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L’Algérie n’est pas ce qu’on dit dans nos médias aux Etats-Unis

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  • L’Algérie n’est pas ce qu’on dit dans nos médias aux Etats-Unis

    « Il nous intéresse au plus haut point de connaître la réalité de l’algérie, d’entendre les responsables, de prendre note des attentes algériennes des Etats-Unis, d’échanger nos points de vue avec ceux et celles qui informent les administrés et donnent de la voix à l’opinion publique.

    Je dois dire aussi après la série de rencontres que nous avons eues avec les plus hauts responsables de l’Etat algérien depuis notre arrivée ici il y a quatre jours, que la réalité de votre pays ne correspond nullement à ce que lisons et entendons dans les médias aux Etats-Unis », affirme to de go Mme R. Howell, la chef de la délégation parlementaire américaine en ouvrant hier matin un débat sur « les relations algéro-américaines » au Centre des études stratégiques du journal Echaâb.

    Le souhait de l’administration de Barack Obama de trouver une solution au conflit israélo-palestinien et d’ouvrir un dialogue avec le monde musulman, la liberté d’expression et de culte, le droit à la critique et l’information en Algérie, le poids de l’opposition en dehors des institutions élues, le rôle de la société civile, les rapports pouvoir-société, ont été les thèmes clés des échanges entre les « douze » représentants des congressmen (dont cinq chefs de cabinet, trois conseillers juridiques, deux chercheurs à la bibliothèque du Congrès), dont la visite était programmée depuis une année, et la nombreuse assistance. Au finish, tous, sans exception, ont salué l’évolution des relations entre les deux pays.

    « Relations excellentes aux niveaux politique et sécuritaire mais qui gagneraient à l’être au niveau économique à travers la promotion et l’encouragement de l’investissement dans les deux pays dans tous les secteurs », dira Daniel T. Murphy, l’assistant juridique du sénateur Patrick J. Kennedy. La stratégie de l’Algérie dans le domaine de la lutte antiterroriste, qui ne repose pas exclusivement sur l’aspect sécuritaire mais aussi sur le développement et la promotion de la société civile, n’a pas été en reste. Elle a été aussi saluée par tous les membres de la délégation américaine qui ont reconnu que leur visite leur a permis de « mieux connaître l’Algérie » et de « découvrir un pays ouvert » sur le monde.

    Certains ont même reconnu qu’ils transmettront au Congrès l’explication qui leur a été donnée par M. Rezag Bara, conseiller à la présidence de la République, sur la fermeture des lieux de culte qui font les choux gras d’une certaine presse européenne et des rapports annuels du secrétariat d’Etat américain. Outre l’application de la loi de 2006 sur la pratique des rites religieux non musulmans dont l’existence même est « une preuve du respect par l’Etat et de la protection qu’il garantit aux autres religions », l’Algérie ferme aussi des mosquées qui ne sont pas agréées. La délégation américaine se rendra aujourd’hui à Tindouf. Objectif : s’enquérir de la situation des Sahraouis dans les camps des réfugiés.

    Certains d’entre eux ne cachent pas leur soutien au Polisario, comme Gabriel Neville, le chef de cabinet du sénateur républicain M. Joseph Pitts, qui estime que « le peuple sahraoui a droit à l’autodétermination comme le peuple américain l’a eu il y a 200 ans ».

    Selon leur accompagnateur, un conseiller à l’ambassade d’Algérie à Washington, les membres de la délégation qui ont été reçus, à Alger, par Abdelkader Bensalah, le président du Sénat, et Abdelkader Messahel, le ministre algérien délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, ne manqueront pas à leur retour aux Etats-Unis au vu de ce qu’ils ont vu et entendu de contribuer au renforcement du cercle des Amis de l’Algérie au Congrès.

    Horizons
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