Algérie : Après le Jeu Politique le Président ferme le jeu économique
El-Khabar
15/02/2009
Le Président de l’Algérie a laissé, dans son discours de jeudi, une certaine ambiguïté notamment sur le plan économique.
La centrale syndicale, les organisations d’hommes d’affaires privés ainsi que les investisseurs étrangers sont perplexes et s’évertuent à déchiffrer les signaux des messages que le candidat Bouteflika a voulu présenter comme indices pour la période de son prochain mandat.
Le Président Bouteflika a révélé, après 10 ans de gouvernance, que l’Etat, et jusqu’à aujourd’hui, ne possède pas de prototype clair pour la politique de l’économie de marché à travers lequel on voudrait réguler le jeu économique en Algérie. La seule question tranchée par le Président de la République, est que l’économie de marché adoptée par l’Algérie après les événements d’Octobre 88 « est irrévocable », et c’est une décision qui peut ouvrir l’appétit aux investisseurs, qu’ils soient Algériens ou Etrangers, si Bouteflika n’avait pas ouvert une grande parenthèse en affirmant le non retrait de l’Etat de la scène économique et que sa présence a un rôle d’organisateur et dominant.
Les investisseurs ne voient pas ce rôle « d’organisateur » d’un bon œil parce que dans ces pays, le rôle de l’Etat a un début et une fin, et est réglementé avec des lois fixées, et c’est l’une des conduites que les investisseurs étrangers enregistrent sur le gouvernement sur ce qu’ils appellent en langage diplomatique « les mesures bureaucratiques ».
El-Khabar
15/02/2009
Le Président de l’Algérie a laissé, dans son discours de jeudi, une certaine ambiguïté notamment sur le plan économique.
La centrale syndicale, les organisations d’hommes d’affaires privés ainsi que les investisseurs étrangers sont perplexes et s’évertuent à déchiffrer les signaux des messages que le candidat Bouteflika a voulu présenter comme indices pour la période de son prochain mandat.
Le Président Bouteflika a révélé, après 10 ans de gouvernance, que l’Etat, et jusqu’à aujourd’hui, ne possède pas de prototype clair pour la politique de l’économie de marché à travers lequel on voudrait réguler le jeu économique en Algérie. La seule question tranchée par le Président de la République, est que l’économie de marché adoptée par l’Algérie après les événements d’Octobre 88 « est irrévocable », et c’est une décision qui peut ouvrir l’appétit aux investisseurs, qu’ils soient Algériens ou Etrangers, si Bouteflika n’avait pas ouvert une grande parenthèse en affirmant le non retrait de l’Etat de la scène économique et que sa présence a un rôle d’organisateur et dominant.
Les investisseurs ne voient pas ce rôle « d’organisateur » d’un bon œil parce que dans ces pays, le rôle de l’Etat a un début et une fin, et est réglementé avec des lois fixées, et c’est l’une des conduites que les investisseurs étrangers enregistrent sur le gouvernement sur ce qu’ils appellent en langage diplomatique « les mesures bureaucratiques ».