Mohamed Abdelouahab Rahim,
56 ans, président-directeur général
(Pdg) de Dahli, n'a pas
souhaité divulguer le montant levé
jusque-là dans le cadre de l'emprunt
obligataire de plus de 8 milliards de dinars
pour le financement de 70% du
mégaprojet Alger Médina. Pourtant, il
ne lui reste qu'une semaine avant la
date butoir, à savoir jeudi prochain, la
Cosob ayant accepté, pour rappel, la
demande des responsables de Dahli de
proroger l'opération de deux semaines
après l'expiration du premier délai.
Interpellé sur les réticences affichées
par les banques publiques à l’égard de
l’opération, M. Rahim a eu cette réplique
: «Si ces institutions considèrent
qu'il ne faut pas participer, c'est
leur affaire.» M. Rahim n'a pas manqué
de reprocher à ces mêmes banques
en surliquidités de ne pas jouer le jeu.
«Si elles (les banques) participent,
c'est bien. Sinon, on s'en moque !», at-
il encore fait observer. A la question
de savoir s'il compte recourir à un financement
étranger, dans le cas où son
opération n'arriverait pas à lever le
montant nécessaire, le PDG de Dahli a
considéré que cette option «n'est pas
souhaitable», en affirmant que «c'est
le Premier ministre, Ahmed Ouyahia,
qui lui a recommandé de ne pas recourir
au financement étranger». «La
place financière est en surliquidités.
Nous avons plus d'argent que de projets.
Pourquoi aller vers l'étranger ?»,
s'est-il interrogé. Des indiscrétions
font état de la levée de seulement un
huitième du montant prévu. Interrogé
sur les raisons à l'origine du retrait récent,
de l'Algérie, de Carrefour, le
géant distributeur alimentaire français,
M. Rahim a évoqué des
contraintes liées au foncier et au marché
informel. «Notre accord était de 5
ans. Compte tenu des difficultés que
nous avons rencontrées, nous n’avons
pas pu créer d'autres hypermarchés.
Nous n’avons pas pu avoir accès à des
terrains qui devaient recevoir ces réalisations
», a-t-il expliqué, hier, lors de
son intervention au forum de notre
confrère d'El Bilad tenu au Centre international
de presse à Alger.
M. Rahim a également pointé du doigt
le phénomène du commerce informel
qui, a-t-il ajouté, «empêche le développement
de la filière de la distribution
en Algérie». «Le marché informel
engendre le chaos. On est devenu la
poubelle du monde. Il faut un peu d'organisation
», s'est-il emporté. M. Rahim
semblait amer après le départ de
Carrefour. Il a essayé de minimiser ce
retrait, en estimant que «c'est juste un
nom (Carrefour) qui s'en va. Maintenant,
nous ferons en sorte de développer
notre enseigne». Mieux encore, le
seul hypermarché ouvert en 2006 dans
la banlieue d'Alger (Hussein Dey)
était, selon lui, «un test pour sonder
les préférences des citoyens». Il envisage
de continuer ses investissements
dans le même créneau. D'ailleurs, il a
révélé qu'il compte ouvrir des hypermarchés
dans les wilayas de Annaba,
Oran et Sétif, sous le sigle d'Ardis, filiale
d'Arcofina. «On va ramener des
produits étrangers qui ne sont pas fabriqués
localement et nous travaillerons
de telle manière à booster l'industrie
nationale», a-t-il précisé.
Hocine Lamriben
Source: Elwatan 22/02/09
Désolé pour la disposition du texte mais ça reste lisible.
56 ans, président-directeur général
(Pdg) de Dahli, n'a pas
souhaité divulguer le montant levé
jusque-là dans le cadre de l'emprunt
obligataire de plus de 8 milliards de dinars
pour le financement de 70% du
mégaprojet Alger Médina. Pourtant, il
ne lui reste qu'une semaine avant la
date butoir, à savoir jeudi prochain, la
Cosob ayant accepté, pour rappel, la
demande des responsables de Dahli de
proroger l'opération de deux semaines
après l'expiration du premier délai.
Interpellé sur les réticences affichées
par les banques publiques à l’égard de
l’opération, M. Rahim a eu cette réplique
: «Si ces institutions considèrent
qu'il ne faut pas participer, c'est
leur affaire.» M. Rahim n'a pas manqué
de reprocher à ces mêmes banques
en surliquidités de ne pas jouer le jeu.
«Si elles (les banques) participent,
c'est bien. Sinon, on s'en moque !», at-
il encore fait observer. A la question
de savoir s'il compte recourir à un financement
étranger, dans le cas où son
opération n'arriverait pas à lever le
montant nécessaire, le PDG de Dahli a
considéré que cette option «n'est pas
souhaitable», en affirmant que «c'est
le Premier ministre, Ahmed Ouyahia,
qui lui a recommandé de ne pas recourir
au financement étranger». «La
place financière est en surliquidités.
Nous avons plus d'argent que de projets.
Pourquoi aller vers l'étranger ?»,
s'est-il interrogé. Des indiscrétions
font état de la levée de seulement un
huitième du montant prévu. Interrogé
sur les raisons à l'origine du retrait récent,
de l'Algérie, de Carrefour, le
géant distributeur alimentaire français,
M. Rahim a évoqué des
contraintes liées au foncier et au marché
informel. «Notre accord était de 5
ans. Compte tenu des difficultés que
nous avons rencontrées, nous n’avons
pas pu créer d'autres hypermarchés.
Nous n’avons pas pu avoir accès à des
terrains qui devaient recevoir ces réalisations
», a-t-il expliqué, hier, lors de
son intervention au forum de notre
confrère d'El Bilad tenu au Centre international
de presse à Alger.
M. Rahim a également pointé du doigt
le phénomène du commerce informel
qui, a-t-il ajouté, «empêche le développement
de la filière de la distribution
en Algérie». «Le marché informel
engendre le chaos. On est devenu la
poubelle du monde. Il faut un peu d'organisation
», s'est-il emporté. M. Rahim
semblait amer après le départ de
Carrefour. Il a essayé de minimiser ce
retrait, en estimant que «c'est juste un
nom (Carrefour) qui s'en va. Maintenant,
nous ferons en sorte de développer
notre enseigne». Mieux encore, le
seul hypermarché ouvert en 2006 dans
la banlieue d'Alger (Hussein Dey)
était, selon lui, «un test pour sonder
les préférences des citoyens». Il envisage
de continuer ses investissements
dans le même créneau. D'ailleurs, il a
révélé qu'il compte ouvrir des hypermarchés
dans les wilayas de Annaba,
Oran et Sétif, sous le sigle d'Ardis, filiale
d'Arcofina. «On va ramener des
produits étrangers qui ne sont pas fabriqués
localement et nous travaillerons
de telle manière à booster l'industrie
nationale», a-t-il précisé.
Hocine Lamriben
Source: Elwatan 22/02/09
Désolé pour la disposition du texte mais ça reste lisible.
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