près de 2,5 milliards de DH de PIB additionnels. Il devrait permettre la création de 9.000 emplois directs à l’horizon 2015. Pour ce secteur, l’Etat s’engage à sensibiliser les banques à mettre en place une offre de financement adaptée aux besoins des entreprises cibles. Le plan de formation prévoit 9.000 lauréats dont 4.700 opérateurs, 2.700 techniciens, 1.400 ingénieurs et 200 managers. Cinq quartiers dédiés abritent l’offre d’accueil électronique Maroc. Le premier (mécatronique et électronique industrielle) est prévu dans le corridor Zenata-Nouaceur dans la région de Casablanca. Les autres, dédiés à l’électronique embarquée dans les P2I automotive seront à Tanger, Kénitra, Nouaceur aérospace city et dans le cluster électronique de Mohammedia.

    Textile et cuir. Le secteur pèse pour près de 40% des emplois industriels et contribue au PIB et aux exportations industrielles de 13% pour le textile et 27% pour le cuir. Pour le textile, le nombre d’emploi est estimé à un peu plus de 200.000 emplois pour 9,6 milliards de DH de PIB. Le potentiel de croissance supplémentaire, lui, est estimé à 1 milliard de PIB et la création d’environ 32.000 nouveaux emplois directs à l’horizon 2015. Parmi les mesures phares pour doper le secteur, l’engagement de l’Etat à initier un plan de promotion agressif des exportations, en coordination avec les professionnels. Cette stratégie vise à intensifier la promotion vers les grands donneurs d’ordre européens dans chacune des 3 catégories de produits ciblées.
    Pour le segment du fast fashion et du prêt-à-porter mode, il s’agit d’intensifier la promotion vers les 100 donneurs d’ordre prioritaires en particulier les marques et les grands réseaux de distribution. Et aussi focaliser l’effort promotionnel sur les 30 marques européennes spécialisées dans le jean et sportswear et sur les grands réseaux de distribution. Les segments lingerie, textile de maison et chaussure bénéficieront d’une promotion auprès des 50 marques spécialisées dans chaque segment. Les mesures préconisées engagent l’Etat à mettre en place une offre Maroc sourcing attractive pour les acteurs cibles. En initiant une prime de succès relative à la taille de l’activité réalisée à l’export avec une base de sous-traitants marocains; ou encore en démarchant les agents de sourcing internationaux. De même, l’Etat s’engage à organiser, dans l’objectif de favoriser l’émergence d’agents de sourcing nationaux, un roadshow destiné aux catégories d’investisseurs potentiels, et en priorité les grandes entreprises textile et cuir. Objectifs: présenter les opportunités existantes dans cette activité et les orienter vers les différents instruments de support mis en place pour les accompagner; favoriser la disponibilité des intrants (tissus et accessoires). Pour cela, les pouvoirs publics déclarent favoriser l’implantation de 15 plateformes d’approvisionnement et de 5 nouvelles unités de finissage sur les métiers-clés (teinture, imprimerie). Cette offre intègre des aides à l’installation à hauteur de 20% du montant de l’investissement.
    Enfin, le secteur privé s’engage, dans l’objectif de favoriser l’émergence d’unités de FIT, à organiser des roadshows de promotion et de sensibilisation auprès des investisseurs potentiels, en priorité auprès des entreprises textiles opérant en amont du secteur.



    Aéronautique



    Le secteur concentre de véritables centres d’excellence couvrant la production, les services, la maintenance et l’ingénierie. Le nombre d’implantations s’est fortement accru ces dernières années avec des investissements cumulés depuis 2002 de 2,7 milliards de DH. Le secteur compte aujourd’hui plus de 60 entreprises pour un chiffre d’affaires de 6,6 milliards de DH en 2008. Il emploie plus de 7.000 personnes et concentre des métiers intégrant de plus en plus de valeur ajoutée. Le potentiel estimé de développement du secteur se chiffre à environ 4 milliards de DH de PIB additionnels et se traduirait par la création d’environ 15.000 nouveaux emplois directs à l’horizon 2015. Parmi les mesures adoptées, l’engagement de l’Etat à sensibiliser les banques pour une offre de financement en adéquation avec les besoins du secteur. Le plan de formation prévoit 300 managers, 1.900 ingénieurs, 3.000 techniciens et 9.800 opérateurs

  • #2
    merci pour l'article

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