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Patrimoine de Bouteflika: Deux maisons, un appartement et deux véhicules

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  • #16
    Moha

    Eh oui, le pétrole n'a pas changé depuis 1999, ce n'est tout de même pas de sa faute??!!
    En plus je vous rappelle que ces 5 biens, ne sont là que pour décorer, puisque il sait qu'il va se déplacer en mercedes, en audi, et en avion personnel, mais aussi qu'il va habiter dans un palais présidentiel jusqu'à la fin de ses jours, alors soyez sympa, croyez son mensonge.

    Il a vendu le deux pièces d'El Mouradia pour financer sa campagne électorale, ainsi que quelques bijoux de famille.
    Il a du aussi empreinter un peu d'argent à Belkhadem. Il a demandé une avance sur salaire qui lui a été refusée.
    C'est officiel.
    Mdr!!! Pauvre Bouteflika, il a autant de problème d'argent?? Vraiment c'est mal payé le poste de président chez nous, allez faisons lui.......pardon.....je voulais dire qu'il se fasse une légère augmentation à 10 milliards par mois. C'est un salaire toujours insuffisant Pour le roi boutef je sais, mais ça lui permettra au moins de s'acheter des costumes et des chaussettes pas trouées.

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    • #17
      la declaration de patrimoine n'est pas vraiment obligatoire pour un president en exercice. je vois pas pourquoi mentir.
      There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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      • #18
        la declaration de patrimoine n'est pas vraiment obligatoire pour un president en exercice. je vois pas pourquoi mentir.
        il n'a pas menti, il a simplement oublier de déclarer ses biens et avoirs à l'étranger!
        Mr NOUBAT

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        • #19
          Moha

          la declaration de patrimoine n'est pas vraiment obligatoire pour un president en exercice. je vois pas pourquoi mentir.
          Mais elle est obligatoire au moins pour un candidat qui se présente, et il ne l'a pas fait en 1999 je crois.

          Pourquoi mentir?? pourquoi ne te dit il pas en face, que les élections sont déjà jouées, et qu'il est ton ex-futur président. Pourquoi ne t'a t il pas demandé ton avis, concernant la possiblité de se faire réélir??
          Alors tu crois vraiment qu'il se gênera pour continuer son traffic, évidemment que si il t'en dit trop sur son patrimoine, tu peux l'utiliser contre lui, tu peux prouver qu'il détourne de l'argent comme il veut etc.....

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          • #20
            je voulais dire que la declaration d'un patrimoine heteroclite, n'entre pas dans les moeurs du systeme et le peuple n'a rien a cirer.
            alors pourquoi le faire ?
            Dernière modification par born_hittiste, 23 février 2009, 12h36.
            There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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            • #21
              Moha

              Pour feindre d'avoir respecté toutes les règles. N'est ce pas une preuve d'honnêteté que de déclarer ses biens?? Sauf que les ignroants ne savent pas qu'il ment.

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              • #22
                c'est officiel!! il possede aussi d'une miga villa a emirt arabi precisment a lile la palma valeur 30.000.000 dolar. compt bancaire en france , suisse , et pyes du golf.
                ca pour ne pas parler de son frere SAID. qui est le vrais BOSS en algerie :22:

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                • #23
                  Et le hammam de ses parents à Oujda ?

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                  • #24
                    Meskine il n'a pas grand chose finalement, allez! moi je vais voter pour lui pour son honneteté, mais avant d'aller voter je ferai un détour par l'avenue de la grande armée à PARIS pour faire un coucou à Abdelghani Bouteflika, frère de Mr l'honnete président, qui a bénéficié d’un superbe appartement dans un quartier chic... J'ai du dire une bétise non?
                    L'ennemi n'est pas forcément celui contre qui l'on se bat Mais celui qui profite des dégâts

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                    • #25
                      Moha

                      Meskine il n'a pas grand chose finalement, allez! moi je vais voter pour lui pour son honneteté, mais avant d'aller voter je ferai un détour par l'avenue de la grande armée à PARIS pour faire un coucou à Abdelghani Bouteflika, frère de Mr l'honnete président, qui a bénéficié d’un superbe appartement dans un quartier chic... J'ai du dire une bétise non?
                      Je peux te demander un service??
                      Puisque tu es à Paris, est ce que tu peux passer donner le bonjour aux employés de l'hôtel que Bouteflika possède??

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                      • #26
                        Abdelaziz Bouteflika ne fut pas évincé du pouvoir à la mort
                        de Boumediène, en 1979, comme le suggère son entourage : il y
                        est resté jusqu’en décembre 1981, reconduit autant dans la direction du FLN que dans le premier gouvernement post-Boumediène
                        que Chadli Bendjedid forma le 8 mars 1979. Bouteflika
                        n’y avait, certes, plus le portefeuille des Affaires étrangères,
                        attribué à Mohamed-Seddik Benyahia, mais bénéficiait néanmoins
                        d’un prestigieux statut de ministre conseiller auprès du
                        président de la République.
                        Le 30 juin 1980, c'est-à-dire six mois après la disparition de
                        Boumediène, Bouteflika se verra réélu au Bureau politique du
                        FLN. Bouteflika ne sera écarté du FLN que le 22 décembre 1981.
                        Il ne sera pas marginalisé pour ses idées, mais pour « gestion
                        occulte de devises au niveau du ministère des Affaires étrangères
                        », selon la formule d’inculpation de la Cour des comptes.
                        Il payait ainsi pour avoir placé sur des comptes particuliers en
                        Suisse, entre 1965 et 1978, et à l’insu du Trésor algérien, les
                        reliquats budgétaires de certaines ambassades algériennes à
                        l’étranger. Dans la décision de suspendre l’appartenance
                        d’Abdelaziz Bouteflika de ses rangs « en attendant son exclusion
                        par le congrès », le comité central, réuni ce jour-là en 6e session,
                        signale que « le concerné s’engage à restituer les biens et dossiers
                        du parti et de l’Etat en sa possession », parle de « dossier au
                        contenu grave » qui justifie de « saisir la justice de l’affaire ».

                        « J’ai été exclu en même temps que lui, Ahmed Benchérif et
                        Belaïd Abdesselam, se souvient Sid-Ahmed Ghozali. Il y eut
                        260 votants sur 260 qui ont voté l’exclusion d’Ahmed
                        Benchérif et d’Abdelaziz Bouteflika, mais 11 voix ont osé dire
                        non pour Belaïd Abdesselam et moi ! Et ça a nourri une autre
                        amertume supplémentaire chez lui : “Mais où étaient donc mes
                        amis ?” me demandait-il pendant de longues années. Il ne comprenait
                        pas que parmi les onze membres qui ont brisé
                        l’unanimité aucun n’ait pensé à le faire pour lui aussi. »
                        Bouteflika sera ensuite confondu par la Cour des comptes de
                        « faits délictueux préjudiciables au Trésor public » et dut rester à
                        l’étranger afin d’échapper à la justice de son pays.
                        Entre 1981 et 1989, Abdelaziz Bouteflika vécut entre Paris,
                        Genève et Abu Dhabi, après une tentative d’exil ratée à Damas.
                        Les dirigeants syriens lui ayant fait l’« affront » de le loger dans un
                        appartement alors qu’il demandait une villa, le ministre algérien
                        s’en offusqua et quitta le pays sans saluer ses hôtes. Selon le chef
                        de la diplomatie syrienne, Khaddam, qui rapporta le fait aux
                        Algériens,Hafedh El Assad reçut ce caprice comme un camouflet.
                        « A Paris, il ne manquait visiblement de rien, atteste Abdelkader
                        Dehbi, un vieil ami de Bouteflika qu’il a bien connu pendant
                        ces années-là. A Paris, il habitait un appartement dans un
                        quartier cossu proche des Champs-Elysées dont il
                        disait qu’il a été mis à sa disposition par cheikh Zayed Ben
                        Sultan Al Nahyan. »
                        Les autorités du Golfe ont été d’une grande prodigalité envers
                        Bouteflika sans qu’on en connaisse la raison. Ainsi, à Genève, au
                        tout début de son exil, Bouteflika aurait été pris en charge par
                        Zaki Yamani, alors patron d'Air Harbour Technologies, spécialisée
                        dans le tourisme d'affaires au Moyen-Orient et en Afrique.

                        A Paris, et selon les confidences de l’attaché militaire des
                        Emirats faites à Dehbi, l’ambassade prenait en charge tous les frais
                        de Bouteflika, ceux du transport aérien notamment. Bouteflika, en
                        retour, assistait à certaines réunions de l’ambassade émiratie.
                        L’ancien ministre tunisien Masmoudi l’aida à s’installer aux Emirats.
                        A Abu Dhabi, Bouteflika a passé son séjour entre un logement mis
                        à sa disposition par cheikh Zayed Ben Sultan Al Nahyan, chez qui il
                        a travaillé comme vague conseiller à l'Institut des études stratégiques,
                        et l'hôtel Intercontinental, aux frais de l'ancien ministre des
                        Affaires étrangères émirati M. Souidi. Il se rendait assez souvent au
                        Centre culturel de la ville, dirigé par le fils de Souidi, où, dit-on,
                        il participait à des débats privés, parfois des discussions informelles
                        avec des représentants des corps diplomatiques occidentaux et
                        arabes.
                        Une fois élu président de la République, Bouteflika s’est toujours
                        senti redevable envers le cheikh à qui il rendait visite à la moindre
                        hospitalisation en Suisse. Le président a poussé les gestes de reconnaissance
                        au point d’enfreindre les normes protocolaires en
                        vigueur lors d'une visite d'un président dans un autre pays. En
                        février 2003, lors de l'organisation de la semaine culturelle algérienne
                        aux Emirats arabes unis, Bouteflika se fait recevoir par cheikh
                        Zayed pour quelques minutes, et s’empresse d’embrasser les
                        enfants du souverain, y compris les plus petits, se croyant toujours
                        dans la peau de l’exilé. Le cheikh s’interpose alors pour rappeler
                        Bouteflika à ses obligations de président : «Vous êtes venu ici en tant
                        que président d'un pays souverain, ce n'est pas à vous d'aller saluer
                        mes enfants et mes ministres, c'est à eux de le faire. »
                        Le président Bouteflika se fera également fort de se souvenir
                        de l’hospitalité des amis émiratis auxquels il accordera de juteux
                        marchés au mépris de la réglementation et le droit de chasser les
                        espèces rares dans le désert algérien.

                        Bouteflika, en dépit des charges retenues contre lui, a de
                        tout temps joui des protections dues aux notabilités du
                        régime, en vertu du système de connivences auquel il avait
                        droit en qualité d’éternel dignitaire.
                        De cette réalité, on mit quelques mois, après l’élection de
                        1999, pour s’en rendre compte : il nous est revenu d’exil le
                        même cardinal de la pensée unique, mais un cardinal amer
                        d’avoir mis vingt ans à recouvrer « son » trône, haineux
                        qu’on l’ait sacrifié au chadlisme, décidé à rendre gorge aux
                        généraux acolytes et au peuple passif.
                        Mais l’homme saura, en 1999, être si émouvant dans la
                        complainte qu’il finira par installer la compassion, puis la
                        sympathie, antichambres d’une nouvelle légitimité.
                        Pour convaincre de la sincérité du prophète, il fallait
                        d’abord persuader de la réalité du calvaire. « A tort ou à raison,
                        je me suis dit : l'Algérie “concasse ses enfants”. Je suis
                        concassé, enfin pas tout à fait. Je reste à ma place », confie-til
                        à Paris Match.

                        « A l’aéroport de Genève, il venait souvent accueillir les gens
                        habillé d’un jean élimé et déchiré aux genoux, assurent des amis
                        d’Ahmed Taleb. Il voulait à l’évidence apitoyer comme pour
                        démentir les accusations d’enrichissement illicite dont on l’avait
                        chargé. »
                        A défaut de vraiment convaincre de la réalité du calvaire
                        il persuadera de la pureté de la cause. Bouteflika assure qu’il
                        a payé pour ses idées. « J'étais en désaccord radical avec le
                        gouvernement algérien. » . Bachir Boumaza pense avoir trouvé la clé de la méprise chez
                        le personnage : « Bouteflika a confondu exil et émigration : l’exil
                        est un acte de combat, un choix politique ; l’émigration est un
                        choix de vie. En exil, on agit pour une cause ; dans l’émigration,
                        on n’est pas tenu de faire de la politique. Quelqu’un qui subit
                        l’exil sans écrire, sans s’exprimer, sans prendre position n’est pas
                        en exil. Il vit sa vie en dehors de son pays, c’est tout. Il a émigré.
                        A l’évidence, Bouteflika a émigré. »
                        « C’est faux. Je ne me souviens jamais avoir vu Bouteflika
                        s’opposer publiquement à la politique de Boumediène ni
                        d’ailleurs à celle de Chadli, dément Sid-Ahmed Ghozali qui
                        a siégé avec lui en Conseil des ministres sous Boumediène.
                        Il n’en avait ni le courage ni l’envie. Il a toujours été, comme
                        ça, lâche en politique. Il avait ses opinions hostiles à la
                        politique de Boumediène, mais on n’a jamais entendu
                        Bouteflika les exposer ouvertement. Ceux qui tenaient tête à
                        Boumediène, c’étaient Kaïd Ahmed et Ahmed Medeghri.
                        Sur la Révolution agraire et sur les nationalisations, ils étaient
                        contre, et ils le faisaient savoir… Bouteflika procède plutôt
                        par l’intrigue de palais. Il prenait soin de ne pas s’exposer.
                        S’il avait des idées à suggérer, c’était par la manoeuvre,
                        soit par le biais de tête-à-tête avec Boumediène, soit par le
                        biais d’autres personnes comme Medeghri, mais jamais
                        directement. »
                        Bouteflika a-t-il persécuté Ahmed Medeghri au point
                        d’en précipiter le suicide ? Nombreux sont les témoins de
                        l’époque à en être convaincus. Bouteflika harcelait constamment
                        Medeghri pour s’opposer, à sa place, à Boumediène,
                        alors qu’il n’ignorait rien de sa dépression. « Ce dont je
                        peux témoigner, affirme Ghozali, c’est que les six derniers
                        mois de 1974 ont été pénibles, Medeghri était dans la
                        déprime totale. Et Bouteflika ajoutait à sa fragilité. »
                        Quelques semaines avant sa mort, Ahmed Medeghri animait
                        une conférence-débat quand Bouteflika, qui était à ses
                        côtés, eut l’idée de le présenter à l’assistance comme un
                        « homme d'Etat ». Autrement dit, comme le successeur de
                        Boumediène. La rumeur à propos d’un nouveau scénario
                        du 19 juin, contre Boumediène cette fois-ci, fit alors rapidement
                        le tour d’Alger. Medeghri ne tardera pas à se suicider et Bouteflika à… faire un long séjour à New York d’où il ne
                        reviendra qu’après plusieurs mois.
                        Chérif Belkacem est de ceux qui voient une suspecte coïncidence
                        dans le long séjour de Bouteflika aux Nations unies,
                        intervenu juste au moment de la crise de 1974. « Bouteflika s’est
                        arrangé pour présider le plus longtemps possible l’Assemblée
                        générale de l’ONU afin d’être absent du contexte de crise à
                        laquelle il n’est pourtant pas étranger.

                        Du Livre : L’imposture algérienne de BENCHICOU
                        Pages 147-162

                        Commentaire


                        • #27
                          Il est ainsi resté plusieurs mois à New York, le temps que tout s’arrange. La mort de
                          Medeghri l’a surpris alors qu’il était à New York. »
                          Avec les islamistes comme avec Chadli, Bouteflika prouvera
                          toutes ses qualités de brillant Ponce Pilate doublé d’un excentrique
                          Tartuffe. Il s’innocentera vis-à-vis des premiers et prêtera
                          discrètement allégeance au second avant de l’accabler de propos
                          malveillants une fois installé à El Mouradia en 1999.
                          Bouteflika s’est soumis dès le début au président Chadli
                          Bendjedid. Il lui a fait allégeance ouvertement et en a sollicité
                          la protection avec une grande obséquiosité. Il l’a d’ailleurs
                          fini par l’obtenir. Ce n’est qu’une fois devenu chef de l’Etat
                          que Bouteflika, pris d’un grand spasme d’ingratitude, s’est mis
                          à cracher dans la main qui l’a préservé des ennuis, et notamment
                          de la Cour des comptes.
                          « Je me souviens de la première fois qu’il a siégé en Conseil
                          des ministres, raconte Chadli. Il s’est mis au garde-à-vous
                          devant moi et m’a dit : “Vous êtes le commandant et je suis
                          votre caporal. J’attends vos ordres.” »
                          Ahmed Taleb Ibrahimi, qui siégeait au Bureau politique
                          avec Bouteflika, se souvient de la servilité qu’affichait l’ancien
                          ministre des Affaires étrangères à l’endroit de Chadli
                          Bendjedid : « Nous appelions tous le président par son prénom.
                          Il était le seul à l’affubler de “Fakhamat erraïs” qui tranchait avec l’ambiance conviviale des réunions. Chadli
                          laissait faire. »
                          Dans la vie quotidienne du ministre, faite de prévenances
                          excessives et d’amabilités ostentatoires envers le président,
                          il n’a jamais failli à son devoir d’allégeance envers Chadli
                          Bendjedid. Même après qu’il eut été exclu du gouvernement
                          et du FLN.

                          Ecarté du pouvoir en décembre 1981, Bouteflika en voulut
                          terriblement à Chadli, mais fit tout pour en gagner la protection
                          et le soutien. Pendant dix ans, il traita Chadli autant par
                          la bile que par la brosse à reluire. Il ne cessa pas de racoler son
                          entourage et sa famille, de lui envoyer quantité d’émissaires,
                          dont des personnalités étrangères. « Je me souviens qu’il a chargé l’opposant marocain Mohamed Basri d’intercéder en
                          sa faveur auprès de Chadli, ce dont il s’acquitta avec brio », se
                          remémore Bachir Boumaza.
                          Bouteflika chargera aussi les dirigeants palestiniens
                          Yasser Arafat et Hawatmeh de la même mission auprès du
                          président.
                          Pendant dix années entières Bouteflika fut non pas l’opposant
                          de Chadli, mais son obligé.
                          Bouteflika cherchera à retrouver les bonnes grâces de Chadli
                          d’abord par le biais de la famille de l’épouse du président, les
                          Bourokba.
                          Tout au long de sa fameuse « traversée du désert », il tentera
                          avec persévérance, et en « opposant » très singulier, de s’en attacher
                          les faveurs.Abdelkader Dehbi, pour l’avoir assidûment fréquenté
                          dans les années 1980, se rappelle de certains épisodes
                          pas très flatteurs pour l’ancien ministre des Affaires étrangères
                          : « Un jour de 1984, Bouteflika, apprenant que je devais
                          rendre visite au beau-père de Chadli,Mohamed Bourokba, à
                          la clinique Hartmann de Neuilly où il était hospitalisé, insista
                          pour m’accompagner.Connaissant la nature des rapports entre
                          Chadli et Bouteflika, j’en étais très gêné. J’ai néanmoins cédé à
                          la condition qu’il ne rencontre Bourokba qu’avec l’accord
                          préalable de ce dernier. Bouteflika s’est alors présenté à la clinique
                          avec un immense bouquet de fleurs en espérant que
                          Mohamed Bourokba acceptât de le recevoir. Le malade n’ayant
                          pas vu d’inconvénient, Bouteflika en fut fort ravi. Quelques
                          minutes après, il se lamentait sur son sort d’opprimé devant
                          Bourokba, lui demandant, sans vergogne, d’intercéder auprès
                          de son gendre président pour qu’il recouvre sa place dans le
                          système. Il prendra l’habitude de rendre visite au beau-père de
                          Chadli en se passant volontiers de ma compagnie. »
                          Bouteflika aura la même prévenance envers le propre frère de
                          Chadli, Abdelmalek Bendjedid, hospitalisé à la même clinique.
                          Il ira plusieurs fois s’enquérir de sa santé, multipliant des visites
                          intéressées au cours desquelles il évoquait avec zèle le passé
                          d’officier de l’ALN du frère de Chadli, vantant ses mérites de
                          directeur de l’Ecole militaire de Guelma et ceux de commandant
                          adjoint de la 1re Région militaire. Il n’oubliait évidemment
                          pas de solliciter, au passage, l’obligeance du frère de
                          Chadli pour qu’il plaidât son cas auprès du chef de l’Etat.
                          Dans sa frénésie à vouloir s’introduire coûte que coûte
                          au sein de la famille de Mme Bendjedid dont il présumait
                          de l’influence auprès de l’époux président, Bouteflika ira jusqu’à
                          faire plusieurs pèlerinages à la zaouïa des Bourokba. Il s’y
                          fera inviter pour la première fois en 1987 et séjournera
                          plusieurs jours de suite à Mazouna, Relizane et Sidi Khetab,
                          localités de la zaouïa.
                          « La zaouïa Bourokba était assez liée aux gros propriétaires
                          terriens de la région et ne faisait pas mystère de son aversion
                          pour la politique collectiviste de Boumediène, se souvient
                          Abdelkader Dehbi qui eut à accompagner parfois Bouteflika
                          dans ses pèlerinages à Mazouna. Ils se faisaient alors forts de critiquer
                          Houari Boumediène en des termes peu aimables et en
                          présence de Bouteflika. Ce dernier laissait faire sans réagir. J’ai
                          fini par lui en faire la remarque, lui soulignant qu’il se déconsidérait
                          aux yeux des gens de la zaouïa par son silence. Je me
                          rappelle de sa réplique : “Ya Si Abdelkader, l’essentiel est de
                          pénétrer la famille Bourokba.” Il ne perd jamais le sens de ses
                          intérêts. »
                          Bouteflika s’intéressa même à une des filles Bourokba dont
                          il apprit qu’elle était encore célibataire. « Il me chargea
                          d’en savoir plus sur la demoiselle et je crois qu’il prévoyait sérieusement de faire alliance avec les Bourokba en y prenant
                          femme », affirme Dehbi.
                          Ménager l’humeur de Chadli ne fut pas sans bénéfices pour
                          l’opposant Bouteflika. Il obtint du président clémence et appuis
                          de toutes sortes, entre 1981 et 1990, dont l’indulgence suprême :
                          l’impunité dans le dossier des reliquats de budgets d’ambassades
                          placés illégalement sur des comptes particuliers en Suisse
                          et qui avait pourtant fait l’objet d’un arrêt accablant de la
                          Cour des comptes.
                          « Sans l’intervention magnanime de Chadli, Bouteflika aurait
                          fait plusieurs années de prison pour détournement de fonds
                          publics », confirme Ahmed Taleb Ibrahimi, qui était dans l’entourage
                          de Chadli en qualité de ministre conseiller à la Présidence
                          puis de ministre des Affaires étrangères à partir de 1984.
                          Chadli Bendjedid, qui n’aime pas évoquer cet épisode, se
                          contente d’une formule miséricordieuse : « Ce n’était pas dans
                          ma nature d’enfoncer d’anciens collaborateurs en mauvaise
                          passe. J’ai fait ce qu’il fallait faire envers Bouteflika. »
                          Il fallait bien de la miséricorde présidentielle, en effet, pour
                          sauver Bouteflika d’une affaire très mal engagée pour lui.

                          Du Livre : L’imposture algérienne de BENCHICOU
                          Pages 147-162

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                          • #28
                            Dans son arrêt définitif du 8 août 1983, la Cour des comptes
                            donnait, en effet, un verdict sans appel :
                            « M. Abdelaziz Bouteflika a pratiqué à des fins frauduleuses
                            une opération non conforme aux dispositions légales et réglementaires,
                            commettant de ce fait des infractions prévues et
                            punies par l’ordonnance n° 66-10 du 21 juin 1966 et les articles
                            424 et 425 du Code pénal. » (1)
                            La Cour des comptes évaluait à « plus de 6 milliards de centimes » le montant dont Bouteflika restait redevable auprès
                            du Trésor, un montant qui, ramené à la parité de 2003, avoisinerait
                            les 100 milliards de centimes.
                            Comment le ministre Bouteflika s’y est-il pris pour détourner
                            pareille somme d’un Trésor public pourtant vigilant ? La
                            Cour des comptes donne des détails précis sur la façon dont
                            ces sommes ont été dévoyées :
                            «Agissant alors en qualité de ministre des Affaires étrangères,
                            M. Abdelaziz Bouteflika avait successivement ordonné aux
                            chefs de missions diplomatiques et consulaires, par instructions
                            n° 20 du 14 février 1966, n° 33 du 1er décembre 1966, n° 36 du
                            1er mai 1967, n° 68 du 1er octobre 1969 :
                            - en 1966, de conserver au niveau des postes les soldes
                            disponibles qui devront faire l’objet d’instructions ultérieures
                            particulières ;
                            - en 1967, d’ouvrir des comptes particuliers devant abriter
                            ces disponibilités ;
                            - en 1969, enfin, de procéder au transfert des reliquats
                            disponibles vers deux comptes bancaires ouverts auprès de la
                            Société des banques suisses, les reliquats des exercices ultérieurs
                            devant désormais avoir la même destination. » (1)
                            La Cour observait que « le gel de cette importante trésorerie,
                            qui a notamment profité à un établissement bancaire étranger,
                            n’a donc obéi à aucun texte législatif ou réglementaire et
                            sa gestion échappait totalement au contrôle du Trésor ».
                            Bref, aux yeux de l’instance judiciaire, Abdelaziz Bouteflika a
                            donc bien détourné ces sommes de 1965 à 1978.
                            Le ministre accusé s’est maladroitement défendu contre
                            tous ces griefs, accumulant dérobades, confusions et bévues.
                            Il refusa obstinément de se présenter à Alger devant la Cour des
                            comptes, obligeant les magistrats instructeurs à se déplacer à
                            Paris et à Genève pour l’entendre. L’idée de se soustraire à la
                            justice n’était pas pour inciter les juges à de clémentes dispositions
                            à son égard. Sid-Ahmed Ghozali, qui l’a beaucoup
                            fréquenté entre 1981 et 1986, s’en rappelle :
                            « Belaïd Abdesselam, Bouteflika et moi avons été traduits
                            en même temps devant la Cour des comptes, mais seuls
                            Belaïd et moi avons été entendus à Alger et avons revendiqué
                            nos responsabilités. Bouteflika recevait le juge en Europe. Et il
                            lui donnait invariablement la même réponse : “Moi j’occupais
                            un poste politique. Ces histoires d’argent, c’est une question
                            technique, mineure.” Il disait cela pendant que ses plus proches
                            collaborateurs comme Senouci ou Boudjakdji, injustement
                            mêlés à cette histoire de fuite de capitaux, payaient pour lui et
                            croupissaient en prison à Alger. »
                            Bouteflika se fourvoya ensuite dans des explications contradictoires
                            pour justifier les placements occultes des fonds des
                            Affaires étrangères sur des comptes suisses. En privé, il soutenait
                            que l’argent devait alimenter « une caisse noire indispensable
                            aux financements secrets de certains mouvements de
                            libération ». Aux magistrats de la Cour des comptes il donna
                            une toute autre version, invoquant la construction d’un nouveau
                            siège du ministère des Affaires étrangères pour laquelle il
                            destinerait la trésorerie amassée sur les comptes suisses. Un
                            argument aussi léger ne pouvait que l’enfoncer davantage.
                            Dans son arrêt, la Cour des comptes se fit d’ailleurs une joie
                            de le démolir sans ménagement : « Ce motif fallacieux ne
                            peut être pris en considération sachant qu’une opération
                            d’investissement obéit à des règles bien précises qu’aucun
                            ordonnateur ne peut ignorer et que l’éventuelle construction d’un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères doit
                            être financée par des crédits normalement inscrits au budget
                            de l’Etat. » (1)
                            Bouteflika acheva de se discréditer en procédant à des
                            remboursements partiels qui, loin d’aboutir à l’extinction
                            des poursuites, renforcèrent au contraire les griefs portés
                            contre lui.
                            Il négligera de les accompagner de justificatifs qui les
                            auraient validés aux yeux du Trésor public, comme le lui
                            demandait Chadli Bendjedid. Cette carence allait précipiter le
                            déclenchement de la procédure judiciaire.
                            Le 5 janvier 1979, soit une semaine à peine après le décès
                            de Boumediène, Bouteflika remet au Trésor public un
                            chèque libellé en francs suisses d’une contre-valeur de
                            12 212 875,81 DA tiré de la Société des banques suisses à
                            Genève. Il ne rapatriera pas d’autres sommes, ce qui irritera
                            fortement les autorités qui s’estimaient fondées à considérer
                            ces légèretés comme une marque de mépris à leur endroit. Le
                            chèque remis par Bouteflika était, en effet, loin de correspondre
                            aux chiffres que détenaient les services de renseignements
                            de Kasdi Merbah : Bouteflika aurait « oublié » de s’expliquer
                            sur la disparition de 58 868 679, 85 DA. La Cour des comptes
                            le lui rappellera dans l’arrêt qui sera prononcé le 8 août à
                            son encontre et qui, précisément, « met en débet Abdelaziz
                            Bouteflika pour une somme dont la contre-valeur en dinars
                            représente 58 868 679, 85 DA et qui reste à justifier ». La Cour
                            explique que ce montant « est l’aboutissement des longues
                            investigations de l’institution tant au niveau de la Trésorerie
                            principale d’Alger qu’à celui du ministère des Affaires étrangères, et tient compte notamment du rapatriement par
                            M. Abdelaziz Bouteflika au Trésor public de la contre-valeur
                            en dinars de la somme de 12 212 875,81 DA. » (1)
                            Bouteflika ne remboursera pas les sommes réclamées.
                            Il sera quand même acquitté. Chadli a fait « ce qu’il fallait faire
                            envers Bouteflika ».
                            Les collaborateurs de Bouteflika impliqués dans le détournement
                            ont passé quatre années en prison, mais le principal
                            accusé en a totalement réchappé.
                            Bouteflika obtint de Chadli l’assurance qu’il pouvait rentrer
                            au pays sans être inquiété à son arrivée à Alger. « Il a envoyé plusieurs
                            messagers à Chadli en 1984 pour en arracher la promesse
                            qu’il pouvait rejoindre l’Algérie sans risque, soutient le général
                            Benyellès. Chadli m’a dit, et je peux en témoigner, de transmettre
                            à Bouteflika qu’il pouvait rentrer sans problème. “Je lui
                            en donne ma parole”, a-t-il ajouté. Chadli ne voulait pas que
                            Bouteflika ait des ennuis. »
                            Les mesures conservatoires prises à son encontre dans le
                            cadre de l’enquête judiciaire seront levées une à une. Son passeport
                            diplomatique lui fut rendu sur instruction de Chadli, qui
                            lui rétablit en outre son traitement de haut fonctionnaire.

                            Du Livre : L’imposture algérienne de BENCHICOU
                            Pages 147-162

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                            • #29
                              rien qu'avec le salaire que gagne bouteflika en une une année, on peut achetra quoi?

                              ne parlant meme pas des autres sources de revenusè à moins qu'il joue au casino et perd toujours

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                              • #30
                                COMMENT BOUTEFLIKA A PILLE L’ALGERIE

                                Lorsque Bouteflika fait appel à Chekib Khellil pour diriger l’Energie, il fait appel à un cadre de la Banque Mondiale qui malgré 25 ans de service au sein de cette institution ne fait même pas partie du top management. Et pour cause, c’est un simple directeur de projet comme elle en possède des centaines. On ne lui connaît ni ouvrage reflétant son expérience de 25 ans sur la stratégie de développement des pays émergents, ni articles de référence dans les prestigieux journaux américains par exemple (puisque le siège de la Banque Mondiale est situé à Washington DC), ni même une reconnaissance académique qui lui vaille des invitations – à l’instar de tous les grands directeurs de la BM - dans les prestigieux forums ou universités, de par le monde, qui s’intéressent aux problématiques de développement.

                                Il n’apportera donc stricto-senso aucune valeur ajoutée à l’Algérie.
                                Mais si Bouteflika fait appel à lui et le maintient 10ans durant au même poste, ce n’est sûrement pas pour ses compétences. Ce critère n`est pas – loin s`en faut – sa préoccupation, comme le montrent les CV de sa `dream team`: Khellil, Temmar, Benachenhou, Medelci, Terbeche, Djoudi, etc`. Le Ministère de l’Energie n`a-t-il pas toujours été ‘une planque dorée’: le moins exposé aux résultats car poussé par les deux moteurs que sont Sonatrach et Sonelgaz?

                                Mais, au-delà de sa loi sur les hydrocarbures, Chekib Khellil apporte avec lui – tout de même – une expertise dont la Banque Mondiale en est le creuset: l’art de la corruption légale. Car faut-il le préciser, selon son précédent Président Paul Wolfowitz : ‘Le temple planétaire de la corruption légale a pour quartiers généraux: la Banque Mondiale’. Chekib Khellil va donc mettre en œuvre en Algérie la fameuse ‘clause d’urgence’ qu’il généralise dans tous les appels d’offres. Cette clause va constituer la colonne vertébrale et l’ossature du pillage du pays et la neutralisation voire l’asservissement de toutes les instances civiles et militaires du pays par Bouteflika. Portée par des travaux d’infrastructures, opportunément pharaoniques , en particulier pour Sonatrach, Sonelgaz, les télécoms et le BTP, la clause d’urgence devient l’eldorado pour tous les experts de la surfacturation.

                                Quand des journalistes l’interrogent sur l’extrême abus constaté dans l’utilisation de cette clause, appliquée en permanence, Chekib Khellil répondit – rapporté par le Soir d’Algérie - à la marge : ‘le Ministère de la Défense l’utilise tous les jours !’. Hors sujet ? Non, il y a un message subliminal dans cette réponse : ‘si vous sous-entendez que la clause d’urgence est un moyen de détournement de sommes colossales pour le clan de Bouteflika, sachez que les militaires s’en donnent à cœur joie aussi’! La réponse est une menace directe proférée à toute personne ou entité mal intentionnée !! Elle est d`ailleurs dans le même esprit que l’histoire du pot de miel de Bouteflika et dévoile le piège dans lequel il a voulu enfermer tous ses adversaires.

                                Grâce à la clause d’urgence, Bouteflika trouve le moyen de ‘démocratiser’ le pillage de l’Algérie en prenant soin de ‘mouiller’ tout le monde, chacun à son niveau : ministres, généraux, cadres, fonctionnaires, ouvriers, etc. Toute personne évoluant à côté d’un pot de miel est ‘invitée’ tacitement à y tremper les doigts et pour les plus futés : les mains ! C’est à peine s’il ne théorise pas son approche envers les décideurs traditionnels : ‘pour que le peuple ne vous répète plus ‘min ayna jak hada’ en vogue dans les années 70/80/90, facilitez lui ‘l’accès au vol’ avec pour chacun sa quote-part en fonction de ses responsabilités et de ses capacités. Vous, moi et mon clan prélèverons nos 5 à 10% sur les contrats mirifiques à plusieurs milliards dollars que nous nous chargerons de lancer vite, massivement et continuellement, sous le prétexte que l’Algérie a un retard à rattraper ‘en tout’.

                                Et les gueux qui constituent ce petit peuple le feront aussi à leurs niveaux, sans retenue et sans merci, ne vous inquiétez pas ! Et personne ne sera puni ou très peu. De temps en temps nous mettrons en prison quelque PDG – comme ceux de la BADR ou d`Algerie Telecom – pour montrer qu`on a le sens de l`Etat mais que nous nous empresserons d`acquitter. Le procès Khalifa n’a-t-il pas révélé que de ‘hardis entrepreneurs’ s’associent avec des israéliens pour gagner douteusement des contrats en Algérie et transférer ensuite leurs revenus en France ? A-t-on cherché à enquêter? Que non ! Amar Saidani, ancien Président de l’APN – monument de la démocratie populaire (!) - architecte d’un détournement de plusieurs dizaines de milliards est-il été inquiété ? Absolument pas. C’est normal. Dans la logique de Bouteflika, s`attaquer aux malversations des ‘grosses pointures’ du système c’est se tirer une balle dans chacun de ses pieds. Leurs méfaits ne sont-ils pas le résultat logique de ses calculs ?
                                Ainsi le prix du pétrole aidant, Bouteflika se prend à considérer qu’il peut tout acheter : les projets, les consciences nationales et internationales, de furtifs et futiles rendez-vous (Eva Joly, Steve Balmer (???), Jean Pierre Elkabach, etc..) et même, croit-il, les performances des athlètes. Ne leur promet-il pas des récompenses mirobolantes s’ils décrochaient des médailles aux JO de Pékin? Exactement ce que fait Omar Bongo depuis 25 ans : une fortune à vie pour toute médaille rapportée.

                                Dans ce pays corrompu jusqu’à l’os, l’heureux gagnant n’a pas encore pointé à l’horizon et le peuple gabonais n’a pas fini d’attendre que son drapeau se hisse dans une enceinte olympique. Quant aux athlètes algériens, ils ont réussi – sans l’argent de Bouteflika – à devenir champions olympiques et champions du monde (à l’image de Boulmarka et de Morcelli) en pleine décennie noire, sans avoir d’autre idéal que celui de leur pays.
                                Ce qu'ignore Bouteflika, pour qui le destin a toujours servi des plats préparés – à l’image de ces collégiens qui passent de classe en classe grâce au copiage et au piston, donnant l’illusion qu’ils sont de bons élèves, jusqu’au jour où le baccalauréat les bloque à jamais - la performance est le résultat d’un travail sérieux, de l’abnégation et de la lucidité. En sport comme en politique.
                                Comment s’étonner alors que face à cette corruption, sciemment instituée comme une méthode de gestion politique, aucune entreprise internationale ne fasse bénéficier l’Algérie des innombrables délocalisations qu’elles opèrent à tout crin ?

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