Le groupe en difficulté en quête de nouveaux marchés
Chrysler veut ouvrir une usine en Algérie
Le constructeur américain Chrysler, propriétaire également des marques Dodge et Jeep, étudie la possibilité d’ouvrir une usine en Algérie, considérant le pays comme un important marché du véhicule.
La première voiture construite en Algérie sera-t-elle, à la sur prise générale, américaine? Oui si le projet du constructeur Chrysler se concrétise, d’autant qu’une délégation de cette marque est en ce moment même en Algérie, après l’invitation faite au groupe de venir s’installer en Algérie, non pas pour vendre, mais pour implanter une usine et espérer approvisionner le marché local et ambitionner d’exporter en direction de ceux voisins.
Malgré les difficultés que connaît l’industrie automobile mondiale, l’Algérie demeure, il est vrai, un pays à fort potentiel, puisqu’en 2008 près de 140.000 véhicules ont été vendus, alors que le seuil plancher de rentabilité pour une bonne concurrence est de 100.000 unités par an.
Il faut savoir cependant que le groupe a été l’un des plus touchés aux Etats-Unis, depuis l’éclatement de la crise financière mondiale. L’année 2008 a été, en effet, marquée par une aggravation substantielle des difficultés économiques des Big Three, en particulier de General Motors et de Chrysler, désormais orphelins face à la tempête qui secoue le marché américain.
La contraction du marché du crédit, consécutive aux difficultés des établissements bancaires fut, en effet, à l’origine d’une baisse globale de la consommation des ménages américains, rapidement imités outre-Atlantique et ailleurs dans l’OCDE.
Ainsi les ventes de Chrysler se sont contractées de 53% en décembre 2008 par rapport au même mois de l’année précédente. Les ventes sur l’ensemble de l’année 2008 ont, elles, plongé de plus de 30%.
Avant la publication de ces résultats, la firme s’était vu octroyer un prêt de 4 milliards de dollars par l’Etat fédéral. En échange, Chrysler s’engageait à poursuivre les importantes réformes structurelles déjà entamées lors de son alliance avec Daimler.
Le 21 janvier dernier, le fonds d’investissement Cerberus, propriétaire du groupe, annonce à la surprise générale une entrée du groupe Fiat dans le capital de Chrysler à hauteur de 35% (20% supplémentaires en option d’ici 3 ans). Cette alliance doit permettre à Chrysler, ainsi qu’à Dodge et Jeep, de profiter du savoir-faire du constructeur italien en matière de véhicules compacts. Parallèlement, elle permettra au groupe Fiat de s’implanter durablement sur le plus grand marché automobile mondial.
C’est dire qu’en définitive, ce sont en fait les Italiens, qui avaient claqué la porte du fameux projet Fatia, qui sont ainsi sur le point de revenir par la fenêtre américaine.
Amine B.
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Chrysler veut ouvrir une usine en Algérie
Le constructeur américain Chrysler, propriétaire également des marques Dodge et Jeep, étudie la possibilité d’ouvrir une usine en Algérie, considérant le pays comme un important marché du véhicule.
La première voiture construite en Algérie sera-t-elle, à la sur prise générale, américaine? Oui si le projet du constructeur Chrysler se concrétise, d’autant qu’une délégation de cette marque est en ce moment même en Algérie, après l’invitation faite au groupe de venir s’installer en Algérie, non pas pour vendre, mais pour implanter une usine et espérer approvisionner le marché local et ambitionner d’exporter en direction de ceux voisins.
Malgré les difficultés que connaît l’industrie automobile mondiale, l’Algérie demeure, il est vrai, un pays à fort potentiel, puisqu’en 2008 près de 140.000 véhicules ont été vendus, alors que le seuil plancher de rentabilité pour une bonne concurrence est de 100.000 unités par an.
Il faut savoir cependant que le groupe a été l’un des plus touchés aux Etats-Unis, depuis l’éclatement de la crise financière mondiale. L’année 2008 a été, en effet, marquée par une aggravation substantielle des difficultés économiques des Big Three, en particulier de General Motors et de Chrysler, désormais orphelins face à la tempête qui secoue le marché américain.
La contraction du marché du crédit, consécutive aux difficultés des établissements bancaires fut, en effet, à l’origine d’une baisse globale de la consommation des ménages américains, rapidement imités outre-Atlantique et ailleurs dans l’OCDE.
Ainsi les ventes de Chrysler se sont contractées de 53% en décembre 2008 par rapport au même mois de l’année précédente. Les ventes sur l’ensemble de l’année 2008 ont, elles, plongé de plus de 30%.
Avant la publication de ces résultats, la firme s’était vu octroyer un prêt de 4 milliards de dollars par l’Etat fédéral. En échange, Chrysler s’engageait à poursuivre les importantes réformes structurelles déjà entamées lors de son alliance avec Daimler.
Le 21 janvier dernier, le fonds d’investissement Cerberus, propriétaire du groupe, annonce à la surprise générale une entrée du groupe Fiat dans le capital de Chrysler à hauteur de 35% (20% supplémentaires en option d’ici 3 ans). Cette alliance doit permettre à Chrysler, ainsi qu’à Dodge et Jeep, de profiter du savoir-faire du constructeur italien en matière de véhicules compacts. Parallèlement, elle permettra au groupe Fiat de s’implanter durablement sur le plus grand marché automobile mondial.
C’est dire qu’en définitive, ce sont en fait les Italiens, qui avaient claqué la porte du fameux projet Fatia, qui sont ainsi sur le point de revenir par la fenêtre américaine.
Amine B.
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