Je ne veux juger personne. Si il rentre tant mieux, toute action visant à renforcer la paix est la bienvenue. Que Dieu apaise toute les familles qui ont perdu un de leurs membres au cours de cette guerre civile atroce....
Source :Quotidien d'Oran 22-10-2005
Dans un communiqué de presse rédigé à Washington et daté du vendredi 21 octobre 2005, Anwar Haddam ancien président de la délégation parlementaire du FIS dissous à l’étranger et qui vit aux USA depuis mars 1992, annonce qu’il donne une «réponse favorable à l’invitation à retourner au pays que lui a adressée le mardi 20 septembre dernier, le ministre d’Etat, M. Abdelaziz Belkhadem, au nom du président de la République M. Abdelaziz Bouteflika» et révélé sa «décision de rentrer en Algérie, le samedi 29 octobre prochain, avec l’aide et sous la protection d’Allah».
Dans sa déclaration, Anwar Haddam précise que ce qui l’a amené à répondre favorablement à «cette louable invitation», malgré l’état d’urgence en vigueur et les risques sécuritaires découlant des «équilibres nationaux» actuels en faveur du courant occidentaliste éradicateur, c’est que cette invitation constitue ce qu’(il) conçoit être le minimum nécessaire des conditions permettant une contribution efficace et en toute liberté aux efforts nationaux déployés pour une réconciliation nationale entre tous les fils et filles du peuple, sans exclusion aucune. «La réalisation d’une réconciliation véritable, poursuit-il, exige que tous les fils et filles de notre cher pays se débarrassent des calculs passéistes étroits et oeuvrent, au contraire, à préserver son sens profond sur les plans spirituel, moral et social, savoir tourner la page de l’affrontement de la renaissance, en sources de dignité et d’immunité civilisationnelles».
«Cela sans s’arrêter d’agir, ajoute-t-il, en faveur de la préservation des droits élémentaires de la citoyenneté, sans ségrégation, ni exception aucune, y compris en ce qui concerne le frère Ali Benhadj et Cheikh Madani Abbassi, tout en approfondissant la culture de la tolérance, de l’indulgence, du pardon, de la fraternité et de la solidarité entre Algériens».
Anwar Haddam conclut sa déclaration en lançant «un appel à tous les épris de notre religion, de notre patrie, de notre peuple et de notre nation musulmane, pour qu’ils prêtent toute leur attention à cette nouvelle étape, celle d’après le référendum du 29 septembre, quel que soit, par ailleurs, notre avis à chacun sur cette charte nationale».
Dans sa déclaration, Anwar Haddam précise que ce qui l’a amené à répondre favorablement à «cette louable invitation», malgré l’état d’urgence en vigueur et les risques sécuritaires découlant des «équilibres nationaux» actuels en faveur du courant occidentaliste éradicateur, c’est que cette invitation constitue ce qu’(il) conçoit être le minimum nécessaire des conditions permettant une contribution efficace et en toute liberté aux efforts nationaux déployés pour une réconciliation nationale entre tous les fils et filles du peuple, sans exclusion aucune. «La réalisation d’une réconciliation véritable, poursuit-il, exige que tous les fils et filles de notre cher pays se débarrassent des calculs passéistes étroits et oeuvrent, au contraire, à préserver son sens profond sur les plans spirituel, moral et social, savoir tourner la page de l’affrontement de la renaissance, en sources de dignité et d’immunité civilisationnelles».
«Cela sans s’arrêter d’agir, ajoute-t-il, en faveur de la préservation des droits élémentaires de la citoyenneté, sans ségrégation, ni exception aucune, y compris en ce qui concerne le frère Ali Benhadj et Cheikh Madani Abbassi, tout en approfondissant la culture de la tolérance, de l’indulgence, du pardon, de la fraternité et de la solidarité entre Algériens».
Anwar Haddam conclut sa déclaration en lançant «un appel à tous les épris de notre religion, de notre patrie, de notre peuple et de notre nation musulmane, pour qu’ils prêtent toute leur attention à cette nouvelle étape, celle d’après le référendum du 29 septembre, quel que soit, par ailleurs, notre avis à chacun sur cette charte nationale».
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