Maroc:Traite des êtres humains : Le rapport accusateur de l’US département
Le rapport du département américain, publié mercredi, sur la traite des êtres humains est tout sauf tendre avec l’allié marocain. Toutes les tares y sont énumérées à commencer par le calvaire des petites bonnes, victimes au quotidien de « restrictions de mouvement, non paiement des salaires, menaces physiques et d’abus sexuels ».
Le rapport américain assure par ailleurs que les garçons ne sont guère mieux lotis que les filles. « Apprentis dans l’artisanat, la construction et les industries mécaniques », ils subissent les mêmes affres.
Le calvaire des filles et garçons ne se limite pas aux seuls cas susmentionnés, la prostitution complète ce sombre tableau. Depuis 2005, le Maroc est devenu la destination de prédilection des adeptes de tourisme sexuel.
Le rapport souligne également que la traite des filles marocaines a dépassé les frontières du pays pour atteindre des pays comme « l’Arabie Saoudite, Qatar, Syrie, Les Emirats Arabes, Chypre et les pays européens ». Bien avant les Américains, la presse indépendante marocaine a abondamment abordé ce sujet avec des récits poignants de victimes.
Le comble c’est que ces réseaux de prostitution opèrent dans la légalité la plus totale via des agences de recrutements pour le Golf dont les annonces d’offres d’emploi de coiffeurs et de bonnes sont fréquemment publiées dans certains journaux.
En relation avec la prostitution, le rapport apporte une nouvelle donne : des femmes asiatiques et subsahariennes entrent au Maroc, illégalement ou légalement, pour emprunter le même chemin que les Marocaines.
La sentence. Pour l’US département, « le gouvernement marocain n’assure pas le minimum requis pour l’élimination de la traite des êtres humains… Le gouvernement n’a pas pris de mesures à même de renforcer l’arsenal juridique contre le commerce sexuel et l’exploitation des adultes et des femmes étrangères. Le gouvernement a également échoué à assurer une protection aux victimes de la traite des être humains ».
L'intégralité du rapport: http://www.state.gov/g/tip/rls/tiprpt/2008/
Le rapport du département américain, publié mercredi, sur la traite des êtres humains est tout sauf tendre avec l’allié marocain. Toutes les tares y sont énumérées à commencer par le calvaire des petites bonnes, victimes au quotidien de « restrictions de mouvement, non paiement des salaires, menaces physiques et d’abus sexuels ».
Le rapport américain assure par ailleurs que les garçons ne sont guère mieux lotis que les filles. « Apprentis dans l’artisanat, la construction et les industries mécaniques », ils subissent les mêmes affres.
Le calvaire des filles et garçons ne se limite pas aux seuls cas susmentionnés, la prostitution complète ce sombre tableau. Depuis 2005, le Maroc est devenu la destination de prédilection des adeptes de tourisme sexuel.
Le rapport souligne également que la traite des filles marocaines a dépassé les frontières du pays pour atteindre des pays comme « l’Arabie Saoudite, Qatar, Syrie, Les Emirats Arabes, Chypre et les pays européens ». Bien avant les Américains, la presse indépendante marocaine a abondamment abordé ce sujet avec des récits poignants de victimes.
Le comble c’est que ces réseaux de prostitution opèrent dans la légalité la plus totale via des agences de recrutements pour le Golf dont les annonces d’offres d’emploi de coiffeurs et de bonnes sont fréquemment publiées dans certains journaux.
En relation avec la prostitution, le rapport apporte une nouvelle donne : des femmes asiatiques et subsahariennes entrent au Maroc, illégalement ou légalement, pour emprunter le même chemin que les Marocaines.
La sentence. Pour l’US département, « le gouvernement marocain n’assure pas le minimum requis pour l’élimination de la traite des êtres humains… Le gouvernement n’a pas pris de mesures à même de renforcer l’arsenal juridique contre le commerce sexuel et l’exploitation des adultes et des femmes étrangères. Le gouvernement a également échoué à assurer une protection aux victimes de la traite des être humains ».
L'intégralité du rapport: http://www.state.gov/g/tip/rls/tiprpt/2008/
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