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La crise financière internationale commence à toucher l’économie marocaine

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  • La crise financière internationale commence à toucher l’économie marocaine

    Le marché a surpris les opérateurs marocains en faisant grise mine au terme de l’année qui vient de s’écouler. Tous les secteurs s’inquiètent désormais, la crise financière internationale commence à toucher l’économie marocaine, mais jusque là pas encore de décisions.Du côté du gouvernement, on feignait d’abord d’ignorer les risques qui pèsent sur l’économie nationale au début de la crise internationale. Surtout après l’annonce dans la loi des finances, de résultats plutôt honorables pour l’année 2009.

    Pourtant, Bien avant la fin de 2008, les effets de la crise internationale avaient commencé à se faire au Maroc. En effet, déjà en octobre dernier, les entrepreneurs du textile ont tiré la sonnette d’alarme. C’est que, selon l’Association Marocaine des Industries du Textile et de l’Habillement (AMITH), à fin octobre 2008, le secteur a marqué un recul de 7,5% des exportations. En valeur, les exportations du secteur du textile représentaient quelque 26 milliards de dirhams, contre 28 milliards de DH pour la même période de l’année 2007. Et en fin d’année 2008, les exportations de ce secteur ont chuté de 10%, d’après l’AMITH. Une source de cette association estime qu’un vent de panique s’est installé sur le secteur et se manifeste par une attitude d’attentisme.

    Même son de cloche chez les professionnels de l’automobile, le tourisme ou encore l’immobilier. Autres secteurs où l’impact de la crise se fait également ressentir par les opérateurs. Certains parmi ces derniers se demandent, dans ce contexte de crise, s’il y aura un plan de sauvetage. «De quelle manière l’Etat va aider les entreprises qui sont sérieusement en difficulté ? », c’est là la question que tout le monde répète à l’heure actuelle.

    Tout le monde se demande aussi si de vraies solutions seraient trouvées et si les réponses aux questions posées seront adaptées au nouveau contexte mondial caractérisé par cette crise financière et économique aiguë. Mais, le plus inquiétant pour les opérateurs marocains, c’est que la crise pourrait se propager pour toucher également d’autres domaines, tel l’électronique, comme le craint Salaheddine Kadmiri, président de la Fédération Nationale de l’Electricité et de l’Electronique (FENELEC).

    Conscient de l’évolution de situation de crise, le gouvernement a décidé de mettre au point un plan de soutien au profit des industries affectées. C’est dans ce cadre d’ailleurs, qu’un comité de veille stratégique a tenu, ce mardi 3 février à Rabat, sa première rencontre entièrement consacrée à la question de la crise économique internationale. Objectif : examiner les dispositifs et mesures d’accompagnement à prendre, en vue d’anticiper les répercussions de la crise internationale, notamment sur les secteurs d’activités les plus menacés du tissu productif marocain. C’est du moins ce qu’affirme le ministère de l’Economie et des Finances. Notons que les travaux dudit comité devront aboutir sur un plan de sauvetage, qui devrait résoudre les problèmes de l’industrie nationale en lien avec le contexte international de la crise, selon la même source. Ce sont surtout les secteurs exportateurs, comme le textile, qui devront, a priori, bénéficier de ce plan de soutien.

    A l’heure où nous mettions sous presse, une source de l’AMITH soutient que rien ne filtre encore sur ce plan.

    Au niveau de la CGEM, la situation est aussi préoccupante. C’est ce jeudi 5 février que cette confédération tient une rencontre avec les associations professionnelles des secteurs du textile, du tourisme et de l’immobilier. A l’ordre du jour, la présentation des bilans de chaque branche et des analyses très poussées, secteur par secteur, à même d’identifier les répercussions possibles de la crise. La confédération recueille aussi les propositions concrètes qui sont susceptibles de contribuer à limiter les retombées de la crise internationale sur l’industrie nationale.

    Le Reporter

  • #2
    Certains Marocains se sont donné à coeur joie avec la dégringolade des prix du pétrole, quelle ignorance!!! ils ont oublié que le pétrole est le sang de l'économie mondiale,maintenant que le feu est dans la demeure,et sans se réjouir du malheur des autres, j'aimerai bien voir leurs réactions ?
    Faute de grives , nous mangeons des Merles

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    • #3
      On verra quand il y aura du concret...

      Mais c'est normal, qui ne sera pas touché par la Crise ?

      Aprés il y a des degrés...

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      • #4
        Nous sommes touchés au niveau de l'export et c'est normal. Mais après ce n'est pas à la même échelle que les autres
        La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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        • #5
          de 3,2 milliard de dollars, les exportation du texitile ont chute a 3 milliard de dollars , on va bientot declarer bankruptcy .

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          • #6
            Envoyé par auscasa
            de 3,2 milliard de dollars, les exportation du texitile ont chute a 3 milliard de dollars , on va bientot declarer bankruptcy .
            Des géants comme l'Allemagne et la Chine, broient du noir et voient leur exportation chuter dramatiquement et tu pense que ça n'arrivera pas à votre super Maroc

            Comme ça fait rire la démagogie makhzenienne.

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            • #7
              Les géants comme l'allemagne dépendent de leurs exportations et exportent cent fois plus que nous. On ne peut pas nous comparer à eux, et on n'a pas la même structure macro économique.
              Nos pertes sont limités compte tenu du fait que notre chiffre d'affaire était lui même limité.
              La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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              • #8
                Envoyé par Geass
                Nos pertes sont limités compte tenu du fait que notre chiffre d'affaire était lui même limité.
                Limités dans les chiffres, mais leur impacte sera aussi important sur une petite économie marocaine massivement tournée vers les services et les exportations à la destination de l'étranger qui est étranglé par la crise financière.

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                • #9
                  Non vu qu'on a une large base de travailleurs qui son payés pas chers, le coût salarial n'est pas très important, et on n'est pas obligé de virer énormément de monde.
                  Les seuls vraiment impactés sont le textile, et l'automobile.
                  La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                  • #10
                    Envoyé par Geass
                    Non vu qu'on a une large base de travailleurs qui son payés pas chers, le coût salarial n'est pas très important, et on n'est pas obligé de virer énormément de monde.
                    Ben le cout salarial est déjà répercuté sur le cout des produits fabriqués et c'est celà la base de la competitivité marocaine.

                    Donc si une entreprise voit ses ventes diminuer, alors elle procédera aux licenciements, c'est trés claire quand meme, et le salaire bas n'y change rien.

                    Et ce phénomène est bien visible en Chine actuellement, ou le chomage grimpe malgrés les bas salaires.

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                    • #11
                      Tu nous compares à la Chine maintenant? On n'a pas 500 millions de travailleurs dans les industries d'exportation.

                      On a eu 150 000 pertes d'emplois max dans le textile et l'automobile, contre 100 000 de créés dans d'autres domaines. Du coups on a une perte de 50 000 emplois, pas de quoi pleurer... Sauf pour ceux qui ont perdu leurs emplois.
                      Pour comparer Dubai à détruit plus d'emplois que nous avec moins de population.
                      La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                      • #12
                        Tu nous compares à la Chine maintenant? On n'a pas 500 millions de travailleurs dans les industries d'exportation.

                        On a eu 150 000 pertes d'emplois max dans le textile et l'automobile, contre 100 000 de créés dans d'autres domaines. Du coups on a une perte de 50 000 emplois, pas de quoi pleurer... Sauf pour ceux qui ont perdu leurs emplois.
                        Pour comparer Dubai à détruit plus d'emplois que nous avec moins de population.
                        Geass tu oublie tjours un elemnt dans tes arguments . les nouveaux demandeurs d'emplois t'en fais quoi??
                        Dernière modification par sinan, 20 février 2009, 15h36.

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                        • #13
                          Envoyé par Geass
                          Tu nous compares à la Chine maintenant? On n'a pas 500 millions de travailleurs dans les industries d'exportation.
                          Et bien ce qui arrive à la Chine arrivera au Maroc mais proprotionnellement à l'envergure de son économie voilà tout.

                          Et puis il y a pas que les exportations qui seront affectés, le secteur touristique va subir une grande dégringolade aussi.

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                          • #14
                            Ben oui proportionnellement la baisse n'est pas énorme. Et le tourisme avance toujours, même si la croissance n'est pas aussi élevée qu'avant.

                            Geass tu oublie tjours un elemnt dans tes arguments . les nouveaux demandeurs d'emplois t'en fais quoi??
                            On n'a pas 20 millions de population à caser chaque année comme la chine.
                            On a à peine quelques centaines de milliers...
                            La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                            • #15
                              comme il a dit lui tout est proportionnel et quelque centaine de milliers pour le maroc c'est beacoup. je voulais juste te corriger une petite erreur d'inattention : + 150 000 - 100 000 + quelques centaines de milliers de nouveaux chaumeurs ça fait pas 50 000

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