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L’affaire Hasseni à L’origine Du Report De La Visite De Bouteflika En France

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  • L’affaire Hasseni à L’origine Du Report De La Visite De Bouteflika En France

    ACTUALITÉ
    L’AFFAIRE HASSENI À L’ORIGINE DU REPORT DE LA VISITE DE BOUTEFLIKA EN FRANCE
    Alger-Paris, le coup de sirocco
    21 Février 2009 - Page : 3
    Le diplomate algérien est toujours en détention alors que la Justice française ne parvient pas, six mois après son arrestation, à déterminer son véritable nom.
    L’affaire Mohamed Ziane Hasseni, qui continue d’interpeller l’opinion publique, commence à empoisonner sérieusement les relations entre l’Algérie et la France. Une affaire de quiproquo, une homonymie mal comprise? Mohamed Ziane Hasseni est-il Rachid Hassani, le commanditaire présumé de l’assassinat de l’avocat franco-algérien André Ali Mécili en 1987? La Justice française tarde à déterminer le véritable nom de la personne qu’elle détient depuis maintenant plus de six mois.
    Il reste cependant que l’ambiguïté qui entoure cette affaire est devenue malsaine, car elle a un arrière-goût de chantage, surtout lorsque le Quai d’Orsay (ministère français des Affaires étrangères) reste étrangement silencieux dans une affaire qui engage un diplomate étranger, dans tous les cas couvert par l’immunité diplomatique.
    Arrêté le 14 août à Marseille à sa descente d’avion, mis en examen pour «complicité d’assassinat», le diplomate algérien n’a cessé de clamer son innocence. D’aucuns s’étonnent que la Justice française n’ait pu, au bout de toute cette période, confirmer ou infirmer le patronyme du mis en cause, comme du fait que Mohamed Ziane Hasseni n’ait pu bénéficier de la protection diplomatique comme c’est le cas lorsqu’il s’agit de dossiers engageant des plénipotentiaires. Or, cette condition n’a été d’aucun secours pour Mohamed Ziane Hasseni, directeur du protocole au ministère algérien des Affaires étrangères.
    C’est là où l’on note le jeu obscur, sinon ambigu du ministère français des Affaires étrangères qui a laissé faire, sans intervenir auprès de la justice de son pays pour, à tout le moins, lui rappeler les engagements de la France au plan international, comme il est de son ressort.
    Ce désintérêt du département de Bernard Kouchner dans l’affaire Hasseni, contraste violemment avec les interventions tous azimuts du French Doctor pour faire élargir la responsable du protocole de l’Etat rwandais, Rose Kabuye, arrêtée en novembre 2008 en Allemagne, en exécution d’un mandat international délivré par la justice française, pour «complicité» dans le dossier consacré au génocide au Rwanda en 1994 dans lequel figurent huit dirigeants du FPR (Front patriotique rwandais) dont l’actuel président du Rwanda, Paul Kagame, un «ami» de Bernard Kouchner.
    Ce dernier a personnellement agi auprès des autorités judiciaires françaises dans le cas de Mme Kabuye, dont l’arrestation en Allemagne aura surtout permis aux mis en cause d’avoir accès aux dossiers de la justice française dans l’affaire du génocide rwandais. Donc, on constate qu’il y a bien un deux poids, deux mesures de la part de la diplomatie française, plus vraisemblablement de son chef, Bernard Kouchner, qui honnit l’Algérie, pour on ne sait quelle raison, allant dans les années 90 jusqu’à faire passer les égorgeurs de femmes et d’enfants pour des victimes.
    Pour revenir à l’affaire Mohamed Ziane Hasseni, les résultats des tests ADN subis en France par le diplomate, se sont avérés négatifs qui, s’ils ne le disculpent pas, ne l’impliquent pas. Aussi, les défenseurs du diplomate s’interrogent sur le pourquoi du refus des magistrats français de s’en remettre à cette évidence qu’il y a confusion sur la personne? C’est la thèse développée par la diplomatie algérienne qui mit l’action sur le fait que la justice française n’a pu, jusqu’à ce jour, avancer la moindre preuve susceptible de confondre Mohamed Ziane Hasseni. Dans son édition en ligne d’hier, le magazine français Le Point annonce que le président algérien Abdelaziz Bouteflika aurait reporté «sine die» la visite qu’il envisageait de faire à Paris au premier semestre de 2009.
    Le magazine, qui ne cite pas ses sources, croit savoir que ce report serait en relation avec l’affaire Mohamed Ziane Hasseni, qui, titrant «l’affaire qui brouille Paris et Alger» écrit «Motif: l’affaire Hasseni, du nom de ce diplomate arrêté à Marseille en août 2008 et mis en examen pour "complicité d’assassinat" dans l’enquête sur la mort de l’opposant algérien Ali Mecili, en 1987 (...)». Alors que le diplomate avait accepté les tests ADN et une analyse graphologique qui n’ont pas donné de résultats, la justice française persiste et fait repartir l’enquête à zéro en nommant un nouveau juge d’instruction.
    Ce qui n’est pas loin d’être perçu comme un harcèlement. Ou bien Mohamed Ziane Hasseni est celui que la Justice française recherche, ce qu’elle n’a pu étayer à ce jour, ou ce n’est pas lui et alors continuer à le détenir sans preuve, devient quelque peu problématique.
    Mais la France n’est pas à sa première affaire Dreyfus. Ce qui, à l’époque, révolta le grand écrivain français Emile Zola qui écrivit un retentissant «J’accuse» paru dans le quotidien «Combat». L’affaire Hasseni ira-t-elle jusqu’à cette extrémité? La question se pose d’ores et déjà.
    Nabil BELBEY

  • #2
    Bouteflika reporterait ses visites en France pour Hasseni ??? Le journaliste sait il au moins où est Bouteflika à l'heure actuelle ?
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      alors que la Justice française ne parvient pas, six mois après son arrestation, à déterminer son véritable nom.

      et l' Etat algérien non plus à ce qu'il paraît.

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      • #4
        du réchauffé

        c'est toujours le même cirque lors des élections.La France ne veut pas influencer le vote algérien par la reception du boss algérien si près de l'echéance électorale et le raïs qui souhaite être reçu par la france si près de son échéance... c'est du "je t'aime moi non plus...
        Nahnou ma’a Falastine dhalima aoue madhelouma» Houari Boumediène

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        • #5
          Justemoi

          Bouteflika vient en France quand il le veut et cela en toute discrétion. Tu ne croyais quand même pas qu'il faisait confiance à la médecine algérienne ?
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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          • #6
            Moha

            Mais pourtant, c'est là bas, qu'il pourra exercer des pressions, et le ramener avec lui à Alger, ou du moins le faire libérer dans les semaines qui suivent, ici il restera en prison!!! Ah moins, que ça fasse partie de la fameuse "stabilité" que Boutef a promis.

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            • #7
              Bouteflika vient en France quand il le veut et cela en toute discrétion. Tu ne croyais quand même pas qu'il faisait confiance à la médecine algérienne ?
              dans son état il ferait mieux d'éviter tous déplacements et faire venir les soins à son chevets.
              Mr NOUBAT

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              • #8
                Il ira en France lorsqu'il tombera malade, ne vous en faites pas.
                Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

                J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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                • #9
                  Noubat

                  N'oublie pas Boumediène et même François Miterrand. Les avions sanitaires existent et il vaut mieux pour l'Algérie et surtout son avenir que Bouteflika puissent bénéficier de bons soins. Cela le fera peut être réfléchir à tous les algériens qui n'ont pas sa chance même si sa situation n'est pas agréable.
                  Dernière modification par zwina, 21 février 2009, 23h08.
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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