Les décisions d’expulsion des citoyens reportées à l’après présidentielles
Des huissiers de justice près des tribunaux ont reçu, la semaine passée, une directive de la part des procureurs de la république, les obligeant à arrêter l’exécution des décisions judiciaires faisant état de l’expulsion des citoyens de leurs maisons, jusqu’après le 9 avril prochain, dans le sillage du souci des autorités à absorber toute tentative oeuvrant « à entraver » le déroulement des élections présidentielles.
Si cette directive « venue d’en haut» arrange les affaires de quelques familles expulsées, dont la chance est donnée par les présidentielles depuis deux mois, pour régler leurs affaires, avant de se retrouver sur les trottoirs, les propriétaires eux n’ont pas digéré cette directive et « doutent » de l’indépendance de la justice. Ces derniers possèdent, depuis longtemps, des décisions judiciaires revêtant la formule exécutive, et n’ont besoin que de l’huissier de justice utilisant la force publique pour expulser leurs occupants.
Des huissiers de justice près des tribunaux ont reçu, la semaine passée, une directive de la part des procureurs de la république, les obligeant à arrêter l’exécution des décisions judiciaires faisant état de l’expulsion des citoyens de leurs maisons, jusqu’après le 9 avril prochain, dans le sillage du souci des autorités à absorber toute tentative oeuvrant « à entraver » le déroulement des élections présidentielles.
Si cette directive « venue d’en haut» arrange les affaires de quelques familles expulsées, dont la chance est donnée par les présidentielles depuis deux mois, pour régler leurs affaires, avant de se retrouver sur les trottoirs, les propriétaires eux n’ont pas digéré cette directive et « doutent » de l’indépendance de la justice. Ces derniers possèdent, depuis longtemps, des décisions judiciaires revêtant la formule exécutive, et n’ont besoin que de l’huissier de justice utilisant la force publique pour expulser leurs occupants.
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