Bonatiro cavalier des indépendants ?
Ils mettraient toutes les chances du côté d’un ou de deux candidats en lui fournissant les signatures manquantes. Selon M. Bonatiro, ce procédé est tout à fait légal et il y aura un notaire pour légaliser l’opération.
Le candidat potentiel aux présidentielles du 9 avril prochain, Loth Bonatiro a reconnu la difficulté de collecter les 75 000 signatures requises pour la validation de la candidature dont le dernier délai de dépôt de dossier est fixé au 23 février prochain. Pour le moment, «nous avons réussi à collecter 55 000 signatures de citoyens, nous espérons atteindre le seuil requis avant mardi prochain», a-t-il dit. Lors de son passage à l’émission «Rendez-vous du jeudi» de la Chaîne II de la Radio nationale, ce candidat indépendant a annoncé que ses partenaires indépendants procéderont au transfert des signatures au profit d’un des candidats réunis dans la coordination des indépendants, et ce, dans le cas où aucun d’eux ne réussit à collecter les 75 000 signatures. Ainsi, ils mettraient toutes les chances du côté d’un ou de deux candidats en lui fournissant les signatures manquantes. Selon M. Bonatiro, ce procédé est tout à fait légal et il y aura un notaire pour légaliser l’opération. Reste à savoir si Bonatiro sera choisi par ses partenaires pour représenter les indépendants à cette échéance de grande importance. L’invité de l’émission laisse entendre que oui, et reste aussi optimiste quant à l’aboutissement de la collecte des signatures. Le candidat estime en outre que «quel que soit le gagnant à cette élection, ce sera un séisme politique». Il s’explique. La concurrence telle qu’elle se présente aujourd’hui a démontré une rupture avec la scène connue auparavant, ce qui a favorisé l’émergence de nouvelles figures et de nouvelles idées. Ces nouveautés ne s’éclipseront pas à la fin de cette élection, prédit Bounatiro qui, selon son analyse, estime que seulement 7 candidats seront «finalistes» à cette élection présidentielle, après le «verdict» du Conseil constitutionnel qui sera connu après le 23 de ce mois.
Bounatiro annonce, dans ce sens, que dans le cas où ses efforts à la présidentielle ne seront pas couronnés de succès, il procédera à la création d’un parti politique pour encadrer «le mouvement de sympathie et de soutien qui s’est tissé autour de ses idées».
Interrogé sur son programme, le candidat estime que la priorité est de revaloriser la science dans tous les aspects de la vie quotidienne et politique. Il s’agit aussi «d’aller plus loin dans la réconciliation nationale». Après la loi de la rahma et celle de la réconciliation nationale, une troisième étape s’impose, selon Bonatiro, celle de «la libération des détenus d’opinion et l’ouverture des canaux d’expression».
Le Jour d'Algérie
Ils mettraient toutes les chances du côté d’un ou de deux candidats en lui fournissant les signatures manquantes. Selon M. Bonatiro, ce procédé est tout à fait légal et il y aura un notaire pour légaliser l’opération.
Le candidat potentiel aux présidentielles du 9 avril prochain, Loth Bonatiro a reconnu la difficulté de collecter les 75 000 signatures requises pour la validation de la candidature dont le dernier délai de dépôt de dossier est fixé au 23 février prochain. Pour le moment, «nous avons réussi à collecter 55 000 signatures de citoyens, nous espérons atteindre le seuil requis avant mardi prochain», a-t-il dit. Lors de son passage à l’émission «Rendez-vous du jeudi» de la Chaîne II de la Radio nationale, ce candidat indépendant a annoncé que ses partenaires indépendants procéderont au transfert des signatures au profit d’un des candidats réunis dans la coordination des indépendants, et ce, dans le cas où aucun d’eux ne réussit à collecter les 75 000 signatures. Ainsi, ils mettraient toutes les chances du côté d’un ou de deux candidats en lui fournissant les signatures manquantes. Selon M. Bonatiro, ce procédé est tout à fait légal et il y aura un notaire pour légaliser l’opération. Reste à savoir si Bonatiro sera choisi par ses partenaires pour représenter les indépendants à cette échéance de grande importance. L’invité de l’émission laisse entendre que oui, et reste aussi optimiste quant à l’aboutissement de la collecte des signatures. Le candidat estime en outre que «quel que soit le gagnant à cette élection, ce sera un séisme politique». Il s’explique. La concurrence telle qu’elle se présente aujourd’hui a démontré une rupture avec la scène connue auparavant, ce qui a favorisé l’émergence de nouvelles figures et de nouvelles idées. Ces nouveautés ne s’éclipseront pas à la fin de cette élection, prédit Bounatiro qui, selon son analyse, estime que seulement 7 candidats seront «finalistes» à cette élection présidentielle, après le «verdict» du Conseil constitutionnel qui sera connu après le 23 de ce mois.
Bounatiro annonce, dans ce sens, que dans le cas où ses efforts à la présidentielle ne seront pas couronnés de succès, il procédera à la création d’un parti politique pour encadrer «le mouvement de sympathie et de soutien qui s’est tissé autour de ses idées».
Interrogé sur son programme, le candidat estime que la priorité est de revaloriser la science dans tous les aspects de la vie quotidienne et politique. Il s’agit aussi «d’aller plus loin dans la réconciliation nationale». Après la loi de la rahma et celle de la réconciliation nationale, une troisième étape s’impose, selon Bonatiro, celle de «la libération des détenus d’opinion et l’ouverture des canaux d’expression».
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