Trés, trés, bonne nouvelle. Il etait temps !
Source : la Tribune 22-10-2005
Désormais, tout paiement d’un montant égal ou supérieur à cinquante mille dinars doit s’effectuer par chèque, par carte de paiement ou par tout autre moyen de paiement scriptural. C’est une mesure instituée par décret adopté en conseil de gouvernement mercredi dernier. Elle entrera en vigueur à partir du 1er septembre 2006. Et, toute violation de cette disposition exposerait le contrevenant à une amende de 50 000 dinars à 500 000 dinars. Le gouvernement souligne qu’il s’agit là d’un système qui va «contribuer fortement à la lutte contre l’économie informelle et contre l’évasion fiscale» et dont le ministre des Finances, Mourad Medelci, avait fait l’annonce l’été dernier. Il s’inscrit dans le processus de modernisation du système bancaire dans son ensemble. Les choses s’accélèrent-elles ainsi dans un secteur tenu pour responsable d’une somme de tares ? Le décret dont il est question se superpose à une autre mesure, celle prise jeudi 20 octobre par la banque d’Algérie : elle donne naissance au «système de règlement brut en temps réel des gros montants et paiements urgents (l’Arts)». Le règlement le sous-tendant a été approuvé par le conseil de la monnaie et du crédit (CMC). Ce système réalisé et géré par la banque d’Algérie constituera «le principal volet de modernisation des systèmes de paiements», estime le conseil de la monnaie et du crédit dans un communiqué rendu public, soulignant qu’un tel «système moderne, rapide et sécurisé est l’élément pivot, car ayant pour finalité l’amélioration des services bancaires de base». «L’Arts est, explique le CMC, en cohérence avec les normes et principes internationaux auxquels doivent obéir les systèmes de paiements de gros montants et montants urgents qui sont des systèmes de paiement d’importance systémique». Le démarrage effectif de l’Arts à fin décembre 2005 se conjuguera avec le début de la compensation électronique des paiements de masse. Le Conseil de la monnaie et du crédit précise par ailleurs que le projet est en cours de parachèvement par une filiale de la banque d’Algérie.
La Banque d’Algérie, en plus de son rôle central dans la modernisation des systèmes de paiement, a la responsabilité, en vertu de la loi, de veiller au bon fonctionnement et à la sécurité de ces systèmes. Elle sera l’opérateur du système de l’Arts. La réalisation de l’Arts et de la télécommunication est, selon l’institution monétaire «l’élément clef pour la modernisation des opérations et des services bancaires, pour l’amélioration durable de l’intermédiation bancaire, ancrée sur les acquis réalisés en matière de stabilité financière». La modernisation du secteur bancaire est un des chapitres sur lesquels a mis l’accent une mission du Fonds monétaire international ( FMI) en séjour à Alger la semaine dernière. La délégation du Fonds a soutenu qu’elle appuiera les actions destinées à mettre les banques publiques en phase avec l’évolution de l’économie nationale.
La Banque d’Algérie, en plus de son rôle central dans la modernisation des systèmes de paiement, a la responsabilité, en vertu de la loi, de veiller au bon fonctionnement et à la sécurité de ces systèmes. Elle sera l’opérateur du système de l’Arts. La réalisation de l’Arts et de la télécommunication est, selon l’institution monétaire «l’élément clef pour la modernisation des opérations et des services bancaires, pour l’amélioration durable de l’intermédiation bancaire, ancrée sur les acquis réalisés en matière de stabilité financière». La modernisation du secteur bancaire est un des chapitres sur lesquels a mis l’accent une mission du Fonds monétaire international ( FMI) en séjour à Alger la semaine dernière. La délégation du Fonds a soutenu qu’elle appuiera les actions destinées à mettre les banques publiques en phase avec l’évolution de l’économie nationale.
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