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le palais royal et la presse

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  • le palais royal et la presse

    Par Ahmed R. Benchemsi
    Trop, c’est trop !


    Ce n’est pas parce que nous nous autocensurons que le Palais peut nous écraser le nez dans la poussière à la moindre saute d’humeur…


    Toute la profession en tremble encore d’indignation. La semaine dernière, l’hebdomadaire Al Ayam a subi un violent assaut de la Brigade nationale de la police judiciaire (qui normalement s’occupe de terrorisme, c’est dire…) Ils étaient pas moins de vingt agents en civil déployés, talkies-walkies à la main, dans les bureaux, la cage d’escalier,

    chaque palier de l’immeuble d’Al Ayam… Le directeur de la publication, Noureddine Miftah, et la rédactrice en chef, Maria Moukrim, n’étant pas là, les agents de la BNPJ sont allés les cueillir, la seconde à son domicile, le premier dans un immeuble localisé par triangulation, grâce au signal GPS d’un portable (waw !!) S’en sont suivis des interrogatoires de 4 à 6 heures, des menaces à peine voilées, l’intervention du chef de la BNPJ en personne (n’y a-t-il donc plus de terroristes à traquer dans ce pays ?), en liaison permanente avec on ne sait qui au téléphone…

    Et pourquoi tout ça ? Parce que nos confrères avaient, dans un tiroir, une photo de Lalla Latifa, la mère de Mohammed VI. Une image compromettante, un secret d’Etat ? Même pas ! Il s’agissait d’une simple photo d’identité, prise pendant la jeunesse de la reine mère. Le comble, c’est que la police ne savait que cette photo existait… que parce que Miftah lui-même avait, fort civilement, demandé au cabinet royal l’autorisation de la publier !! Soyez “correct”, après ça…

    Pour expliquer le rodéo qu’ont vécu nos confrères, les hypothèses vont bon train. On évoque tel courtisan qui, pour plaire à Sa Majesté, aurait fait du zèle en ordonnant une interpellation digne de Jason Bourne… On évoque aussi un règlement de comptes entre “services” : en gros, un premier aurait manipulé cette “affaire” avec diplomatie, tandis qu’un second y serait allé grossièrement, dans le but de discréditer son rival auprès du roi… C’est nébuleux, vous n’y comprenez rien ? Rassurez-vous, moi non plus. Si ça se trouve, c’est fait pour !

    Dans tout ça, personne ne s’étonne que la BNPJ, fleuron de la police “d’action” marocaine, soit mue par des mains invisibles pour terroriser des journalistes – au mépris de toute hiérarchie, puisque le ministre de l’Intérieur est tombé des nues en apprenant ce qui s’était passé ! Histoire, quand même, de l’oindre d’un vernis de légalité, on se contente d’indiquer que cette opération s’est faite “sur ordre du procureur général de Casablanca”… comme si lui-même ne recevait d’instructions de personne !

    A l’origine de tout cela, il y a ce fameux dahir de 1956 qui interdit la publication de “photographies de notre Majesté ou de leurs Altesses royales” sans “autorisation préalable du cabinet impérial”. Vu les centaines de photos du roi, publiques comme privées, publiées tous les jours dans la presse marocaine sans autorisation de quiconque, c’est tout simplement une blague. Et puis disons-le clairement : en soi, ce dahir est éminemment contestable. Avec tout le respect dû à la famille royale, de la reine mère au plus obscur des petits cousins de Mohammed VI, ces gens là devraient se souvenir de temps en temps que leur vie est intégralement financée par nos impôts – les vôtres et les miens. A ce titre, la moindre des politesses serait de nous montrer leurs visages. En Angleterre, la presse se repaît des affaires privées les plus glauques des altesses royales (dérapages, beuveries, infidélités…), traquant jusqu’aux grammes de cellulite en trop sur les hanches de telle princesse surprise en maillot de bain, photos “avant/après” à l’appui… Certes, ce genre de voyeurisme n’honore pas la presse, mais il n’en reste pas moins un exercice que la démocratie permet.

    Le Maroc n’est pas une démocratie, c’est entendu. Mais ce n’est pas parce que nous, journalistes marocains, intégrons un certain degré d’autocensure… que le Palais peut s’estimer libre de nous écraser le nez dans la poussière, à la moindre saute d’humeur du moindre sous-fifre. “Le roi n’était pas au courant”, disent les bonnes âmes. Ah oui ? Très bien, admettons. Eh bien maintenant il l’est. Et il sait forcément qui est à l’origine de ce dérapage. Alors, que cette personne, au moins, soit punie. Et que nous le sachions. Ou alors même ça, c’est trop demander ?

    © 2009 TelQuel Magazine. Maroc.

  • #2
    Impressionnante Telquel !!!!!!

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    • #3
      Impressionnante Telquel !!!!!!
      ce qui est impressionant , c'est toute l'armada qui a été mise en place pour la photo d'une C0nnne

      que se passera-t-il quand on aura des guignols de l'info ou des paris match montrant les roi les c*uilles en l'air dans son Boxer...... ??
      qui sait , peut etre qu'on enverra l'armée et les F16 bombarder les sièges des journaux.
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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      • #4
        Ou sont nos "frêres marocains "qui sont si prompt a nous tomber dessus , en nous accusant de tous les maux de dictature.Voilà la presse libre et démocratique du maroc.Ceci dit je trouve cela navrant, que ce soit au maroc ou en algérie de museler la presse.
        " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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        • #5
          Les marocains méritent un pouvoir qui les hgar ,à ce qui parait ils aiment ça mais qu'ils assument et arrête de fuir leur pays .

          Commentaire


          • #6
            Le pouvoir nous hgar, on vous hgar, c'est la vie

            Commentaire


            • #7
              Les marocains méritent un pouvoir qui les hgar ,à ce qui parait ils aiment ça mais qu'ils assument et arrête de fuir leur pays .

              Cisco33100

              ...................................


              Parce que tu te crois mieux loti avec la mafia militaro-financiere qui te dirige.

              Ils te suffit de changer marocains par algériens et tu auras la même situation.

              Un président s'auto-proclame monarque et personne ne bouge .

              On préfère choisir le hrig et en masse au point de dépasser tous les voisins.

              C'est vraiment bizarre cette façon de ne voir que la bosse du voisin.

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              • #8
                Le malheur pour toi chicha, on ne se moque pas de ta bosse, tu en as deux !!!!!!!
                " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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                • #9
                  L'attitude de ces "sécuritaires" zélés est d'autant plus ridicule que le roi actuel a décidé de rompre avec cette tradition débile en mettant son épouse au devant de la scène.
                  Comme cell , je trouve absurde l'acharnement de la presse à vouloir publier la photo de la mère du roi .
                  C'est uniquement un moyen marketing de se faire des sous surtout que rares sont les marocains qui connaissent son visage.

                  Ci apres l'interview ( "interrogatoire") de la journaliste d'Al ayam qui voulait réaliser un reportage sur la mere du roi.
                  Elle meme reconnait que cette derniere a le droit de preserver sa vie publique

                  ......................................

                  Antécédents

                  1976. Naissance à Casablanca 1998. Diplômée de l’Institut supérieur de journalisme et de l’information 2001. Rejoint Al Ayam après un passage par Assahifa 2005. Publie une enquête sur les harems royaux qui lui vaut 4 mois de prison avec sursis et 100 000 DH d’amende 2005. Remporte le prix Mohammed VI de la presse pour la meilleure enquête journalistique 2009. Retenue dix heures par la BNPJ au sujet d’une photo de la mère du roi


                  Le PV
                  Maria Moukrim n’est pas une héroïne des temps modernes. En tout cas, elle ne veut pas l’être. Véritable star du microcosme journalistique, la “fouine”, comme la surnomment quelques confrères sans doute jaloux, a le contact franc et souriant. C’est elle qui reçoit : un plateau propret, un bureau bien rangé, avec derrière, la même journaliste qui n’a pas perdu un zeste de passion après 10 ans de carrière. A Al Ayam, où elle est depuis peu rédactrice en chef, Elle gère ses bouclages d’une main de maître : plus personne au bureau mercredi après 20h et, le lendemain, Al Ayam est en vente. Pour Maria, la difficulté est de concilier vie privée et vie professionnelle. Et à ce niveau, elle en connaît un rayon : son boss est son ancien professeur, quant à son mari, il bosse avec elle. Fonceuse et un brin garçonne, les esprits taquins la soupçonnent de porter la culotte.


                  Smyet bak ?
                  Mahjoub

                  Smyet mok ?
                  Zoubida

                  Nimirou d’la carte ?
                  Je ne le connais pas.

                  Ce n’est pourtant pas la première fois qu’on vous le demande…
                  Attendez (elle fouille dans son sac), voilà : BH543265.

                  Vous n’en avez pas marre de répondre à des questions de flics ?
                  J’avoue que je suis fatiguée. J’en ai assez que mon travail dépende du bon vouloir de la police. En tant que journaliste, j’ai juste besoin d’avoir un minimum de liberté pour apporter de l’info et rentrer à la maison sans avoir à m’inquiéter. Sans, surtout, qu’on me menace et qu’on m’humilie, comme la semaine dernière.

                  Rappelez-nous ce qui s’est passé…
                  C’est très simple. Nous avons décidé de réaliser un dossier sur la mère du roi, Lalla Latifa, une dame à la fois importante et méconnue. Et je vous assure que nous avons respecté les règles qui stipulent que, pour toute photographie publiée de la famille royale, il faut demander une autorisation au Palais. D’ailleurs, la réponse a été courtoise : notre intermédiaire nous a rapporté que ce n’était pas le bon moment pour publier un tel dossier et une telle photo.

                  Ok, et ensuite ?
                  C’était comme dans un film de Hitchcock. Le même jour que nous avons reçu la réponse du Palais (que nous nous apprêtions à respecter), mon directeur, Noureddine Miftah, reçoit un coup de fil suspect : un homme se dit en danger de mort et affirme détenir des informations capitales sur un groupe terroriste.

                  Et après ?
                  Manque de chance, un de nos journalistes flaire le coup fumeux : il a entendu les policiers de la BNPJ, qui avaient passé leur coup de fil juste devant la porte du magazine. Il prévient aussitôt Miftah que quelque chose de louche est en train de se tramer. Du coup, Miftah, sur ses gardes, ne se rend pas au faux rendez-vous. Mais la BNPJ (Brigade nationale de la police judiciaire) parvient quand même à le localiser grâce au système GPS de son téléphone portable. La suite, vous la connaissez.

                  Noureddine Miftah a été obligé de laisser une vingtaine de policiers fouiller vos locaux à la recherche d’une photo de Lalla Latifa. Mais vous, où étiez-vous pendant tout ce temps ?
                  La BNPJ est venue me cueillir chez moi, à la maison. Mon frère était là, ils l’ont aussi embarqué. Ils ont confisqué tous nos téléphones portables. Ils étaient six, rien que pour moi. Trois voitures en tout. Vous voyez le film !

                  Vous avez eu peur ?
                  Peur, pas vraiment. J’ai juste eu un vrai sentiment de hogra, c’est indescriptible, une terrible injustice.

                  Vous avez répondu à toutes les questions de la police ?
                  Toutes, absolument, sauf celles qui mettaient en cause mon éthique professionnelle et, parfois, ma dignité. Je n’ai rien à cacher et je n’ai rien fait de mal.

                  Revenons au fond du problème : vous ne saviez pas que la maman de Sidna est le plus grand des tabous ?
                  (Rires) Ce n’est pas ce qu’a répondu le Palais. On nous a juste dit clairement que ce n’était pas le bon moment pour évoquer le sujet.

                  Soit. Mais que représentait la photo en question ?
                  C’était une très belle photo de Lalla Latifa, où elle a un vrai port de reine, déterminée. Rien de choquant, je vous assure. C’est même tout le contraire.

                  Que voulez-vous dire ?
                  Nous comptions prendre notre temps pour faire un dossier sérieux sur la mère du roi. C’est une personne très peu connue et, les rares fois où elle a été médiatisée, elle a donné d’elle une image très positive. Nous voulions juste creuser un peu plus. Mais, apparemment, le problème c’est aussi que nous étions les premiers à nous intéresser à ce sujet.

                  Vos adversaires vous accusent de ne pas respecter l’intimité de la famille royale. Que leur répondez-vous ?
                  D’abord, je répète que nous avons scrupuleusement observé les règles : si nous avons demandé l’avis du Palais, c’est que nous comptions nous y plier. Ensuite, je suis une fille du pays, une bent l’blad, et je respecte l’intimité telle que la conçoit la société marocaine. Mon seul objectif est d’informer et de comprendre.

                  Même si le prix à payer est, quelque part, de dépasser les fameuses lignes rouges ?
                  Il est normal, pour un pays comme le Maroc, d’avoir des lignes rouges, mais il est normal aussi que les journalistes cherchent à les repousser. Je ne suis pas une journaliste du tberguig, mais de l’enquête. Il est important par exemple de faire des dossiers sur les loisirs du roi. Ça aide à mieux comprendre la personnalité du chef de l’Etat. De la même manière, je pense qu’il y a un véritable intérêt à savoir qui est vraiment la mère du roi.

                  Avec un peu de recul, qu’avez-vous appris de votre mésaventure ?
                  Le chemin vers l’Etat de droit et la liberté d’expression est encore long, en tout cas plus long que je ne le pensais.

                  Pessimiste ?
                  Pas du tout, sinon je ne serais pas là à boucler la nouvelle édition du journal, comme toutes les semaines. J’aurais rendu mon tablier si j’étais réellement pessimiste. Je pense que le Maroc peut se permettre de faire parfois deux pas en avant puis un en arrière. En tout cas je suis prête, à l’accepter, du moment que le pays va globalement dans la bonne direction.

                  Est-ce le cas ?
                  Nous ne sommes pas la Tunisie. Il ne faut pas l’oublier. Après tout, Mohammed VI lui-même a contribué à faire bouger les lignes rouges. Il a mis sa femme sur le devant de la scène, il a médiatisé sa fille… C’est assez pour me permettre de dire clairement : oui, nous sommes sur la bonne voie, malgré certaines forces rétrogrades.

                  Vous considérez-vous comme une combattante de la liberté de la presse ?
                  Franchement non. Je suis journaliste, je n’ai aucun objectif politique et je ne veux pas être un symbole. Mon but, c’est l’info. C’est cela mon métier, c’est ce que je sais faire. Tant mieux, du reste, si cela fait avancer la cause de la liberté, mais nous ne faisons que bénéficier des combats des journalistes et des gens qui nous ont précédés. Il ne faut pas cracher sur les acquis, ce n’est pas mon genre.

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                  • #10
                    C'est du n'importe quoi, excuse moi cell. En plus je trouve une inslute envers une dame que tu ne connais meme pas tout simplement irreflechi, gratuit.

                    Si le choix de cette dame est de vivre tranquillement loin de la politique et de la vie publique, et qu'elle soit en plus la mere du souverein marocain, alors c'est tout a fait justifie. Elle droit a la protection.

                    Notre presse a fait pleins de degats dans ce registre en ne respectant en rien la sphere privee des gens, qu'ils soient des connus ou inconnus.

                    Au Maroc, quand on parle politique, travail, projets, il y a toute la liberte pour ca. Prend comme preuve le fait que M6 est sur la couverteur de ces journaux presque chaque weekend. Et j'ai vu pire au Maroc, ou il y a plein de petits papiers qui ne sortent pas sur internet et ne restent connus qu'au Maroc, voire qu'a Rabat.


                    ce qui est impressionant , c'est toute l'armada qui a été mise en place pour la photo d'une C0nnne

                    que se passera-t-il quand on aura des guignols de l'info ou des paris match montrant les roi les c*uilles en l'air dans son Boxer...... ??
                    qui sait , peut etre qu'on enverra l'armée et les F16 bombarder les sièges des journaux.

                    Commentaire


                    • #11
                      C'est du n'importe quoi, excuse moi cell. En plus je trouve une inslute envers une dame que tu ne connais meme pas tout simplement irreflechi, gratuit.
                      certes , mais t'imagine un peu le taumatisme de ces journalistes qu'on est allé choper chez eux comme si c'etait des terroristes , le frére de l'un d'entre eux a meme été embarqué , pourquoi ??... msytére

                      de plus , ils ont scrupuleusement respectés la procédure et sont meme allés jusqu'à prévenir les autorités du fait qu'il s'appretaient à faire un article sur la mama à M6.

                      et tous ce qu'ils ont récoltés , c'est les foudres d'un systéme qui n'arrive pas à se débarasser de ses vieux refléxes ...... je trouve que c'est infiniment plus grave que de traiter un femme que je ne connais pas de C*****

                      Si le choix de cette dame est de vivre tranquillement loin de la politique et de la vie publique, et qu'elle soit en plus la mere du souverein marocain, alors c'est tout a fait justifie.
                      d'envoyer toute la section anti terroriste defoncer les bureaux d'un journal

                      un courrier recomnandé , un fax , un Mail , un coup de fil n'aurait il pas suffit .....

                      parfois , faut pas s'atteler à justifier l'injustifiable
                      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

                      Commentaire


                      • #12
                        Cell je suis moi même contre ce genre de débordement. Il n'y avait pas besoin d'un tel déploiement de force.
                        Mais tu n'as pas à insulter une dame, de plus âgée, et qui ne t'as rien fait.
                        Aussi il aurait suffit de demander que la photo ne soit pas publié, simple respect du droit d'image.
                        La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

                        Commentaire


                        • #13
                          quans tu es un membre de la famille royal ou ministre ou quelqu'un qui fait de la politique ou du show bizz, t'as plus ce droit, c'est plutot le contraire.

                          le peuple a le droit de savoire plus de ta person et dans ce cas on parle d'un membre de la famille royal qui a un salaire payer par le citoyen........

                          je suis contre ce qu'a fait la police, et je suis avec la liberte de laisser ces journaliste nous donner des sujets sur notre famille royale.

                          si tu ne veus pas etre dans la press c'est simple ne prend pas de poste de decision.


                          on y arrivera un jour a faire tombe toutes ces lignes rouge.

                          Commentaire


                          • #14
                            certes , mais t'imagine un peu le taumatisme de ces journalistes qu'on est allé choper chez eux comme si c'etait des terroristes , le frére de l'un d'entre eux a meme été embarqué , pourquoi ??... msytére
                            Non, pour etre honnete je m'en fou de leur etat d'ame. Je connais un peu de pres ce domaine et les journalistes se comportent parfois comme des criminels. Leurs degats sont immenses, souvent immateriels. S'ils decident de vous lyncher demain vous etes perdus, vous ne pouvez rien faire. Je trouve bien une main ferme (je dis bien ferme) qui leur montre qu'ils sont le 4eme mais pas le premier pouvoir dans la zone.

                            un courrier recomnandé , un fax , un Mail , un coup de fil n'aurait il pas suffit .....
                            Ca a deja ete fait, pas dans ce cas mais avant. C'etait si je me souviens bien apres la publication d'un dossier sur la femme du Roi, et si je me souviens encore sans la prevention du palais. Mais le coup de file fait un conseiller de Roi a vite ete transforme en action de repsression par la presse marocaine. Ils ne sont pas civilises. Maintenant c'est ca qui sert. Ils apprendront je suis certain.

                            Le jour ou un de ces c****, ces imbeciles aura l'audace et le courage de ficeler un dossier sur un sujet important, de se bouger le derriere hors de Casa ou de Rabat pour ecrire sur le Maroc qui nous importe, ce jour la je dirai autre chose. Mais jusque la je suis pour le fait que le palais leur apprennent leurs limites. Car ils sont dangereux.

                            Commentaire


                            • #15
                              quans tu es un membre de la famille royal ou ministre ou quelqu'un qui fait de la politique ou du show bizz, t'as plus ce droit, c'est plutot le contraire.
                              Depuis quand? La peopolisation de la politique non merci. Je ne veux pas voir ça au Maroc.
                              Il n'y a qu'à voir ce que ça donne en France ou aux US.

                              Un homme ou femme politique c'est un être humain aussi. Si tu veux surveiller son argent ok, mais pas sa vie privée, et le harceler ou utiliser son image sans son autorisation.
                              La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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