Actualités : ZERHOUNI À PROPOS DE HASSAN HATTAB :
«Il a un statut spécial»
Le gouvernement ne fait plus mystère de la situation de l’ancien émir national du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), Hassan Hattab. Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Yazid Zerhouni a avoué, hier, à Blida, au cours de son traditionnel point de presse ponctuant les visites présidentielles, que Hattab bénéficie d’un statut spécial.
De notre envoyé spécial à Blida, Sofiane Aït-Iflis
Enfin, les autorités lâchent la vérité sur le cas de ce chef terroriste repenti mais sur qui la justice n’arrive toujours pas à mettre la main. Hassan Hattab, qui renouvelait tout récemment son appel au repentir, se trouve entre les mains des services de sécurité et son dossier et sa situation sont gérés en étroite collaboration avec la justice. «Hassan Hattab a un statut spécial. Son dossier est géré en collaboration avec la justice. C’est une situation atypique. Mais il faudra que la justice tranche en définitive », a affirmé presque spontanément le ministre de l’Intérieur. Un ministre qui, avec son naturel habituel, a esquissé un sourire de bien entendu lorsque la question de savoir si Hattab a été récupéré et collaborait avec les services de sécurité lui a été posée. «Qualifiez-le comme vous voulez», a-t-il rétorqué, le sourire bien imprimé sur son visage. Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales s’est, par ailleurs, montré satisfait des impacts des appels de Hassan Hattab au repentir en direction des groupes terroristes encore en activité. «Il y a eu des ralliements. Les appels ont également généré des tensions au sein des groupes terroristes», a-t-il soutenu. Interrogé aussi sur le bilan des opérations de lutte antiterroriste, le ministre de l’Intérieur a considéré qu’«au cours des deux derniers mois, les services de sécurité et l’Armée nationale populaire ont obtenu d’excellents résultats. La reddition de Ben Touati, un émir de la région centre, et l’élimination d’un terroriste aux Issers qui, lui, était dans les réseaux de soutien depuis le tout début des années 1990, en sont la meilleure preuve». Sur un plan plus global, Yazid Zerhouni a estimé que la situation sécuritaire s’est nettement améliorée, citant pour l’exemple la wilaya de Blida qui a repris de vivre après les dures années de diktat terroriste du milieu des années 1990. «Avant, si vous vous avisiez de vous rendre à Blida, les amis vous conseillaient de voyager de jour et surtout de repartir à la mi-journée. Car, dès qu’approche la fin de l’après-midi, personne à Blida ne s’aventurait à sortir. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.» Le ministre de l’Intérieur a, en outre, rectifié quelque peu sa déclaration à propos des attentats à la bombe artisanale qui ont secoué la wilaya de Tébessa la semaine dernière et qui ont fait sept morts. «Je n’ai jamais minimisé ces attentats. J’ai juste dit que ce genre d’attentats n’était pas nouveau. Nous avions eu plusieurs cas où des patrouilles des services de sécurité ont sauté sur des mines enfouies.»
S. A. I.
«Il a un statut spécial»
Le gouvernement ne fait plus mystère de la situation de l’ancien émir national du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), Hassan Hattab. Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Yazid Zerhouni a avoué, hier, à Blida, au cours de son traditionnel point de presse ponctuant les visites présidentielles, que Hattab bénéficie d’un statut spécial.
De notre envoyé spécial à Blida, Sofiane Aït-Iflis
Enfin, les autorités lâchent la vérité sur le cas de ce chef terroriste repenti mais sur qui la justice n’arrive toujours pas à mettre la main. Hassan Hattab, qui renouvelait tout récemment son appel au repentir, se trouve entre les mains des services de sécurité et son dossier et sa situation sont gérés en étroite collaboration avec la justice. «Hassan Hattab a un statut spécial. Son dossier est géré en collaboration avec la justice. C’est une situation atypique. Mais il faudra que la justice tranche en définitive », a affirmé presque spontanément le ministre de l’Intérieur. Un ministre qui, avec son naturel habituel, a esquissé un sourire de bien entendu lorsque la question de savoir si Hattab a été récupéré et collaborait avec les services de sécurité lui a été posée. «Qualifiez-le comme vous voulez», a-t-il rétorqué, le sourire bien imprimé sur son visage. Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales s’est, par ailleurs, montré satisfait des impacts des appels de Hassan Hattab au repentir en direction des groupes terroristes encore en activité. «Il y a eu des ralliements. Les appels ont également généré des tensions au sein des groupes terroristes», a-t-il soutenu. Interrogé aussi sur le bilan des opérations de lutte antiterroriste, le ministre de l’Intérieur a considéré qu’«au cours des deux derniers mois, les services de sécurité et l’Armée nationale populaire ont obtenu d’excellents résultats. La reddition de Ben Touati, un émir de la région centre, et l’élimination d’un terroriste aux Issers qui, lui, était dans les réseaux de soutien depuis le tout début des années 1990, en sont la meilleure preuve». Sur un plan plus global, Yazid Zerhouni a estimé que la situation sécuritaire s’est nettement améliorée, citant pour l’exemple la wilaya de Blida qui a repris de vivre après les dures années de diktat terroriste du milieu des années 1990. «Avant, si vous vous avisiez de vous rendre à Blida, les amis vous conseillaient de voyager de jour et surtout de repartir à la mi-journée. Car, dès qu’approche la fin de l’après-midi, personne à Blida ne s’aventurait à sortir. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.» Le ministre de l’Intérieur a, en outre, rectifié quelque peu sa déclaration à propos des attentats à la bombe artisanale qui ont secoué la wilaya de Tébessa la semaine dernière et qui ont fait sept morts. «Je n’ai jamais minimisé ces attentats. J’ai juste dit que ce genre d’attentats n’était pas nouveau. Nous avions eu plusieurs cas où des patrouilles des services de sécurité ont sauté sur des mines enfouies.»
S. A. I.
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