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Chrysler en Algérie, c’est dans l’air

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  • Chrysler en Algérie, c’est dans l’air

    Chrysler en Algérie, c’est dans l’air. Et ce n’est évidemment pas un hasard que ce constructeur automobile américain ait été cité lors de la rencontre, organisée samedi à Alger, conjointement par le Conseil des hommes d’affaires algéro-américains et l’ambassade d’Algérie à Washington. Une phrase par-ci, une autre par-là démontrent au moins que l’idée germe dans les milieux d’affaires algéro-américains.

    Smaïl Chikhoune, président du Conseil d’affaires algéro-américain, confirme: l’Algérie souhaite la venue du constructeur US, propriétaire également des marques Dodge et Jeep. L’intention est bien-là, reste à savoir comment les autorités algériennes, le département de Temmar surtout, comptent donner de la consistance à ce probable projet.

    Dans son intervention, le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements s’est montré pragmatique: l’Algérie compte faciliter la tâche aux Américains, en matière d’investissements en général, et est même prête à faire des concessions. «On envisage d’attirer les investissements américains à travers des avantages qui ne se situent pas uniquement au niveau des impôts et des diminutions de taxes, mais également nous pouvons porter des exceptions à la loi sur la concurrence, la facilitation de l’acquisition de terrains ainsi que l’accès à long terme et la garantie de la fourniture d’énergie», lançait-il. Et à Temmar d’enchainer: «C’est le gouvernement qui aura la part majoritaire et les projets seront discutés au cas par cas. (…) Nous avons fait un travail sur notre réglementation, nous avons tellement d’expérience que nous sommes disposés à discuter. Nous devons mettre des mécanismes de fonctionnement simples de l’administration. Nous avons des projets spécifiques et il sera question de l’utilisation des ressources nationales à des prix administrés». C’est on peut plus séduisant. Les Américains auront, donc, un traitement d’exception et un accès facilité aux ressources nationales, ainsi qu’au foncier.

    La crise et l’opportunité algérienne

    Ça l’est encore plus quand on prend en compte la situation morose qui prévaut aux Etats-Unis, ainsi que les difficultés que vit son secteur automobile. Ceux qu’on appelle les Big Three (General Motors, Chrysler et Ford) sont, actuellement, l’une des priorités du président Obama, car frappés par une crise sans précédant. GM est à la limite du dépôt de bilan, malgré une aide faramineuse des autorités US. Chrysler, pour sa part, a pu bénéficier, bon gré mal gré, d’un prêt de quatre milliards de dollars, en échange de quoi, le géant américain s’engageait à poursuivre les importantes réformes structurelles déjà entamées lors de son alliance avec Daimler et une obligation de résultats. Autre secours de taille pour Chrysler, c’est la déclaration faite par le fonds d’investissement Cerberus, propriétaire du groupe, qui annonçait une prise de participation du groupe italien Fiat dans le capital de Chrysler à hauteur de 35% (20% supplémentaires en option d’ici 3 ans). Toutes ces mauvaises nouvelles, conjuguées à l’importance du marché automobile national, laissent planer, au moins, la possibilité d’une implantation de Chrysler en Algérie. Car, malgré une crise galopante, près de 360.000 véhicules ont été vendus localement en 2008. Le pays est, aussi, une véritable plate-forme commerciale, à mi-chemin entre l’Europe, l’Afrique noir et le Moyen-Orient. Juste un hic s’impose, c’est la faiblesse de ses infrastructures portuaires, absolument nécessaires pour ce genre de segment. Mais là aussi, une multitude de projets d’extensions sont envisagés ainsi qu’une volonté de modernisation, caractérisées, notamment, par l’arrivée du géant mondial de la gestion portuaire, l’émirati DPW. Pour corroborer le tout, rappelons l’annonce surprise faite, il y a quelques jours, par Temmar qui jetait un froid sur toutes les intentions automobiles iraniennes et chinoises. L’Algérie avait décidé, en effet, de «geler» tout projet d’assemblage automobile, justifiant qu’elle cherchait une vraie industrie automobile intégrée. Chrysler aurait-elle satisfait son vœu? Wait and see…

    Le Financier

  • #2
    s'elle s'instale c'est surtous pour l'export depuis l'algerie, mais pour exporter il faut que l'algerie signe des libre echange pour que ce soie interessant.

    c'est sa la force du maroc maintenant et l'algerie doit suivre ce model sinon je crois pas que chrysler va faire une usine juste pour l'algerie, le marche est trop ptis.

    la premiere mark en algerie vend 40 000 unite alors combien cet usine va construire, 40 mille toutes categorie confondue? ou un seul model a 40 000, 50 000 unites? c'est pas fesable sauf si l'algerie fait comme j'ai dis.

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    • #3
      Chrysler est moribond il y-a de loin des pays plus intéressants que l'Algérie pour la construction automobile

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      • #4
        c'est ca, le maroc en est un !

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        • #5
          Chrysler en Algérie, c’est dans l’air
          Même des paroles dans l'air vous font craindre le pire !!
          .


          Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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