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Ils aurait mieux fait de rester aux pays, l'Irak n'aurait jamais connu le chaos, mais c'est pas de leur faute, c'est celle de Paul Bremer.
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L'Irak appelle les anciens militaires ayant servi sous Saddam Hussein à revenir au pays ou au moins à se manifester pour toucher leur retraite, dans le cadre de la réconciliation nationale, a déclaré dimanche le porte-parole du ministère de la Défense.
Ce ministère va dépêcher des émissaires auprès des ambassades d'Irak dans cinq pays arabes (Egypte, Yémen, Syrie, Jordanie et Emirats arabes unis) pour entrer en contact avec les anciens militaires qui s'y trouvent depuis la chute du régime de Saddam en 2003, a affirmé le général Mohammed al-Askari.
"La décision du ministère vise à réaliser la réconciliation nationale" et à "régler la question des membres de l'ancienne armée", a-t-il affirmé. Les anciens militaires, "sans exception", auront un mois pour soit faire valoir leurs droits en termes de retraite, soit réintégrer l'armée, selon M. Askari.
Cette mesure ne concerne toutefois pas les "Feddayin de Saddam", l'ancienne garde rapprochée d'Oudaï, fils redouté de Saddam Hussein. Le nombre des militaires se trouvant dans les cinq pays cités est estimé à 23.000, dont 9.000 officiers, selon un autre responsable du ministère de la Défense.
L'ancienne armée comptait 450.000 soldats, dont 50% sont revenus au sein de l'actuelle armée ou sont aujourd'hui retraités. Le 23 mai 2003, l'administrateur civil américain Paul Bremer avait décrété la dissolution de l'armée irakienne. Près de trois mois plus tard, il avait été décidé de constituer une nouvelle force militaire débarrassée des membres de l'ancien parti au pouvoir, le Baas.
Mais, rapidement, les autorités s'étaient aperçues qu'elles avaient besoin des compétences des officiers qui avaient été chassés. Samedi, le responsable de la commission de débaassification, Ahmad Chalabi, a appelé d'anciens cadres du Baas à se présenter pour toucher leur retraite. La débaassification fut le premier décret pris par Paul Bremer.
source belga
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L'Irak appelle les anciens militaires ayant servi sous Saddam Hussein à revenir au pays ou au moins à se manifester pour toucher leur retraite, dans le cadre de la réconciliation nationale, a déclaré dimanche le porte-parole du ministère de la Défense.
Ce ministère va dépêcher des émissaires auprès des ambassades d'Irak dans cinq pays arabes (Egypte, Yémen, Syrie, Jordanie et Emirats arabes unis) pour entrer en contact avec les anciens militaires qui s'y trouvent depuis la chute du régime de Saddam en 2003, a affirmé le général Mohammed al-Askari.
"La décision du ministère vise à réaliser la réconciliation nationale" et à "régler la question des membres de l'ancienne armée", a-t-il affirmé. Les anciens militaires, "sans exception", auront un mois pour soit faire valoir leurs droits en termes de retraite, soit réintégrer l'armée, selon M. Askari.
Cette mesure ne concerne toutefois pas les "Feddayin de Saddam", l'ancienne garde rapprochée d'Oudaï, fils redouté de Saddam Hussein. Le nombre des militaires se trouvant dans les cinq pays cités est estimé à 23.000, dont 9.000 officiers, selon un autre responsable du ministère de la Défense.
L'ancienne armée comptait 450.000 soldats, dont 50% sont revenus au sein de l'actuelle armée ou sont aujourd'hui retraités. Le 23 mai 2003, l'administrateur civil américain Paul Bremer avait décrété la dissolution de l'armée irakienne. Près de trois mois plus tard, il avait été décidé de constituer une nouvelle force militaire débarrassée des membres de l'ancien parti au pouvoir, le Baas.
Mais, rapidement, les autorités s'étaient aperçues qu'elles avaient besoin des compétences des officiers qui avaient été chassés. Samedi, le responsable de la commission de débaassification, Ahmad Chalabi, a appelé d'anciens cadres du Baas à se présenter pour toucher leur retraite. La débaassification fut le premier décret pris par Paul Bremer.
source belga