Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Un Sahraoui à la tête d’un nouveau « grand » parti marocain

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Un Sahraoui à la tête d’un nouveau « grand » parti marocain

    APA- Rabat (Maroc) Le premier congrès de la nouvelle formation marocaine « Parti Authenticité et Modernité » (PAM) a élu dimanche à la présidence, Mohamed Cheick Biyadillah, un originaire du Sahara connu notamment par sa défense de « la marocanité » du territoire depuis fin 1975 bien qu’il figure parmi les fondateurs du front Polisario.
    Le chef du parti du PAM, qui a tenu ce week end son premier congrès sous le thème « le Maroc demain, en toute confiance » en présence de près de 4 500 participants, figure au nombre des personnalités sahraouies les plus influentes depuis le départ du colonisateur espagnol du territoire, sous souveraineté chérifienne depuis fin 1975.
    Médecin de formation, Cheikh Biyadillah (60 ans), est connu parmi les plus farouches opposants à la ligne « dissidente » des dirigeants « séparatistes » du Polisario, qui contestent la marocanité du Sahara depuis leurs bases dans le sud ouest algérien et réclament un référendum d’autodétermination, jugé « inapplicable » par Rabat et par une bonne partie de la communauté internationale.
    Premier patron d’une formation politique marocaine originaire du Sahara, Biyadillah a occupé plusieurs postes officiels avant d’hériter du poste de ministre de la santé (2002-2007) dans le gouvernement du technocrate Driss Jettou.
    En janvier 2008 il figurait parmi les fondateurs du mouvement politico-associatif (Mouvement pour tous les démocrates) dont le chef de file est l’ancien ministre délégué à l’intérieur, Fouad Ali El Himma , qui a démissionné de son poste en août 2007 pour se présenter, en candidat indépendant, aux législatives d’où il était sorti « meneur ».
    Le Mouvement, qui regroupe des personnalités maruées en plus de figures de la gauche radicale et d’anciens détenus politiques, a rallié par « cooptation » cinq autres petites formations de droite pour former en août 2008 le parti Authenticité et Modernité.
    Le PAM, derrière lequel se trouve El Himma, s’est lancé depuis octobre dernier dans une stratégie d’alliance avec le parti socio- démocrate du Rassemblement National des Indépendants (RNI), pour former le premier groupe parlementaire du pays (une centaine de sièges sur les 325 de la chambre basse).
    Taxé de « tentaculaire » par ses détracteurs, le nouveau parti fait de «la mise à niveau du champ politique » un de ses chevaux de bataille tout comme la lutte contre « la balkanisation » de la scène politique qui compte pourtant une quarantaine de partis.

  • #2
    J'attends de voir leur programme. J'aimerais bien voir de la nouveauté dans le champs politique.
    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

    Commentaire


    • #3
      Il était ministre de la Santé avant.
      On en dit beaucoup de bien.

      Commentaire


      • #4
        Je ne comprend pas la stratégie de el himma, quelqu'un peut me l'expliquer. Il se cache en coulisse et attend quoi pour agir, tout le monde connait sa proximité avec le roi et on dit de lui qu'il est le numéros deux du pays????

        Commentaire


        • #5
          Vous accordez trop de pouvoir au Roi, et à son cercle. Les partis sont bien plus puissants que ce que vous croyez.
          Al Himma a essayé de contenter tout le monde, trop de monde. Du coups il a perdu le soutient de gens qui comptent vraiment. Là il rattrape ce qu'il peut, après le fiasco des élections préliminaires.
          La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

          Commentaire


          • #6
            moi je l'ai laissé tomber depuis qu'il a flirté avec Abdallah Al Kadiri

            un militaires reconverti en politique un vrai dinausaure d'une autre époque

            ce mec a declaré lors d'une emission (filwajha 2M) que nous ne placons nos ministres dans le gouvernement que pour aider le parti !!!!
            .
            .
            ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
            Napoléon III

            Commentaire


            • #7
              Un Sahraoui à la tête d’un nouveau « grand » parti marocain

              Espérant pour vous qu'il défendra le Sahara marocain

              Commentaire


              • #8
                biyadillah

                Je pensai qu'il était originaire de la Mauritanie et qu'il la quitté parce qu'il soutenait la thèse de "la marocanité" de ce pays...
                quelqu'un aurait-il plus d'information sur ce monsieur ?

                Merci

                Commentaire


                • #9
                  biyadillah

                  ah non selon wikipedia ce monsieur est né à Smara. il n'a fait qu'un petit passage en Mauritanie pour passer une année sabbatique ...

                  Commentaire


                  • #10
                    C'est bien un natif de Smara .

                    Il a même été membre du Polisario avant de réintégrer le Maroc

                    Son frère Ahmed Mahmoud Biadillah est toujours un membre influent de la direction du Polisario
                    Dernière modification par chicha51, 23 février 2009, 15h28.

                    Commentaire


                    • #11
                      Si le parti de Ali Al Himma avait un réel pouvoir , il se serait pas cassé les dents lors des dernières élections partielles où ,contre tout attente, il n'a pu placer qu'un seul deputé.

                      Un article de TelQuel sur cette deroute

                      Impitoyable
                      Ou la belle aventure d’El Himma

                      Dans le rôle de Clint Eastwood, Fouad Ali El Himma, à qui rien ne semble résister. La presse a fait ses choux gras de l’échec du PAM aux élections partielles, avec un seul candidat élu, qui plus est un député sortant, encarté à l’Alliance des libertés (ADL) de Ali Belhaj.
                      Mais le soldat El Himma a bien su retourner la situation.
                      Ainsi, au PAM, on a au moins un motif de satisfaction : “Nous sommes un parti comme les autres. Tout le monde a pu voir que nous n’étions pas favorisés par l’administration”, a expliqué El Himma à ses troupes.
                      Plus encore, selon la prose officielle, les résultats des élections partielles consacrent la victoire du centre. Un triomphe de plus pour El Himma ? C’est l’idée qu’il semble accréditer. L’homme a entamé une tournée médiatique et drague maintenant les partis de tous horizons. Après l’alliance au Parlement avec le RNI, le PAM prépare d’autres surprises. Le microcosme politique devise sur un éventuel rapprochement avec le Mouvement populaire (MP), voire avec l’Union constitutionnelle (UC), située à la droite de l’échiquier politique. Mais El Himma n’a pas non plus renoncé à mettre son grain de sel dans le débat qui anime en ce moment l’USFP. Invité de Ali Bouabid et du Cercle d’analyse politique (un think tank orienté à gauche), lundi 13 octobre, El Himma en a profité pour enfiler son costume préféré de rassembleur. Un coup au centre, un coup à gauche. Avec un seul adversaire déclaré à ce jour (“L’islam venu d’ailleurs”, dixit son patron), le PAM veut dépasser, voire survoler, les clivages partisans. Mais droite ou gauche, tradition ou modernité, il faudra peut-être choisir et expliquer un jour. Jusqu’à nouvel ordre, le PAM est un parti comme les autres.

                      Commentaire

                      Chargement...
                      X