Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les Maghrébines et le «baby touristing»

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les Maghrébines et le «baby touristing»

    Depuis lundi, un reportage télévisé de Radio Canada revient comme un jingle, un spot publicitaire. Il met en cause des femmes du «Maghreb et du Nord de l’Afrique» -comme si Maghreb et Afrique du Nord se situent chacun dans un continent différent de l’autre- qui viennent accoucher au Québec.

    Le but non avoué, tel que décrit par la chaîne publique de télévision, est de faire acquérir, dès la naissance, la citoyenneté canadienne aux nouveau-nés, conformément au droit de sol tel que stipulé. Et à la même chaîne, non seulement de mettre toutes les maghrébines dans un seul et même panier, d’aller encore plus loin, spéculant sur les desseins de certaines familles qui agissent de la sorte pour «garantir un avenir canadien aux nouveau-nés». Les spéculations vont encore plus loin. L’extrapolation va jusqu’à coller à ces nouveau-nés certaines intentions: quand ils seront plus âgés, ils reviendront au Québec pour «étudier gratuitement, bénéficier de bourses». Et en tout temps, «ces nouveau-nés viendront se faire soigner gratuitement au Québec». Et ces nouveau-nés, «une fois adultes, bénéficieront de tous les avantages gouvernementaux s’ils sont sans emploi». La chaîne n’est pas allée de main morte ni avec le dos de la cuillère pour d’ores et déjà mettre plein le dos à des enfants encore dans leurs premières couches. Quant aux mamans, elles sont déjà, elles aussi, accusées de pratiquer le «baby touristing». En clair, les femmes du «Maghreb et du Nord de l’Afrique» arrivent au Canada avec des visas touristiques qui, généralement, accordent un droit de séjour de six mois, sauf indication contraire avec des durées précises.

    Mort au nom d’un autre…

    Et à la télévision de Radio Canada d’en rajouter: «les femmes du Maghreb et du Nord de l’Afrique arrivent en grossesse, vivent chez des amis, généralement des compatriotes en attendant d’être à terme. Ensuite, elles se présentent dans des hôpitaux pour se faire admettre en maternité. Elles accouchent et repartent sans payer». On parle, dans le reportage, de plusieurs milliers de dollars perdus par accouchement pratiqué. Une seule journée d’hospitalisation s’élève à 5.000 dollars en plus des honoraires du praticien, environ 400 dollars l’acte. Un spécialiste interrogé parle, sans citer de preuves, de «certaines femmes enceintes qui ont eu recours à la formule du ‘baby touristing’ à deux, voire à trois reprises» pour avoir deux ou trois enfants canadiens avec, dès leur naissance, un «avenir meilleur» que chez eux! À partir de ce témoignage, quelques questions sautent aux yeux dont la plus nébuleuse à clarifier est celle de savoir à qui incombe la responsabilité de cette situation au-delà de la «fraude», si fraude existe? Il faut tout simplement s’interroger sur l’efficacité de la gestion du système des soins médicaux gratuits au Québec. Car, il y a à peine quelques années, les cartes donnant accès gratuit aux soins, ne portaient pas la photo du titulaire. Il a fallu qu’il y ait un décès dans un hôpital d’un malade ayant frauduleusement utilisé la carte d’une autre personne pour donner lieu à un branle-bas inédit et à un tolet général pour changer toutes les cartes d’assurance maladie qui, depuis l’incident, portent la photo du titulaire. Plusieurs millions de cartes repensées et refaçonnées à la grandeur de la province du Québec qui compte plus de cinq millions d’habitants. Dans certains milieux «maghrébin et nord-africain» la nouvelle du «baby touristing» a plus que sidéré, qualifiée parfois même de manipulation à des fins non avouées clairement. Car on ne comprend pas trop pourquoi aucune mesure n’a été prise à temps du moment qu’une «maghrébine et ou nord-africaine» s’est permis le «luxe» d’accoucher jusqu’à trois fois dans un même hôpital du Québec, sans payer les honoraires dus pour le «baby touristing».

    Le Financier

  • #2
    Au prix ou est le billet et vues les conditions de délivrance des visas , il doit pas y en avoir des masses.

    Commentaire


    • #3
      c'est des bébé harraga

      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

      Commentaire


      • #4
        Un spécialiste interrogé parle, sans citer de preuves, de «certaines femmes enceintes qui ont eu recours à la formule du ‘baby touristing’ à deux, voire à trois reprises» pour avoir deux ou trois enfants canadiens avec, dès leur naissance, un «avenir meilleur» que chez eux!

        C'est déjà arrivé.On ne verrai pas ou très rarement, une mexicaine, une vietnamienne, faire ce genre de mesquinerie.C'est une question de mentalité.Je trouve ça honteux!
        Si cette "maman" cherche un avenir meilleur pour son bébé et bien en guise de remerciement et le minimum qu'elle puisse faire c'est effectuer des travaux au serv ice de la collectivité ou travailler bénévolement etc.
        Parce qu'il faut comprendre que le Canada est un pays d'immigration certes sous certaines conditions qui permettent à toute personne apte de devenir "citoyen" à par entière et ce, dans les règles de l'art,tout le monde est d'accord là dessus.
        “En politique, rien n’arrive par accident. Si quelque chose se produit, vous pouvez parier que cela a été planifié de cette façon.” (Franklin Delano Roosevelt)

        Commentaire


        • #5
          je trouve honteux de convoiter la nationalité d'un autre pays pour des motifs bassement matériels, et sans aucun sentiment d'appartenance au pays concerné. mais bon, chacun ses valeurs (je ne parlerai pas de mon cas personnel, mais je dirai simplement que je suis parfaitement en position de donner des leçons sur le sujet )

          Commentaire


          • #6
            conformément au droit de sol tel que stipulé.
            chaque loi écrite par l être humain , en respectant certaines formes ....., peut contenir des failles , passibles aux découvertes d absence sur certaines points ( inopportunes ) .
            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

            Commentaire

            Chargement...
            X