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Les sociétés commerciales étrangères doivent être 30% algérien

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  • Les sociétés commerciales étrangères doivent être 30% algérien

    Une nouvelle mesure de "patriotisme économique" à la con pour les entreprises étrangères d’importation. Une mesure qui profitera à certains gros importateurs algériens pour partager le marché de l’importation avec les étrangers et faire transférer encore plus de devises à l’extérieur.
    __________________________________________________
    Algérie : Les sociétés commerciales étrangères doivent être 30% algérien sinon …

    Tunisie Affaire
    Écrit par Quotidien d'Oran
    18-02-2009


    Un texte qui était en cours d'élaboration devrait imposer aux entreprises étrangères commerciales installées en Algérie d'associer des entreprises algériennes d'importation à hauteur de 30% minimum de leur capital.

    Les entreprises étrangères commerciales installées en Algérie vont dans ce cas devoir se trouver des partenaires algériens et elles doivent le faire avant le troisième trimestre de l'année 2009

    Le ministre du Commerce El Hachemi Djaâboub a annoncé jeudi les sociétés étrangères qui importent des matières premières, des produits destinés à la revente en l'état sont concernées par ces mesures qui vont être décidées par décret. Près de 1.600 sociétés étrangères sont concernées par ce nouveau dispositif de « cadrage » largement motivé par l'augmentation de la facture des importations qui surfent allègrement sur 40 milliards de dollars. Inévitablement, ces mesures vont être interprétées comme la confirmation d'un net serrage des vis au sujet d'un investissement étranger qui n'a décidément plus la cote depuis le discours du chef de l'Etat devant les maires, le 26 juillet 2008. Ce discours avait consacré officiellement l'échec de la politique d'investissement et des privatisations menée durant les dernières années. En gros, « certains » investisseurs étrangers se voyaient reprocher d'investir peu et de transférer hors du pays des montants faramineux. L'entrée « par effraction » du groupe Lafarge était aussi un des éléments de cette critique en règle. La course aux IDE (investissements directs étrangers) quasiment élevée au rang de doctrine économique officielle battait donc de l'aile.

    La «préférence nationale»

    Même si le gouvernement se défend de revenir sur le choix de l'économie de marché, les mesures administratives traduisant le nouveau cours vont bien dans le sens d'un cadrage sévère. On peut y ajouter désormais une crise financière internationale dont les effets se font lourdement sentir avec l'effondrement des prix du pétrole. C'est désormais un discours de « préférence nationale » qui s'installe après des années de sollicitations, plutôt vaines, des investissements étrangers. La dernière instruction d'Ahmed Ouyahia est une traduction quasi mécanique de cette « nouvelle » option. Dans les partenariats avec les étrangers, la majorité du capital devra être détenue par la partie algérienne et cela concerne tous les secteurs d'activités y compris les hydrocarbures - où les investissements étrangers sont les plus nombreux. 49% maximum donc pour l'étranger, les 51% devant être répartis entre des investisseurs algériens. En outre, l'investissement étranger doit comprendre une clause selon laquelle le projet doit dégager une «balance en devises excédentaire au profit de l'Algérie pendant toute la durée de vie de cette réalisation». D'aucuns relèvent que si les investisseurs étrangers n'ont pas accouru quand le cadre était plus libéral, ils ne vont pas le faire alors que le cadre se durcit. Un argument qui peut bien entendu être avancé par le gouvernement : s'ils n'ont pas joué le jeu dans un cadre ouvert, il n'y a pas de raison de laisser les transferts prendre du volume. A plus forte raison quand la crise pousse des Etats libéraux à prendre des mesures protectionnistes.

    Importateurs nationaux «patriotes» ?

    Si le gonflement vertigineux de la facture des importations est un vrai problème, il n'est pas évident que le nouveau dispositif qui sera appliqué aux sociétés commerciales étrangères puisse avoir un quelconque effet. Dans l'approximation statistique du pays, on ne sait pas ce que représentent, en termes de pourcentage d'importations et de transferts de bénéfices, les 1.600 sociétés étrangères sur un total de 23.500 sociétés d'import. Le fait qu'on leur exige une sorte de sponsor local détenant 30% du capital va-t-il changer quelque chose ? Comme on est dans le commerce et le négoce, ces « messieurs 30% » très algériens ne vont pas rendre plus « patriotes » les sociétés commerciales. Personne d'ailleurs ne leur reprocherait, une société commerciale étant par définition animée par une quête de profit. Le cadrage des importations se justifie, mais il risque d'être sans effet sans une politique sérieuse d'incitation à la production.
    Dernière modification par shadok, 19 février 2009, 13h28.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    C'est a cause de certaines loi de ce genre que les etrangers trouvent des problemes a s'installer en Algerie, a force de rencontrer ce genres de problemes, elles finissent par plier bagage.

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    • #3
      c'est le cas en coree du nord

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      • #4
        C'est a cause de certaines loi de ce genre que les etrangers trouvent des problemes a s'installer en Algerie

        c'est le but, l'ALgérie ne veut plus des sociétés commerciales étrangères qui font de l'import sur le dos de la BNA.
        .


        Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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        • #5
          Et celles qui voudraient exporter ou vendre en local ce qu'elles produisent, elles doivent se plier à ça aussi?
          La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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          • #6
            Au lieu d'aider les algériens détenteurs de projets de production, l'Algérie a toujours favorisé les compagnies étrangères.
            Il faut plutôt remettre de l'ordre dans cette bureaucratie. Il faut aider les entreprises algériennes !
            "Celui qui ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour."
            Confucius

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            • #7
              Et celles qui voudraient exporter ou vendre en local ce qu'elles produisent, elles doivent se plier à ça aussi?
              Geass ,je pense que t'as bien remarqué que la loi parle de sociétés commerciales , pour le reste rien ne change.
              .


              Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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              • #8
                Envoyé par azouz75
                c'est le but, l'ALgérie ne veut plus des sociétés commerciales étrangères qui font de l'import sur le dos de la BNA.
                Quelle est la différence de faire entrer un importateur algérien dans le capital (30%) de l’entreprise d’importation étrangère ?

                Ils continueront toujours à transférer de la devise de nos réserves de change.
                Dernière modification par shadok, 19 février 2009, 14h13.
                Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                • #9
                  Quel est la différence de faire entrer un importateur algérien à 30% dans le capital de l’entreprise d’importation étrangère ?
                  Normalement avec cette loi ,le gouvernement tente de maitriser les importations et avoir un oeil sur le transfert des benefices à l'étranger.

                  Ils continueront toujours à transférer de la devise de nos réserves de change.
                  oui, mais pas de la même manière.
                  Dernière modification par azouz75, 19 février 2009, 14h16.
                  .


                  Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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                  • #10
                    Un importateur algerien n'aura certainement pas la meme propension a transferer son argent a l etranger. C'est tout de meme logique Shadok.
                    Il peut faire 3 choses avec le profit: Le consommer, L'epargner, L'investir.

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                    • #11
                      De le pure betise en matiere de commerce internationale et de "non-promotion" des investissements etrangers...

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                      • #12
                        un ami s'est enfuie de la Libye en 1998 surtout à cause de cette loi, et la mentalité des libyens aussi bien sure

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                        • #13
                          Au Qatar le taux obligatoire pour l'associé qatarien est de 49% .
                          .


                          Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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                          • #14
                            Au Qatar le taux obligatoire pour l'associé qatarien est de 49% .
                            Exact , je viens de l'entendre dans une émission sur le Quatar.
                            "Agir pour que chaque homme, chaque société, chaque nation puisse vivre, s’affirmer et s’accomplir dans l’échange et le partage, ainsi que dans une égale dignité "

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                            • #15
                              Exact , je viens de l'entendre dans une émission sur la Quatar
                              Ça fait toujours plaisir d'avoir de la compagnie

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