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Le phénomène Mohamed Saïd

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  • Le phénomène Mohamed Saïd

    IL EST SUR LE POINT DE DÉPASSER LES 75.000 SIGNATURES

    Le candidat fait bonne impression, ce qui lui vaut la sympathie des citoyens qui lui assurent de jour en jour une place de choix lors de l’échéance du 9 avril.

    «Je pense dépasser ce minimum requis à hauteur de 25 à 40%.» C’est confiant et déterminé que s’est montré, hier, le candidat à la candidature, Mouhand Saïd Belaïd, alias Mohamed Saïd, quant à la collecte des 75.000 signatures qui lui ouvriront les portes de l’élection présidentielle.

    Intervenant lors de l’émission En toute franchise de la Radio Chaîne III, le fondateur du Parti de la Liberté et de la Justice a assuré qu’il est sur le point de dépasser les 75.000 signatures exigées pour être éligible à la prochaine échéance électorale et qu’il déposera le dossier de sa candidature en temps et heure opportuns. «A l’heure actuelle, nous avons atteint 95% et je pense dépasser ce minimum requis à hauteur de 25 à 40% (...) nous avons pris rendez-vous pour lundi à 19h30 afin de déposer notre dossier au Conseil constitutionnel» a-t-il ajouté avec beaucoup d’assurance, la même que celle affichée lors de son passage télévisé du 10 février dernier. Le candidat avait alors fait une bonne impression, avec un discours des plus structurés, donnant l’impression d’être le plus crédible des candidats. Cette crédibilité lui vaut la sympathie des citoyens qui lui assurent de jour en jour une place de choix lors de l’échéance du 9 avril. Concernant l’émission radiophonique d’hier, cet intellectuel est revenu sur un des axes principaux de sa campagne, à savoir l’économie nationale qui selon lui, est dans une situation des plus fragiles. «Nous ne vivons que grâce aux hydrocarbures et nous ne produisons rien» a-t-il dit. Dans ce même contexte, il a mis en en exergue la nécessité d’adopter une nouvelle politique économique, basée sur «le passage rapide d’une économie de rente à une économie de marché». Cette politique vise également à «diversifier les ressources en favorisant le développement de l’agriculture». Une économie «libérale» en somme, mais qui trace toutefois des objectifs clairs, selon cet ancien directeur de journal, ancien ambassadeur et ancien porte-parole du ministère des Affaires étrangères. «Il faut aller vers cette économie libérale de manière rationnelle (...) avec des objectifs clairs», a-t-il insisté, citant au passage l’échec de la précédente politique économique libérale et critiquant la gestion de la société nationale Sonatrach. Un autre cheval de bataille de Mohamed Saïd, est celui de la Réconciliation nationale. Il aspire ainsi à «consolider les acquis positifs qui nous ont amené la sécurité». En outre, il a fait remarquer l’importance du dialogue entre l’Etat et le peuple, et l’impératif de réhabiliter l’autorité de l’Etat. C’est, selon lui, le prix à payer pour vivre en paix. «La mauvaise gestion de l’Etat à provoqué ce qui se passe en Algérie. Il faut que l’Etat soit suffisamment autoritaire et respecté.» La protection de la langue arabe et le développement de la langue amazighe, font aussi partie des autres lignes de son programme. Ces derniers sont, selon lui, les garants de la personnalité et l’identité nationales. «Il n’y a pas de personnalité nationale sans langue nationale» a-t-il dit regrettant «le recul de la langue officielle» induite par la «rupture entre ce qui se fait à l’école et ce qui se trouve dans la rue». Poursuivant dans ce sens, il a évoqué la situation particulière, pour ne pas dire critique de la langue amazighe. «Tamazight est une langue nationale qu’il faut développer (...) il faut aussi réguler la problématique du graphe, c’est une bombe à retardement pour plus tard (...) parce qu’elle s’écrit en caractères latins, arabes et tifinaghs, et dans dix ans on aura des problèmes», a-t-il mis en garde. Quant à la question sensible de la jeunesse algérienne en détresse et en guise de réponse aux maux dont elle souffre, l’invité de l’émission a indiqué qu’«il faut cesser de les traiter en mineurs (...) et les inclure dans le processus de prise de décisions, leur ouvrir des chantiers tout en respectant le programme économique national».

    Interprétant le phénomène des harraga, ce dernier indique que «c’est une humiliation nationale pour tous les Algériens et une atteinte à la dignité algérienne (...) elle dénote que quelque chose ne va pas dans la société», ajoutant qu’«accepter de sacrifier ce qu’ils ont de plus cher à savoir leur vie, est le comble du désespoir, ce n’est pas en les pénalisant que nous arriverons à les aider».

    L'Expression

  • #2
    c'est le même larron ?!!

    2. La création du FIS

    Les évènements d'octobre 1988 aboutirent à la récréation démocratique que l'on sait. Une nouvelle constitution verra le jour en mars 1989 qui reconnaîtra pudiquement le multipartisme (les partis étant considérés comme des associations à caractère politique !), les contraintes exercées sur la création d'associations seront levées, les publications périodiques libres autorisées. Un vent de liberté souffla, et l'on vit l'éclosion d'une multitude d'associations, de partis et de journaux.
    Des bruits de plus en plus insistants circulaient sur la création d'un parti islamique. La demeure de Cheikh Sahnoun était le lieu de convergence de plusieurs informations allant dans ce sens. À ma connaissance, aucun des fondateurs du Front Islamique du Salut ne tint à le consulter, ou à tout le moins de l'informer officiellement. Néanmoins nous parvinrent des informations insistantes sur certains préparatifs, dont nous fîmes part à Cheikh Sahnoun. Les noms de Abassi Madani, Ali Benhadj, et d'autres personnes circulaient. D'autres noms étaient aussi cités comme éléments fondateurs de ce parti, éléments sur lesquels, nous au sein du mouvement du Renouveau (bina'i hadârî), avions de très grandes réserves. La suite des évènements (lors et après la grève du FIS de mai 1991) nous donnera raison pleinement. Pourquoi Cheikh Sahnoun ainsi que notre mouvement (bina'i hadârî) n'avaient été ni consultés ni associés ? La question reste posée encore aujourd'hui.
    Lorsque l'information de la réunion à la mosquée Sunna devant aboutir à la création du Front Islamique du Salut arriva chez Cheikh Sahnoun, il y avait avec lui Mohamed Saïd et certains de ses compagnons (Hadj Hami et d'autres). Cheikh Sahnoun dépêcha alors Mohamed Saïd afin de demander aux promoteurs de l'idée d'attendre quelque peu afin que ce parti puisse être le fruit d'un travail plus consensuel, l'aboutissement de plusieurs efforts et d'une choura bien plus large et plus profonde, et qu'un tel parti ne saurait exclure un certain nombre de personnalités. La création d'un parti islamique, mais à une autre échéance et d'une autre envergure, était dans les projets de nombreuses personnes et notamment d'un noyau au sein du mouvement du Renouveau civilisationnel.
    Mohamed Saïd partit alors à la mosquée Sunna de Bab El Oued où il demanda à prendre la parole en son nom et au nom de Cheikh Sahnoun. Ce qu'il fit en demandant aux présents de patienter encore quelques jours afin d'étendre bien plus la consultation (choura) et de rassembler le plus d'énergies. Ce qui lui fut refusé bien sèchement et publiquement de la part de Hachemi Sahnouni et d'autres présents. Il fut presque hué, malheureusement, et par ceux-là mêmes qui retourneront leurs vestes et travailleront main dans la main avec la sécurité militaire algérienne pour casser le FIS, quelques dix huit mois plus tard (mai 1991) au moment de la grève du FIS.


    :22:

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    • #3
      Tolkien. Ce n'est biensur pas la meme personne.
      Tu le confonds avec Mohamed Said un des fondateurs du FIS.

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      • #4
        justement, apporte nous de quoi etayer...

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        • #5
          Voici une biographie du candidat à la présidentielle 2009 que j'ai trouvée sur le site du quotidien la tribune.
          Quant à l'autre mohamed saïd évoqué par Tolkien, il a été tué en compagnie de redjam par djamel zitouni (gia) en 95 ou 96 (selon les journaux qui avaient rapporté le témoignage de repentis)


          Mohamed Saïd, de son vrai nom Mohand-Oussaïd Bélaid, est né le 20 janvier 1947, d’une famille nombreuse originaire du village Bouadnane, dans les monts du Djurdjura (Tizi Ouzou).

          Licencié en droit public international et certifié en sciences politiques de l’université d’Alger (1971), il a fait ses débuts dans la presse, en tant que correspondant du quotidien régional en langue française An Nasr (1965-1967), puis dans l’enseignement, puisqu’il a été maitre d’externat au lycée Saint Augustin de Annaba (1966-1967).

          Après un passage au Mouvement national des étudiants engagés (université d’Alger 1968-1969), en tant que président, il renoue avec la presse, en tant que journaliste a la télévision, nationale et rédacteur en chef de la revue Echabab (1968-1974), organe central de la JFLN, qu’il lance le 1er novembre 1969.

          Il est successivement directeur du Centre algérien d’information et de culture de Beyrouth (1974-1976), directeur du quotidien national Echaab (1976-1980), puis directeur général de l’APS (1981-1982). Ensuite, il est directeur presse-information et porte-parole
          du ministère des Affaires étrangères (1982-1983), ministre conseiller auprès de l’ambassade de algérienne à Djeddah, représentant de l’Algérie auprès de l’organisation de la conférence islamique (OCI) (1983-1986), et ambassadeur à Bahrein (1986-1989).

          Après avoir exercé la fonction de conférencier à l’Institut diplomatique de Mascate (Oman, 1982-1998), il est désigné ministre plénipotentiaire, au ministère des Affaires étrangères.

          Mohamed Saïd était le chef de la cellule de communication du Dr Taleb Ibrahimi, candidat à l’élection présidentielle de 1999 et 2004.
          Les vérités que l'on aime le moins à entendre sont celles que l'on a le plus intérêt à connaître.

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          • #6
            L'autre Mohamed Said du mouvement Daawa Wa El Islah du Chikh Sahnoune a rejoint après le FIS. Il est mort au maquis, tué par le GIA.
            Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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            • #7
              A priori, il semble intéressant. Quelqu'un a plus d'infos?

              On peut se procurer son programme?

              Qui est-il?
              « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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              • #8
                ça y ai j'ai compris son nom :

                Mohand = Mohamed
                Saïd : Saïd

                Mohand Saïd : Mohamed Saïd

                punaise il a choisi le même nom de guerre qu'un ex-terroriste ! y'en a ils sont maboul, je sais pas pouirquoi il a honte de son nom berbere et prefere prendre un pseudo quasiment trompeur !

                notre pays est vraiment mal dans sa peau dans sa civilisation...

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                • #9
                  @tolkien
                  ce n'est pas le mohammed said l'ancien moujahid qui etait avec le Fis ..c'etait un geant de la revolution ...qui avait ete avec l'armée allemande contre la france qu'il haissait durant la deuxieme guerre mondiale!!
                  « Puis-je rendre ma vie
                  Semblable à une flûte de roseau
                  Simple et droite
                  Et toute remplie de musique »

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                  • #10
                    Le parfait parcours d un enfant du systeme.
                    Il aura bien plus que 75000 signatures. Chaque cellule de wilaya de la DRS a ete instruite. De plus, les medias lourds du pouvoir feront aussi semblant de jouer le jeu. Suivez l acualite de sa campagne car il en aura une, certainement.
                    Si la vie n'est pas une partie de plaisir, l'alternative est pire.

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                    • #11
                      c est bien l ex porte parole de Dr. Ibrahimi, l ex candidat !?

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                      • #12
                        c est bien l ex porte parole de Dr. Ibrahimi, l ex candidat !? oui c'est bien lui!!!!!

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