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Processus de paix au Mali • La médiation algérienne a porté ses fruits

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  • Processus de paix au Mali • La médiation algérienne a porté ses fruits

    L’Algérie partie prenante du processus de paix au Mali entre les rebelles Touareg et le pouvoir à Bamako.

    Près de trois ans après les accords d’Alger, ce processus de paix franchit une nouvelle étape aujourd’hui avec le retour sous l’autorité de l’état d’environ 500 rebelles, retour qui avait été reporté à maintes reprises.

    Les rebelles Touareg déposent les armes aujourd’hui à l’occasion d’une cérémonie symbolique organisée dans la ville de Kidal. Et des retours qui isolent un peu plus le chef des rebelles dissident Ibrahim Ag Bahanga.

    Le général Kafougouna Koné, ministre malien de l’administration territoriale, a dit vouloir « au nom du Mali, remercier l’Algérie qui a tout mis en oeuvre depuis 2006 (date de la signature de l’accord de paix d’Alger) pour accompagner le Mali ».

    L’ambassadeur d’Algérie au Mali Abdelkrim Ghrieb et médiateur en chef dans la crise a pour sa part souligné « Nous sommes heureux que, deux ans après, les choses se dénouent. Nous attendons des uns et des autres des actes ». « La position de l’Algérie est d’aider le Mali, pays frère, à retrouver une paix définitive. C’est le message du président (algérien Abdelaziz) Bouteflika que je voulais transmettre et nous poursuivrons l’application de l’accord d’Alger », a-t-il précisé.

    Ajoutons que l’Algérie, le Mali, le Burkina-Faso, le Niger, la Libye ou encore le Tchad participeront jeudi à un sommet sur la sécurité et la paix dans la région Sahélo-Saharienne, ce processus de paix donc au Mali devrait être largement évoqué.

    Maghrebinfo

  • #2
    Lors d’une cérémonie marquant le retour de touareg maliens: le rôle de l’Algérie souligné dans le rétablissement de la paix dans le nord du Mali

    Le rôle de l’Algérie dans le rétablissement de la paix dans le nord du Mali, a été hautement salué à la faveur de la remise des armes hier, par plus de 500 touareg maliens qui ont intégré le processus de paix en se conformant à l’accord signé à Alger en juillet 2006.

    La cérémonie symbolique de remise des armes et des munitions des éléments de l’Alliance démocratique du 23 Mai pour le changement, s’est déroulée à Kidal (nord du Mali) en présence du facilitateur algérien, l’ambassadeur d’Algérie à Bamako, M. Abdelkrim Gharieb, et du ministre de l’Administration territoriale et des Collectivités locales, M. Kafougouna Koné, ainsi que du chef d’état-major de l’Armée malienne et des autorités administratives et militaires du gouvernement de Kidal.

    Les éléments de l’Alliance démocratique pour le changement seront intégrés désormais dans des unités spéciales mixtes (Armée et Alliance). M. Abdelkrim Ghrieb a, dans une allocution prononcée à cette occasion, qualifié ce retour de «nouveau pas décisif sur le chemin de la concrétisation des engagements que nous avons solidairement et sereinement souscrits dans le cadre de l’accord d’Alger de juillet 2006».

    Cet acte est également, a-t-il ajouté, «la traduction de la volonté inébranlable de l’Algérie et de son président Abdelaziz Bouteflika qui n’a ménagé aucun effort pour aider le peuple frère du Mali à retrouver le chemin de la paix, de la stabilité et du développement». «C’est là, à l’évidence, le meilleur moyen de mettre en échec les tentatives d’injonction et d’ingérence et de garantir la paix et la stabilité d’une façon durable», a encore souligné M. Ghrieb. Pour sa part, le ministre malien de l’Administration territoriale, le général Kafougouna Koné, a rendu un vibrant hommage, au nom du gouvernement de son pays, à l’Algérie et à son président, M. Abdelaziz Bouteflika «qui a toujours œuvré pour le retour de la paix dans le nord du Mali».

    L’Algérie, a-t-il dit, «a tout mis en œuvre depuis l’accord de juillet 2006, pour accompagner le Mali dans la recherche de solution à ce problème». Plusieurs centaines de rebelles touareg maliens se sont rendus mardi à Kidal (nord-est) pour assister à une cérémonie officielle, qui marque le retour vers la paix, dans cette région en proie la rébellion armée, depuis 23 mai 2006, date de la double attaque de deux camps militaires de Kidal et de Ménaka par des militaires touareg. Au cours de cette cérémonie plusieurs centaines de combattants rebelles seront désarmés, et des militaires déserteurs, réintégrés dans l’armée régulière.

    Sont concernés par ce retour ceux de l’Alliance pour la démocratie et le changement (ADC, favorable à l’accord de paix d’Alger signé en 2006), et des éléments du chef rebelle dissident Ibrahim Ag Bahanga, qui ont choisi de s’inscrire dans la trêve. Ag Bahanga, qui a repris le maquis, a récemment connu des revers sur le plan militaire et l’armée malienne affirme occuper désormais ses positions dans le nord du Mali. Complètement abandonné par ses alliés, traqué sans relâche par l’armée malienne il serait, dit-on, affaibli et acculé dans ses derniers retranchements.

    Pourtant, depuis l’accord d’Alger, signé le 4 juillet 2006, entre le gouvernement du Mali et les rebelles armés de Kidal, regroupés au sein d’une Alliance dite du 23 Mai pour la démocratie et le changement, bien des volets du document, traduit en 18 actes, ont connu un début de mise en application satisfaisant.

    Mis à part des projets structurants, le retour des déserteurs dans les rangs de l’armée, la création d’unités spéciales et le recrutement de 400 agents, dont 200 en 2007 et 200 autres en 2008. Sans compter les 200 jeunes qui devraient s’initier aux petits métiers.

    Par Amar Rafa

    © Copyright La Tribune d'Algerie

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    • #3
      Rébellion touarègue du Mali:

      Ag Bahanga saura-t-il enfin se faire oublier ?

      S’achemine-t-on vers la paix définitive dans le nord du Mali, où des rebelles touareg, avec à leur tête Ibrahim Ag Bahanga, avaient longtemps troublé le sommeil du président Amadou Toumani Touré ? On est enclin à le croire au regard de certains faits.

      En janvier dernier, en effet, Ag Bahanga et ses hommes s’étaient fait entendre par les armes. Ce qui avait mis ATT hors de lui-même. Et l’armée malienne avait lancé, à l’époque, une offensive contre les positions des rebelles. Le chef de l’Etat malien, le général Touré, qui avait jusque-là privilégié la voie de la négociation, avait donc été poussé à bout. Sentant venir son échec, le trublion Ibrahim avait alors retourné son treillis de rebelle, demandant une trêve des combats tout en saisissant la médiation algérienne pour que sa proposition soit entendue.

      « Coup de bluff ou stratégie de combat » ? nous interrogions-nous dans notre « Regard sur l’actualité » du jeudi 5 février dernier. Car on ne sait pas si Ag Bahanga est digne de confiance. D’autant plus que cela intervenait au moment où, sur le terrain, les forces rebelles qui lui sont acquises étaient mises en déroute.

      L’armée loyaliste avait refusé la trêve et fait parler durement la poudre ; histoire d’en découdre une bonne fois pour toutes avec cette bande de récalcitrants. Il restait donc aux militants de l’Alliance touareg du Nord-Mali pour le changement (ATNM), du moins ceux qui ont abandonné leur patron, Ibrahim Bahanga, à se plier à l’accord de paix d’Alger. Lequel accord, on le sait, a été signé en 2006 et stipule que « les Touareg ne doivent plus réclamer l’autonomie de leur région, tandis que Bamako doit accélérer le dévelloppement des régions du Nord ».

      Depuis ce mardi donc, une lueur d’espoir point sur la fin de la guerre du fait de groupes rebelles dans les régions du Nord-Mali : ainsi, plusieurs centaines de rebelles touareg maliens se seraient ralliés au processus de paix conduit par la médiation algérienne. Côté rebelle, les parties concernées dans le mouvement sont les éléments de l’Alliance pour la démocratie et le changement (ADC) et ceux du groupe d’Ibrahim, ce chef rebelle jusqu’alors le plus radical.

      C’est à Kidal, dans le nord-est, que se joue l’avenir de l’accord d’Alger, censé apporter une bonne fois pour toutes la paix dans ce pays. Est-ce pour autant qu’Ag Bahanga, qui n’est pas de la partie, saura enfin se faire oublier ? Rien n’est moins sûr. Car, mécontent qu’il est, il peut encore se donner du temps pour se constituer une force et revenir jouer au trouble-fête. Avec l’appui, en sous-main, de qui on sait.

      En tout cas, la concrétisation de ce processus de paix en terre malienne a été plusieurs fois reportée. L’initiative de retourner à la table des négociations est même saluée par le guide libyen, Moummar Kadhafi, lui qui a souvent un jeu trouble quand il s’agit de rebelles : « Il vaut mieux planter des arbres, des céréales que des mines », a laissé entendre tout récemment le « roi des rois d’Afrique ».

      Le gouvernement malien, avec le début d’application de cet accord de paix, gagne, pour ainsi dire, une bataille mais pas la guerre. Et il s’agira de travailler maintenant à ce que la rébellion ne recommence pas. En tout état de cause, il faut en finir avec cette situation de crise qui, comme une poussée de fièvre intermittente, menace la paix et la quiétude dans la sous-région. Que les parties prenantes s’engagent définitivement donc à tourner la page de la rébellion et à s’investir résolument dans le développement pour le bien de tous.

      Agnan Kayorgo


      © Copyright L'Observateur

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      • #4
        Il faut AUSSI rendre à Kaddafi ce qui appartient à Maamar .

        Il est AUSSI derrière les derniers développements-

        .........................


        Kadhafi demande aux rebelles touaregs de désarmer

        par RFI


        Le colonel Mouammar Kadhafi a convoqué, dimanche à Oubari dans le sud du pays, les représentants des rebellions touarègues du Mali et du Niger, Ibrahim Ag Bahanga et Agaly Alambo. Le dirigeant libyen veut assumer le rôle de médiateur et il aurait ainsi demandé aux deux dirigeants de déposer les armes. La télévision d’Etat nigérienne a même annoncé que le chef du mouvement touareg nigérien avait pris l’engagement de déposer les armes, lundi. Toutefois, Agaly Alambo affirme que la trêve est loin d’avoir encore été signée avec les autorités de Niamey. Le mouvement touareg nigérien exige que les autorités le reconnaissent officiellement comme un véritable groupe politique et non comme des bandits.

        Selon un reportage diffusé, lundi, par la télévision nationale nigérienne, Agali Alambo, le chef du Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ), aurait déclaré qu'il déposait les armes et qu'il remettait la médiation entre les mains de Kadhafi. Interrogé mardi matin par RFI, Agali Alambo affirme le contraire. Il n’y aura pas de dépôt des armes et pas de trêve, tant que les autorités nigériennes n'auront pas changé leur position.
        L’initiative du colonel Kadhafi a été saluée par le gouvernement nigérien. Cependant, Mohammed Ben Omar, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement de Niamey, refuse de parler d'une médiation libyenne.

        Les deux chefs touaregs ont néanmoins décidé de confier au colonel Kadhafi le dossier de la libération d’une soixantaine de prisonniers militaires. Le gouvernement du président nigérien Mamadou Tandja affirme que les rebelles du MNJ sont des trafiquants d’armes et de drogue et exige qu’ils déposent les armes, avant d’engager des pourparlers avec eux. Les rebelles estiment, de leur côté, que les habitants du Nord ne profitent pas des ressources naturelles du pays, notamment de l’uranium dont le Niger espère devenir le deuxième producteur mondial d’ici 2011
        Dernière modification par chicha51, 18 février 2009, 18h49.

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        • #5
          L’événement a eu lieu hier à Kidal: Plusieurs centaines de bandits armés ont déposé leurs armes

          Ils rejoignent ainsi la dynamique de paix

          (L'Indépendant (ml) 18/02/2009)

          Plusieurs centaines de bandits armés de «l'Alliance du 23 mai» pour le changement ont déposé, hier mardi 17 février leurs armes. La cérémonie de restitution de leurs arsenaux s'est déroulée sur l'aéroport de Kidal. Sous la co-présidence du ministre de l'Administration territoriale et des Collectivités locales, le Général Kafougouna et de l'Ambassadeur de l'Algérie au Mali, AbdelKrim Ghraeb, le facilitateur.

          C'est dans une ambiance festive que les hommes du Colonel Hassane Ag Fagaga sont rentrés dans la ville de Kidal sous les applaudissements et les youyous des femmes. Place maintenant à l'application de l'Accord d'Alger du 4 juillet 2006 que les trois parties (Gouvernement, Alliance du 23 mai et facilitateur) considèrent comme canevas de travail.

          ll est 5 heures du matin, ce mardi 17 février. La délégation du ministre de l'Administration territoriale et des Collectivités locales, composée de l'Ambassadeur de l'Algérie au Mali, du chef d'Etat major Général des Armées, le Général Gabriel Poudiougou, le Colonel Broulaye Koné, chef d'Etat major de la Garde nationale, Babahama Maïga et Oumar Sangaré, tous deux membres du Cabinet du ministre, embarque dans un avion militaire "Algerian Air Force".

          L'ambassadeur de Cuba au Mali (des médecins cubains exercent à l'hôpital de Kidal et ont joué un rôle important dans les derniers évènements), la presse algérienne, RFI, l'ORTM, l'Essor et L'Indépendant prennent également place dans cet aéronef. Après deux heures et demi de vol, l’appareil atterrit sur le tarmac de l'aéroport de Gao. Le désormais ex-gouverneur de Gao, le Général Amadou Baba Touré et le président de l'Assemblée régionale, Mohamed Guindo, accueillent le ministre Kafougouna Koné et sa suite. Après une collation, ces derniers reprennent place dans l'avion à destination de Kidal.


          C'est dans une atmosphère empreinte de sérénité qu'ils arrivent à Kidal : accueil modeste par le gouverneur de la région, Alhamdou Ag Ilyyène, salutations militaires et bain de foule ponctuent cette première étape de la visite. Ensuite, la délégation se dirige vers les déserteurs de l'armée malienne, en treillis avec leurs grades respectifs, à leur tête, le Colonel Hassane Fagaga. Poignée de mains chaleureuse, présentation des officiers déserteurs, salutations des autres soldats déserteurs et des civils de l'Alliance du 23 mai.

          La troisième partie de cet événement porte sur les différentes allocutions. Le maire de Kidal, le porte-parole de «l'Alliance du 23 mai», l'Ambassadeur de l'Algérie au Mali et le ministre Kafougouna Koné saluent tour à tour le retour des "enfants égarés" à Kidal.

          "Nous estimons que cela est classé pour l'histoire et, désormais, tous unis pour la paix et nous savons que celle-ci n'a pas de prix. Attelons-nous pour le développement et le devenir de notre région et de notre pays" déclare le maire de Kidal, Attaoub Ag Intallah.

          Le porte-parole de l'Alliance du 23 mai, Hamada Ag Bibi, par ailleurs député à l'Assemblée nationale, a rappelé les "directives d'ATT" et les efforts fournis par le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, qui ont permis d'aboutir à la présente cérémonie. "Nous demandons l'application correcte et diligente de l'Accord d'Alger afin de consolider ce processus de paix" martèle Ag Bibi.


          Pour l'Ambassadeur de l'Algérie au Mali, Abdelkrim Ghraeb, "les paroles ne suffisent pas. Il faut aller aux actes. Nous sommes tenus par l'Accord d'Alger. C'est désormais une loi malienne parce que paraphé par l'Assemblée nationale. Nous demandons un respect strict, scrupuleux de l'Accord d'Alger. Nous continuons à œuvrer pour que tous ceux qui veulent nous rejoindre dans cet Accord viennent… Le président Abdelaziz Bouteflika a suivi toutes les étapes traversées. Il nous encourage à travailler dans l'intérêt d'un Mali uni, prospère et développé" soutient le diplomate algérien.

          Pour sa part, le ministre Kafougouna Koné a remercié le peuple algérien et son président Abdelaziz Bouteflika qui, selon l'orateur, a tout mis en œuvre, depuis le 23 mai 2006, pour trouver les solutions idoines à cette situation. "J'espère que cette rencontre, très importante pour le pays, permettra de consolider le processus de paix. Cette rencontre doit nous conduire à faire face à la guerre contre le sous-développement. Chacun de nous aspire à un mieux-être. Cela n'est possible que dans la sécurité et la quiétude. J'espère que cette rencontre sera la bonne. Pour notre part, nous avons signé l'Accord d'Alger, nous le mettons en œuvre" a promis le Général Kafougouna Koné.

          La dernière étape de cet événement, c'est bien la restitution symbolique d'une arme au ministre Kafougouna Koné qui, à son tour, l'a remise aux autorités militaires, notamment le Chef d'Etat major général des Armées, le Général Gabriel Poudiougou qui, à son tour, a remis l'arme au chef de l'opération "Djiguitougou", le colonel Elhadj Gamou, un homme qui a joué un rôle-clé dans cette dynamique de paix par les actions militaires qu’il a conduites en sa qualité de coordinateur des opérations militaires au Nord-Mali. Cette remise sera suivie de la visite de tous les armements déposés. On y trouve des roquettes, des fusils mitrailleurs, des grenades, des P.M, des carabines chinois, du matériel de transmission, des mitrailleurs 12,7 et 14,5, des cartouches, deux véhicules tout terrain, etc.

          Chahana TAKIOU
          Envoyé spécial à Kidal

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          • #6
            C'est un truc de ouf pour vous c'est des rebelles mais ces gens la ne sont meme pas indépendantiste alors qu'ils auraient les arguments pour l'etre.

            Ils essayent juste de faire valoir leur droit, c'est de leur terre, que les ressources sont et que la culture est, et on les remercie en ne faisant tout simplement rien pour eux.

            Esperons qu'ils s'en sortiront...

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            • #7
              Près de 600 rebelles déposent les armes au Mali
              (Reuters 18/02/2009)

              Environ 600 rebelles touaregs ont déposé les armes mardi dans le nord du Mali, où des pressions militaires conjuguées à une médiation de l'Algérie semblent porter leurs fruits, a rapporté la radio nationale.

              L'Algérie a obtenu plusieurs accords entre le gouvernement malien et les rebelles, qui réclament une autonomie et un développement plus importants dans le Nord, mais les derniers événements font suite à une offensive militaire lancée le mois dernier contre des bases rebelles.

              "En revenant dans la légalité, les (rebelles) ont aussi remis aux Forces armées nationales un lot d'armes et de munitions et deux véhicules appartenant à l'armée", a dit la radio d'Etat.

              "Le matériel a été symboliquement remis au médiateur algérien qui, à son tour, l'a transmis au ministre de l'Administration territoriale et des collectivités locales qui ne pouvait que s'en réjouir", a-t-elle ajouté en précisant que 500 combattants et 78 officiers étaient présents.

              L'insurrection en cours au Mali et au Niger voisin a été précédée de rébellions similaires dans les années 1960 et 1990.

              La plupart des combattants qui prenaient part à la cérémonie de mardi appartenaient à l'Alliance démocratique du 23 Mai pour le changement, qui est engagée dans des pourparlers avec le gouvernement.

              Mais une partie de ceux qui ont désarmé venaient de la faction d'Ibrahim Ag Bahanga, qui s'est montrée moins ouverte aux négociations et dont l'armée a pris plusieurs bases pour cibles en janvier.

              On ignore combien de rebelles restent actifs dans le Nord, où les lignes de démarcation entre insurgés, contrebandiers et bandits organisés sont passablement brouillées.

              Tiemoko Diallo, version française Philippe Bas-Rabérin

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              • #8
                je me demande pkoi l'algérie ne fait pas autant entre le MAroc et les polizario

                .
                .
                ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                Napoléon III

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                • #9
                  Disons que l'Algerie fait "autant" entre le Mali et les Touaregs que contre le Maroc avec son polizario.

                  Il faut demander aux maliens avertis pour mieux savoir. Eux savent par exemple que quand le Mali ne chante pas comme le veux l'Algerie, les assauts des Touaregs deviennent specialement frequents et nocifs.

                  Si demain le Mali change sa position envers le Maroc concernant le Sahara par exemple, vous entendrez que comme par hasard la guerilla Touareg est devenue tres active d'un seul coup.

                  L'algerie a garde de son passe un lien avec tout ces qui a la forme d'une guerrilla, et elle en use dans ses chantages diplomatique.

                  je me demande pkoi l'algérie ne fait pas autant entre le MAroc et les polizario

                  Commentaire


                  • #10
                    Retour des combattants de l'Alliance: LA PAIX REPREND SES DROITS

                    Tout le monde espère maintenant que les actions de développement bloqués par l’insécurité, vont reprendre
                    L'événement est historique. Le retour des combattants de l'Alliance démocratique du 23 mai pour le changement consacre
                    l'aboutissement d'un long processus qui s’enracine dans l'accord d'Alger du 4 juillet 2006.

                    Lors de la cérémonie solennelle de retour des insurgés, avant-hier, un important lot de lance-roquettes, de fusils et pistolets mitrailleurs, de grenades offensives et défensives, de carabines chinoises ainsi que 2 véhicules "Toyota" et du matériel de transmission ont été rendus aux autorités militaires par les déserteurs. Le matériel a été réceptionné par le commandant de l'opération "Jigi tugu", le colonel El Hadji Ag Gamou.

                    78 officiers, sous officiers et hommes de rang doivent désormais regagner les unités spéciales tandis que quelques 500 autres jeunes civils de l'Alliance attendent d'être incorporés. À Kidal, tout le monde a le sentiment que ce retour marque la fin du grand banditisme au nord.

                    Pour le maire de la commune, Attayoub Ag Intallah, ce jour marque le dénouement d'une crise qui annihilait le développement dans l'Adrar des Ifoghas. "Nous sommes arrivés à cette situation grâce à l'esprit de clairvoyance et de compréhension des uns et des autres pour la résolution finale et heureuse des événements que Kidal a connus le 23 mai 2006 et nous resterons toujours soudés aux accords d'Alger.

                    Nous rendons grâce à Dieu et adressons nos sincères remerciements au président de la République Amadou Toumani Touré, au Premier ministre Modibo Sidibé et à son gouvernement et à tous ceux qui de loin ou de près se sont investis pour que ce jour arrive", a déclaré l'édile.

                    Le porte-parole de l'Alliance démocratique du 23 mai pour le changement, le député Hamada Ag Bibi a, pour sa part, assuré que son mouvement est aujourd'hui présent dans la ville de Kidal pour réaffirmer sa volonté de paix et de concorde conformément à l'Accord d'Alger qui constitue un acquis essentiel dans le cadre de la consolidation de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale du Mali.

                    L'accord va reprendre son cours et les programmes qui étaient bloqués à cause de la situation d’insécurité connaîtront un début d'exécution au grand soulagement des populations, a espéré le chef de l'exécutif régional, Al Hamdou Ag Ilyène, en invitant les partenaires à venir investir dans la région.

                    Le facilitateur Abdelkrim Ghraeb qui est l’ambassadeur d'Algérie dans notre pays insistera sur le respect de toutes les dispositions contenues dans l'accord. "Nous attendons des actes. L'Algérie reste au service de la cause et le travail commencé va se poursuivre ensemble. Son excellence Abdoul Aziz Bouteflika nous encourage à travailler pour l'intérêt d'un Mali républicain", a expliqué le diplomate.

                    Après avoir adressé au président de la République algérienne qui s’est employé à aider notre pays dans la recherche de solution à ce problème, le ministre de l'Administration territoriale et des Collectivités locales, Kafougouna Koné, a salué cet aboutissement heureux. Les régions nord de notre pays ont besoin d'un minimum de confort et de mieux vivre. Ceci ne peut être obtenu dans l'insécurité, a souligné le ministre Koné avant d'inviter les uns et les autres à mettre l'État au dessus des ambitions personnelles.

                    L’épisode de mardi ferme, il faut l’espérer, une parenthèse particulièrement mouvementée depuis le début de l’année. Les premiers jours de janvier (5, 6 et 7 janvier) avaient vu l’échec du retour d’une partie des insurgés du Nord. Ceux-ci réclamaient alors que les militaires lèvent le check-point installé à l’entrée de la ville pour les laisser passer avec leurs armes. Les militaires avaient refusé, exigeant qu’ils rendent d’abord les armes. Un accord n’ayant pu être trouvé, le retour avait été différé.

                    Dans les jours qui suivirent l’armée déclencha une vigoureuse opération de sécurisation qui lui a permis, au fil des jours, de prendre le contrôle de « toutes les bases opérationnelles et logistiques de la bande à Ibrahim Ag Bahanga », notamment Tin Assalek, Abeïbara, Boureïssa, Inerdjane, à l'est de Touksimène.

                    Sa bande ayant subi de lourdes pertes en hommes et matériel, Ibrahim Ag Bahanga prit la fuite tandis que les forces armées ramenaient 22 prisonniers, des véhicules équipés de mitrailleuses lourdes, des armes lourdes et des munitions, un stock de carburant, de vivres et d'équipements.
                    Dans ce contexte, le retour des combattants de l’Alliance va renforcer une sécurité largement restaurée dans la zone.

                    Envoyé spécial
                    S. DOUMBIA

                    http://www.essor.gov.ml/

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