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DJAHID YOUNSI ANNONCE SA CANDIDATURE: Les islamistes en rangs dispersés

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  • DJAHID YOUNSI ANNONCE SA CANDIDATURE: Les islamistes en rangs dispersés

    Entre le boycott et la participation à la prochaine élection, la mouvance politique islamiste semble écartelée.

    Coup de théâtre! El Islah annonce sa participation à l’élection présidentielle alors que En Nahda opte pour le boycott. Raisons invoquées «les conditions politiques décourageantes, l’absence de la concurrence partisane sur la scène politique, l’absence de programmes, la fermeture des médias, le recul des libertés générales, l’absence du dialogue et la marginalisation du rôle de la classe politique dans les questions décisives qui intéressent la nation», a expliqué Fatah Rebiai, secrétaire général de En Nahda, lors de la conférence des cadres de son mouvement pour la région d’Alger, tenue jeudi dernier.

    Pourtant, les prémices d’un rapprochement entre les deux organisations islamistes étaient perceptibles, ces derniers temps. Preuve en est, le 27 décembre dernier, Djahid Younsi, secrétaire général d’El Islah, avait déclaré à la radio nationale que son parti et En Nahda allaient opter pour un candidat commun. Des observateurs avertis avaient même évoqué l’option d’un candidat d’envergure. A ce sujet, des tractations auraient été menées pour la désignation de cheikh Abdallah Djaballah.
    Une désignation synonyme du retour de ce vieux briscard sur la scène politique. Seulement, ce dernier a coupé court à toute possibilité de participation au prochain scrutin. Pour cela, il n’a pas hésité a déclarer que «le jeu est fermé». D’ailleurs, cette position a suscité une réaction ferme de Belkhadem qui lui a rétorqué que «le jeu est ouvert». Pour rappel, les mouvements El Islah et En Nahda, tous deux fondés par Abdallah Djaballah, avaient, successivement, connu des «scissions» qui ont provoqué la mise à l’écart du «chef charismatique».
    De son côté, le MSP n’échappe pas à la guerre de leadership qui oppose Menasra et ses partisans à la direction nationale du parti, menée par Bouguerra Soltani. Cette dernière fait mine de ne pas se préoccuper des luttes internes qui rongent le parti de l’Alliance présidentielle. Mieux, Bouguerra Soltani a clairement affiché l’ambition de se placer en leader du «pôle électoral» constitué autour du président-candidat à la prochaine élection. Des positions aux antipodes des ambitions des uns et des autres de se hisser au rang de chef de file d’une mouvance qui ne cesse de s’effriter. L’état de décomposition des partis de la mouvance islamiste est tel que la présidentielle qui s’approche les mettra dans tous leurs états.

    L'Expression
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