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Impuissance masculine : plus de peur que de mal

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    Impuissance masculine : plus de peur que de mal


    Pathologie aux multiples implications psychologiques et relationnelles, l'impuissance masculine est une vraie maladie dont les mécanismes sont de mieux en mieux connus, et pour laquelle de nouveaux traitements sont actuellement disponibles ou en cours d'évaluation.
    Les mots pour le dire

    L'impuissance est par définition l'impossibilité à maintenir une érection suffisante à un rapport ***uel. Attention, il ne faut pas confondre l'érection avec l'éjaculation et l'orgasme, qui sont trois éléments biens définis que l'on peut retrouver au cours de l'acte ***uel. L'impuissance concerne l'érection. Au repos, on dit que la verge est "flaccide". La flaccidité n'est donc pas l'impuissance.


    Comment "ça" fonctionne ?

    La verge est constituée de corps érectiles, les corps caverneux, situés sur les côtés. Ces corps érectiles fonctionnent un peu comme des éponges qui se gorgent de sang sous le contrôle d'une stimulation nerveuse. De multiples petits sphincters sont disposés autour des vaisseaux sanguins des corps érectiles, provoquant une ouverture ou une fermeture de ces vaisseaux permettant aux corps caverneux d'augmenter de volume ou bien de se vider. Toutefois, cette fonction érectile ne se commande pas, il s'agit d'un réflexe neurologique indépendant de la volonté influencé par des phénomènes hormonaux et psychologiques. Pour preuve, l'existence d'érections survenant le matin au réveil sans qu'aucune stimulation d'ordre ***uel ait lieu.

    Pathologie aux multiples implications psychologiques et relationnelles, l'impuissance masculine est une vraie maladie dont les mécanismes sont de mieux en mieux connus, et pour laquelle de nouveaux traitements sont actuellement disponibles ou en cours d'évaluation.
    Suis-je impuissant ?

    Pour rassurer tout de suite la gent masculine (ou l'inquiéter, c'est selon), il faut savoir qu'il y a entre deux et trois millions de français qui connaissent des défaillances ***uelles à des degrés très divers, occasionnellement (39% des français) ou une fois sur deux (11% des Français), ce dernier cas étant le critère retenu pour définir une impuissance vraie.


    Les causes de l'impuissance

    Compte-tenu de la complexité des mécanismes responsables de l'érection, on imagine aisément la multiplicité des causes possibles. En premier lieu, il faut distinguer deux grands types d'impuissance : les impuissances d'origine psychologique et les impuissances d'origine organique.
    Les facteurs psychologiques les plus fréquents sont les épisodes dépressifs, la perte de confiance en soi et les problèmes relationnels avec la partenaire. Pour mettre en évidence une cause psychologique, c'est à dire l'absence de cause organique, on pratique un enregistrement des érections nocturnes, qui normalement surviennent au cours des phases de sommeil paradoxal et ne sont pas influencées par des facteurs psychologiques. Si l'existence de ces érections est démontrée chez le patient, il s'agit bien d'une cause psychologique. On peut alors orienter le patient vers une consultation spécialisée de psychologie ou de psychiatrie.
    Dans le cas contraire, ou lorsque l'état pathologique est évident, on s'oriente vers une cause organique. Cependant, le plus souvent, les raisons psychologiques et organiques sont associées. Les causes organiques d'impuissance sont multiples et le bilan d'impuissance dépendra de l'orientation clinique vers l'une ou l'autre de ces causes :
    · hormonales, il s’agit d’un déficit en sécrétion d'hormones mâles (androgènes) ou d’un excès d'hormone hypophysaire (prolactine) ;
    · le diabète qui est la cause la plus fréquente d'impuissance organique. Il peut provoquer une altération vasculaire, neurologique, un dysfonctionnement des corps caverneux, une baisse de l'état général. Le diabète peut également être en cause par le biais des médicaments anti-diabétiques ou par des problèmes psychologiques associés ;
    · maladies générales évolutives (infarctus, cancer ...) ;
    · les causes médicamenteuses sont très nombreuses. Une adresse Internet en fin d'article donne une liste très complète des substances médicamenteuses pouvant perturber l'érection. En général, la réapparition des érections après l'arrêt du médicament incriminé en est la preuve ;
    · causes chirurgicales : certaines interventions chirurgicales peuvent entraîner des troubles de l'érection par lésions nerveuses principalement (cancer du rectum, vessie, prostate ...) ;
    · neuropathies, par atteinte d'un des niveaux de l'axe nerveux permettant l'érection, de la moelle épinière à la verge ;
    · causes artérielles, par diminution de l'afflux sanguin à la verge et aux corps caverneux. Cette cause n'est pas rare compte-tenu de la fréquence dans notre pays des maladies cardiovasculaires (artérite ...). C'est de cette manière que le tabac peut être source d'impuissance organique ;
    · l'alcoolisme est un peu particulier car il implique des phénomènes "toxiques" et des phénomènes psychologiques.

    Pathologie aux multiples implications psychologiques et relationnelles, l'impuissance masculine est une vraie maladie dont les mécanismes sont de mieux en mieux connus, et pour laquelle de nouveaux traitements sont actuellement disponibles ou en cours d'évaluation.


    Quelles solutions ?

    A la base, le bon sens implique que l'on traite la cause organique ou psychologique suspectée d'entraîner des troubles de l'érection, mais il existe également des solutions qui favorisent directement l'érection en dehors des prothèses péniennes assurant la rigidité nécessaire mais restant réservées aux cas graves et lorsque le patient est demandeur. La plupart de ces traitements agissent sur les phénomènes vasculaires de l'érection (remplissage des corps érectiles). L'injection directe dans un des corps caverneux de prostaglandine E1 est efficace dans tous les types d'érection et de façon constante. L'inconvénient est que cette technique est agressive et qu'elle peut provoquer en cas d'erreur de dosage, des érections trop prolongées (priapisme) pouvant aboutir à des lésions de la verge. L'autre système d'injection non encore commercialisé en France, le système Muse, est l'injection directe de prostaglandine dans l'urètre par un cathéter. Toujours dans les traitements ayant une action locale directe on peut signaler le système mécanique Vacuum de pompe qui permet une fois l'érection obtenue, de la maintenir à l'aide d'un élastique placé à la base de la verge. Quant aux médicaments pris par voie générale, ils sont représentés surtout par le Viagra, qui agit en favorisant l'érection en cas de stimulation ***uelle, mais qui doit être pris une heure avant l'acte ***uel, et surtout, qui peut avoir des conséquences graves chez les patients cardiaques traités par les dérivés nitrés. Actuellement, d'autres sont en train d'être commercialisés, comme la phentolamine (Vasomax), qui aurait moins d'effets cardiaques que le Viagra, et l'apomorphine qui serait efficace en cas d'impuissance psychogène, mais qui provoquerait des nausées et des vertiges.


    Mise en garde

    On peut trouver, notamment sur Internet, un très grand nombre de publicités sur des médicaments pour traiter l'impuissance. La plupart n'ont aucune efficacité dans le meilleur des cas, et certains sont même dangereux pour la santé. Par ailleurs, le Viagra peut s'acheter sans ordonnance sur Internet mais c'est fortement déconseillé en raison des risques cardiaques graves potentiels. Donc, en cas d'impuissance supposée ou redoutée, le mieux est d'en parler à son médecin traitant ou à un urologue.

    VOIR UN MEDECIN C'EST PAS UNE HONTE +++++++++++++
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