A une femme
J'ai voulu écrire un poème d'amour
En pensant que c'était simple
Mais douloureux est le parcours
Comme quiconque gravit l'olympe
Ce n'est pas tant les mots qui manquent
Ni même la passion brûlante,
Mais bien l'être derrière la palanque
Qui se refuse amante...
J'ai suivi la trace de tes doigt mouillés
Sur le bois gorgé de larmes
Je viens vers toi, pour me souiller
A tes pieds je dépose mes armes
J'ai le regard qui frissonne
Quant tu voles sur les lavandes
Moi mes danses sont atones,
Et elles sont de piètres offrandes
J'ai surpris un homme goûter à tes lèvres
Le vent aurait-il soufflé si fort ?
Que pour guérir de sa fièvre
Il aurait choisit ton port...
Que les cerfs-volant soient maudits !
Et que l'automne m'ignore !
L'étincelle de tes yeux l'avait prédit
Il a visité ton corps...
Il t'a écrit des mots sur ce papier,
Je les ai remplacés par les miens
J'ai pensé que tu les reconnaitrais
Mais il te les a assurés siens...
Et sur mes mots d'amour éployés
Ton corps en flamme tu as déployé
Et c'est ainsi que j'ai voué
Un culte à Satan le fourvoyé
Devant vos cris, le silence, hurle
Me jette à la face ton image rougie
A ma vue mon ennemi me brûle
Et me remercie pour ma poésie
Il t'a laissée blanche et dévastée
Je m'approche... tu es nue
J'ai ce que j'ai toujours voulu
Ton joli cœur...poignardé
Chaarar,
J'ai voulu écrire un poème d'amour
En pensant que c'était simple
Mais douloureux est le parcours
Comme quiconque gravit l'olympe
Ce n'est pas tant les mots qui manquent
Ni même la passion brûlante,
Mais bien l'être derrière la palanque
Qui se refuse amante...
J'ai suivi la trace de tes doigt mouillés
Sur le bois gorgé de larmes
Je viens vers toi, pour me souiller
A tes pieds je dépose mes armes
J'ai le regard qui frissonne
Quant tu voles sur les lavandes
Moi mes danses sont atones,
Et elles sont de piètres offrandes
J'ai surpris un homme goûter à tes lèvres
Le vent aurait-il soufflé si fort ?
Que pour guérir de sa fièvre
Il aurait choisit ton port...
Que les cerfs-volant soient maudits !
Et que l'automne m'ignore !
L'étincelle de tes yeux l'avait prédit
Il a visité ton corps...
Il t'a écrit des mots sur ce papier,
Je les ai remplacés par les miens
J'ai pensé que tu les reconnaitrais
Mais il te les a assurés siens...
Et sur mes mots d'amour éployés
Ton corps en flamme tu as déployé
Et c'est ainsi que j'ai voué
Un culte à Satan le fourvoyé
Devant vos cris, le silence, hurle
Me jette à la face ton image rougie
A ma vue mon ennemi me brûle
Et me remercie pour ma poésie
Il t'a laissée blanche et dévastée
Je m'approche... tu es nue
J'ai ce que j'ai toujours voulu
Ton joli cœur...poignardé
Chaarar,
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