Tweet
Les actions des banques américaines Citigroup (C) et Bank of America (BAC) continuaient de s'effondrer vendredi à la Bourse de New York, le marché jugeant désormais inévitable une nationalisation temporaire de ces institutions.
Vers 14h30 le titre Citigroup chutait de 20,72% à 1,99 dollar, au plus bas depuis 18 ans, et Bank of America de 11,70% à 3,47 dollars, au plus bas depuis 24 ans. «Deux grandes banques sont en train de s'écrouler en Bourse», a constaté Gregori Volokhine, responsable de la stratégie de Meeschaert New York. «On a deux banques qui sont nationalisées sans que ce soit dit, c'est cela qui énerve fortement les investisseurs dans le secteur de la finance», a-t-il expliqué.
Les deux géants américains de la finance ont été renfloués à hauteur de 45 milliards de dollars chacune par les pouvoirs publics, en échange d'une part du capital.
Or, vu l'effondrement des cours, la capitalisation de Citigroup dépasse à peine les 10 milliards de dollars, et celle de Bank of America 17 milliards, des montants bien inférieurs à la participation de l'Etat, qui détient des actions préférentielles, sans droit de vote.
Pour Gregori Volokhine, il s'agit là d'une «nationalisation rampante».
«Il faudrait que les choses soient claires, et pour que ce soit clair, on va arriver à une nationalisation temporaire, qui permettra, quand les choses iront mieux, que l'Etat s'en sorte sans avoir perdu des sommes énormes», a expliqué l'analyste.
Renforçant cette idée, le sénateur démocrate Christopher Dodd, président de la commission bancaire du Sénat, a jugé «possible» une nationalisation.
«Je suis inquiet qu'on pourrait finir par être obligés de le faire, au moins pour une courte période», a-t-il déclaré sur Bloomberg TV.
Dans une déclaration transmise à l'AFP, Citigroup a refusé de commenter «des rumeurs et des spéculations» et a assuré que la base de son capital restait «très solide».
Pour Patrick O'Hare, du site d'analyse financière Briefing.com, «que cela arrive ou pas reste à voir, mais les actions évoluent comme si c'était clairement une possibilité».
Dans le sillage de Citigroup et Bank of America, Wells Fargo cédait 15,57% à 10,14 dollars et JPMorgan Chase 2,57% à 20,07 dollars.
«Si une banque est nationalisée, on se demande quelle sera la prochaine. C'est très négatif pour le secteur financier», a commenté Peter Cardillo, d'Avalon Partners.
Source : lapresseaffaires.cyberpresse.ca
Vers 14h30 le titre Citigroup chutait de 20,72% à 1,99 dollar, au plus bas depuis 18 ans, et Bank of America de 11,70% à 3,47 dollars, au plus bas depuis 24 ans. «Deux grandes banques sont en train de s'écrouler en Bourse», a constaté Gregori Volokhine, responsable de la stratégie de Meeschaert New York. «On a deux banques qui sont nationalisées sans que ce soit dit, c'est cela qui énerve fortement les investisseurs dans le secteur de la finance», a-t-il expliqué.
Les deux géants américains de la finance ont été renfloués à hauteur de 45 milliards de dollars chacune par les pouvoirs publics, en échange d'une part du capital.
Or, vu l'effondrement des cours, la capitalisation de Citigroup dépasse à peine les 10 milliards de dollars, et celle de Bank of America 17 milliards, des montants bien inférieurs à la participation de l'Etat, qui détient des actions préférentielles, sans droit de vote.
Pour Gregori Volokhine, il s'agit là d'une «nationalisation rampante».
«Il faudrait que les choses soient claires, et pour que ce soit clair, on va arriver à une nationalisation temporaire, qui permettra, quand les choses iront mieux, que l'Etat s'en sorte sans avoir perdu des sommes énormes», a expliqué l'analyste.
Renforçant cette idée, le sénateur démocrate Christopher Dodd, président de la commission bancaire du Sénat, a jugé «possible» une nationalisation.
«Je suis inquiet qu'on pourrait finir par être obligés de le faire, au moins pour une courte période», a-t-il déclaré sur Bloomberg TV.
Dans une déclaration transmise à l'AFP, Citigroup a refusé de commenter «des rumeurs et des spéculations» et a assuré que la base de son capital restait «très solide».
Pour Patrick O'Hare, du site d'analyse financière Briefing.com, «que cela arrive ou pas reste à voir, mais les actions évoluent comme si c'était clairement une possibilité».
Dans le sillage de Citigroup et Bank of America, Wells Fargo cédait 15,57% à 10,14 dollars et JPMorgan Chase 2,57% à 20,07 dollars.
«Si une banque est nationalisée, on se demande quelle sera la prochaine. C'est très négatif pour le secteur financier», a commenté Peter Cardillo, d'Avalon Partners.
Source : lapresseaffaires.cyberpresse.ca